Le groupe
Biographie :

Doom:VS est un one-man band de doom / death metal suédois dans lequel opère Johan Ericson, guitariste habituel du groupe Draconian. Ce projet est né de l'idée de faire un style sombre et proche du doom metal se rapprochant des autres groupes du genre tels que Shape Of Despair et Mourning Beloveth. Après deux premiers albums sortis chez Firedoom Music, Doom:VS signe chez Solitude Productions pour la sortie de "Earthless" en Mai 2014.

Discographie :

2006 : "Aeternum Vale"
2008 : "Dead Words Speak"
2014 : "Earthless"


La chronique


C’est avec un grand bonheur, après 6 ans d’attente sans rien à se mettre sous la dent, que Doom:VS revient avec un tout nouveau troisième album chez Solitude Productions ! Le multi-instrumentiste suédois Johan Ericson n’a pas chômé pour son one-man band et c’est ainsi qu’est né "Earthless".

Les albums "Aeternum Vale" et "Dead Words Speak", et son rôle dans le groupe Draconian, nous avaient déjà largement convaincus de son talent. Ce nouvel opus comprenant 6 titres, toujours dans un doom funeral death et plutôt mélodique, ne peut pas décevoir. En effet, tout en restant dans l’esprit des autres albums, "Earthless" ressort plus profond et plein d’inspiration, et le chant guttural de Thomas A.G de Saturnus, qui est tout à fait à sa place, est juste sensationnel et donne une grande force à la musique ! Chaque titre nous présente une nuance de souffrance et de désespoir. Ainsi, l’on commence avec un premier titre "Earthless" qui nous happe dans un néant total en combinant la dépression et l’émotion avec la puissance. On déguste chaque instant de ce titre juste parfait et magique !

Dans un registre plus lourd, pesant, froid et grave, "White Coffins" fait dans la violence. Les riffs tranchants tout en puissance rendent le morceau plus direct et répétitif. "The Dead Swan Of The Woods" se déroule dans un univers hypnotique où aucune lumière ne passe, il n’y a que le désespoir, la torture, la souffrance et bien sûr la mort... Alors que "Oceans Of Despair" est dans un registre plus vaporeux et aérien, les riffs, eux, sont plus lumineux, même si la tristesse nous berce toujours. "The Slow Ascent" et "A Quietly Forming Collapse" sont tout en délicatesse et en subtilité avec des orchestrations planantes et une musique plus lente et riche.

Il n’y a rien à redire, cet album est excellent et splendide ! Du beau boulot !


Nymphadora
Juin 2014


Conclusion
Note : 19/20

Le site officiel : www.facebook.com/deadwordsspeak