Ils sont deux. Ils sont amoureux de guitares électriques. Et ils viennent nous proposer un metal à texte ! Un nouveau genre ! C’est assez sympa comme style. Difficilement descriptible. En effet sur certains riffs très metal le chant se veut parfois très pop (quelque part entre NOZ et autre Axel Bauer) et plus souvent très metal Français (proche d’un Sidilarsen ou d’un Freedom For King Kong). On sent qu’avec ce petit bébé les Doryan Grey se sont imposés de ne rien s’imposer, aucune limite, aucun rejet de style. Du genre "on le sent comme ça, et ben on le fait comme ça…". Les textes sont sombres et plutôt bien écrits, Yann donne vie à leurs mots de différentes manières et interprète (ce mot est important) chaque syllabe de façon la plus juste possible. En effet le chanteur semble mettre un point d’honneur à jouer les mots, comme un comédien pourrait le faire sur une scène de théâtre. Parfois, la voix peut sembler limite, mais "peu importe", ai-je envie de dire, tant le gars est sincère dans ce qu’il donne. Musicalement, c’est son binôme qui s’occupe de tout. Batterie, guitares, basse, enregistrement et mixage sont l’œuvre d’Alex, deuxième moitié du duo. Des riffs lourds ou plus enlevés, certains qui annoncent une infernale cavalcade, et d’autres qui enveloppent les atmosphères. S’il fallait donner un point négatif, je parlerai des parties vocales sur les refrains de "L’envie" qui sont parfois poussées à la limite et font comme… forcées. Globalement, d’agréables moments pour moi à l’écoute de ce skeud et j’espère que les deux compères continueront l’aventure et feront de ce projet un véritable groupe. A noter, un travail visuel magnifique. La pochette est simplement magnifique (moi aussi je le dis, merci Nathalie et V.N. – a priori respectivement modèle et photographe). A écouter en priorité : "Fin Du Monde".
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