Bon alors, je ne vais pas passer par quatre chemins : en écoutant le dernier album "Psychomedia" du groupe Dreamlost je confirme : c’est bien du metal heavy prog comme il est si bien dit dans l’introduction. Maintenant, place à une chronique plus détaillée. Composé de cinq musiciens, le combo Dreamlost sait se différencier des autres groupes par un chant clair et de très bonnes guitares purement heavy, précisemment sans grands accords super rapides (sinon j’aurai dit heavy speed metal). Mais l’instrument qui sait le plus se mettre en évidence est le clavier. En effet, il sait être utilisé comme un piano classique sur certains passages comme "Careless Politics" ou d’autres sonorités variées comme "Psychomedia". La deuxième piste "Echoes" faisant office d’interlude est composée au piano avec en fond des extraits radio ou TV tout en étant très originale et en même temps très accrocheuse. Les pistes durent entre 5 et 7 minutes mais aucune ne lasse ou n’est répétitive. Instrumentale ou non, chaque piste a ses propres accords heavy, des compositions simples et variées et un chant clair à la fois doux et imposant. Je n’ai pas de vraie préférence pour l’une d’entre elles. En effet, je peux commencer à écouter l’album à n’importe quelle piste, le charme Dreamlost fait bien son effet. Besoin de souffler entre deux albums heavy speed metal ? Alors portez votre attention sur l’album "Psychomedia" heavy progressif. Et chapeau bas pour la dernière piste mélodique avec guitare et contrebasse (dont cette dernière m’a fait penser à la très belle chanson du groupe Verve "Drugs Don’t Work"), une touche de mélancolie dans un album haut de gamme. Niveau artwork, le livret possède de très belles photos qui pourraient être exposées dans des musés d’art contemporain. Seul regret, les paroles des chansons sont manquantes. Pour conclure, les fans de heavy metal s’y retrouveront. Dreamlost est un groupe de metal Français ne pouvant se terminer en un rêve perdu mais devant s’imposer comme une réalité vraie.