Le groupe
Biographie :

Formé en 2001, Dreamcatcher évolue dans un registre heavy thrash qui combine des éléments rappelant Iron Maiden, Megadeth, ou encore Iced Earth. Vétéran de la scène metal Parisienne, le chanteur Chris Garrel a été influencé depuis son plus jeune âge par le heavy metal. Il a pris une part active à ce mouvement musical en tant que fan, musicien, journaliste ou organisateur de concert tout au long de ces 30 dernières années. C’est fort de cette expérience qu'il a formé Dreamcatcher en 2001. Enregistré en 2006, l’EP 4 titres autoproduit "Dreamcatcher" reçoit un excellent accueil auprès des médias spécialisés en France et hors de nos frontières. Le line-up s’est stabilisé depuis 2008 autour de Chris au chant, avec le recrutement de Denver et Geoff aux guitares, de Rado à la basse et de Nico à la batterie. Dreamcatcher sort aujourd’hui, sur le label Brennus, son premier album "Emerging From The Shadows" qui ravira les amateurs du genre.

Discographie :

2006 : "Dreamcatcher" (EP)
2012 : "Emerging From The Shadows"


Les chroniques


"Emerging From The Shadows"
Note : 12/20

Au centre de l'attention sur la scène Parisienne depuis quelques années, Dreamcatcher sort son premier album en cette année 2012 signé chez Brennus Music. Soit 6 ans après la sortie de leur premier EP de 4 titres, on va pouvoir juger maintenant par le biais d'un album complet le groupe.

Dès les premières notes de "The Soul Can't Rest" on comprend pourquoi Dreamcatcher séduit... les mélodies nous transportent dans un état second, très comateux pour ma part sur cette intro. Mais, le groupe évolue dans un style plus heavy metal au fur et à mesure de la composition, j'entends par là un riff très accrocheur, ainsi des harmonies quasi parfaite. On ne peut pas s'empêcher de penser un tant soit peu à Megadeth, voire Iron Maiden lors de l'écoute des compositions, notamment sur "Trustn01", "Intro The Light" ou encore "People Of Darkness" qui sont tout simplement des tueries en tout point. Les breaks de batterie sont multiples, très précis et minutieux, ainsi qu'une basse bien ronde qui donnera un réel intérêt à la profondeur des compositions. Mais même si l'ensemble est très bon, je ne ressens rien de spécial en écoutant ces titres, je pense que la voix est une barrière pour l'appréciation des compositions, mais ce n'est qu'un avis personnel. "No Way Out", "Fire And Ice" seront selon moi les points faibles de l'album, du moins, les compositions me paraissent moins intéressantes et ne me touchent pas vraiment, peut-être que je ne retrouve pas vraiment l'identité du groupe sur ces morceaux. Même si "Fire And Ice" a un riff tranchant, l'ensemble me paraît poussif, il manque la petite étincelle pour que ça pète vraiment. Peut-être est ce dû au mixage... D'ailleurs ce mixage est bizarre. Ne poussez pas trop le son, sinon vous entendrez des grésillements, me faisant rappeler le mixage de "Death Magnetic" de Metallica, ce qui est bien dommage. L'ensemble est très bien mixé sur les différents niveaux des instruments, mais il y a ce hic.

Le groupe nous proposera une composition magnifique dans une version acoustique qui est "How Much I Miss You", nous donnant une petite pause de douceur dans ce monde de brutes, suivie de "Redemption", une composition au piano uniquement... on finira donc sur un point positif, mais négatif en même temps à la fin de cette pause acoustique, j'aurais apprécié que le groupe nous dévoile une dernière carte, celle du riff pouvant nous rendre dingue, ce qui n'est pas le cas. Avis plutôt mitigé sur cet album, le groupe est très professionnel ainsi que très bon techniquement, mais malheureusement pas vraiment à la hauteur de mes espérances.


Motörbunny
Avril 2012




"Dreamcatcher"
Note : 14/20

La première démo sort au printemps 2006… Un logo simple avec le nom du groupe sur fond noir… Disséquons, disséquons ! "No Way Out", après une intro très heavy, on ressent clairement l’influence musicale de Megadeth et d’Iced Earth. La basse est lourde et accrocheuse. Rien de nouveau en somme, une structure relativement classique tout comme les rythmiques. La voix peut surprendre, étant plus grave et thrash que ce que l’on attendrait pour ce genre de morceau habituellement. Petit coup de coeur pour le solo de guitare.

"People Of Darkness", c’est indubitablement le morceau de cette démo qui est le plus axé pour une prestation scénique. L’utilisation de "choeurs" aux intonations un peu orientalisées est intéressante, on regrette seulement le manque de puissance de l’ensemble du titre qui du coup le rend un peu fade à l’écoute. Pour moi le morceau le plus "live" de la démo. "I Will Spit On Your Grave", on passe un ton d’agressivité au dessus, avec ce troisième titre où, cette fois ci je trouve que la voix a davantage sa place et gagne en pouvoir musical en nous faisant entrer dans un univers particulier et sombre (l’influence de D.Mustaine est clairement reconnaissable). Il y a comme un souffle malsain qui plane sur ce titre et cela donne une autre possibilité esthétique que celle que le groupe nous a partagé dans les deux précédents morceaux.

"The Soul Can’t Resist", moins thrashy et davantage heavy et progressif que ces prédécesseurs, ce titre commence par une intro acoustique au clavier et guitare rappelant clairement que le groupe est influencé par un Maiden de la fin des années 80. Le rythme plus punchy arrive ensuite et nous réveille de cette intro qui bien que jolie nous a endormis par sa longueur. La structure est un peu éclectique, mais l’on peu facilement se raccrocher aux sonorités relativement classiques pour un morceau de ce genre. C’est à mon avis le morceau qui nous envoie le plus facilement dans l’univers heavy. Cette démo, d’une production relativement propre, bien qu’encore un peu faible est intéressante. On y retrouve trois titres sous l’influence Megadeth et Iced Earth et un dernier, gentil petit frère du style Maiden. Musicalement je dirais que les riffs et rythmiques sont encore un peu basiques et similaires sur les quatre titres de la démo. C’est dommage pour des musiciens qui peuvent se permettre d’aller plus loin et dont on aimerait vraiment voir l’étendue des talents.

Le quatrième morceau est celui qui respecte le plus le côté heavy affiché par le groupe, essentiellement parce qu’il est le seul où les vocaux sont davantage heavy que thrash. J’ai l’impression que Chris n’a pas encore choisi clairement la voix qui va le caractériser au travers de Dreamcatcher, car si son côté thrash et grave sied parfaitement au troisième morceau, il me semble qu’il serait intéressant qu’il pousse aussi davantage vers un chant plus clair comme celui du dernier titre. On notera toutefois l’effort de chanter en Anglais, chose encore bien trop rare chez les groupes Parisiens de cette trempe. Je serais positive car ce groupe est une formation sérieuse, intéressante et prometteuse avec une jolie entrée en matière dans l’univers de la musique extrême.


Finga
Septembre 2006


Conclusion
Le site officiel : www.dreamcatcherfrance.com