Dog’N’Style revient ! Enfin, ils sont déjà revenus depuis pas mal de temps, je suis en avance comme d’habitude. Disons que pour faire hommage à leur "Pub’s Calling", ma Mustang a calé près de Nevers. Mais du coup, c’est pied au plancher que cet album m’a rattrapé. Il faut dire que les gusses sont descendus de bagnole après une pseudo virée désertique surtout à base de bars. Alors, désormais les marioles se pointent avec des guns, des explosifs mais aussi toujours du poil à la barbe. Donc ça va, le monde est sauvé !

C’est désormais en compagnie de Clint Eastboub et de Rambobin qu’Hal Pacino et Super Saiyan déglinguent du rock’n’roll plus vite que leur ombre ! Dix titres, dix odes à la virilité, au soleil de Miami et à des graphiques dignes de Vice City PS2. "Gamble To Pain" emboîte le pas au reste, mais simplement pour lui dicter une putain de ligne de conduite : tu prends du rock, du stoner, des méchants, des gentils, du soleil et un peu (beaucoup) de nanas à sauver ! Bref, "Only Stronger" c’est la bande-son qui fera passer Apocalypse Now pour un film de gonzesse. Et des titres comme "Feed Your Devil", "Bad Man" ou encore "Come On In", c’est la preuve que Johnny English et Austin Powers sont la crême de la crême anglaise en matière d’espionnage. James Bond est un guignol, Stallone aussi. Dog’N’Style l’affirme et les targnoles volent dans tous les sens. Y'a pas vraiment d’hémoglobine mais y'a pas mal de maîtrise dans la chose ! D’autant que les gusses sont aussi sheriffs que maître samouraï. Ca déconne pas !

Bref, "Only Stronger" c’est comme "Pub’s Calling" mais en seulement plus fort. Du coup, c’est plus décalé, plus rock’n’roll, plus n’importe quoi et surtout plus Dog’N’Style. Un album qui nous offre de quoi picoler par décadence pendant encore longtemps !

Dix chansons à base de houblon et de voyage à travers le far-west en Chevrolet et en Harley Davidson nous attendent rien qu'en regardant l'artwork et les titres des musiques.

C'est incroyable à quel point ce CD sent bon la bière, le gasoil et le bon vieux hard rock. Comme pour appuyer mes propos, l'album débute avec un son de moteur au démarrage, un riff bien lourd et un "OH YEAAAAAAAAAAAAH !" typique du genre. Le style du groupe est déjà posé avec le morceau "The Best Of Me". Une bonne dose d'énergie est balancée avec "I Did Something Bad" et la voix légèrement rocailleuse reste un très bon compromis pour le hard rock du groupe. Il est également très bon d'entendre la basse se détacher du reste de la formation à plusieurs reprises dans l'album pour venir prendre le dessus.

Le groupe impose définivement un style à la fois "cow-boyesque" et moderne. Preuve en est l'intro du morceau "Running Out" au banjo reprit directement par les guitares électriques. Ce dernier est d'ailleurs bien plus calme et représente la bonne surprise de l'album.

Dog'N'Style nous offre avec "Pub's Calling" un premier album plutôt convaincant mais dans lequel certains morceaux ("One Day", "Couple Of Beers"...) semblent manquer de singularité. Le groupe est jeune et il n'y a aucun doute sur le fait qu'il reviendra plus fort. En attendant, cette galette devrait plaire au plus grands fans de hard rock.

Les quatre membres qui composent le groupe Dog’N’Style nous viennent tout droit d’Epinal dans les Vosges et incarnent depuis début 2013 l’esprit du rock’n’roll aux influences metal. L’histoire de Dog’N’Style s’est concrétisée dans les studios de Boss Hog Studio où ils ont pu concevoir leur tout premier EP qui a vu le jour début Janvier 2015 lors d’un vernissage au bar l’Embuscade (Epinal). Le quatuor ne cesse de diffuser sa bonne humeur et samotivation grâce à sa musique, partout où il se rend et ce n’est que le début… Deux tournées les attendent pour le bonheur des tympans de leurs spectateurs et le malheur de leurs bouteilles de whisky.

Il est donc question ici d’un EP de 5 titres à l’image du groupe, mélangeant rock, stoner et pointe de metal. L’introduction du premier titre "Welcome To The Doghouse" plante d’entrée de jeu le décor et l’on s’imagine déjà dans une grosse soirée comme on les aime. Après un méli mélo de voix et un beau "shut up" vient le nom de ce titre (qui pourrait presque devenir une réplique mythique) ; il n’y a pas de doute, c’est bien des Dog’N’Style dont il s’agit. Dès les premières notes, l’invitation à se bouger, mettre le son à fond et faire la fête est claire. Cet élan de motivation se voit renforcé par la voix éraillée de Greg, un rythme dansant et quelques riffs envoutants. "Rythmes dansants" et "riffs envoûtants" pourraient d’ailleurs qualifier la quasi-totalité de cet EP et viennent alors parfaitement s’appliquer au titre suivant, "First Blood". Cependant "First Blood" monte d’un cran et l’on se voit déjà sauter partout dans une fosse en folie grâce à un rythme plus soutenu et une batterie qui se fait encore plus entendre accompagné de quelques légers screams ; le tout entrecoupé par quelques moments de suspense. Notons que le clip de ce titre aura lieu début Avril en collaboration avec Art’Now Productions qui avait déjà réalisé leur teaser (à coup sûr, si vous connaissez un minimum Dog’N’Style, vous connaissez ce teaser et plutôt deux fois qu’une !). Un titre se détache quelque peu du reste de l’EP pour son aspect plus grave tant au niveau de la voix, qui est accompagnée de quelques screams, qu’au niveau de la mélodie ; il s’agit de "Mister Coyotee" dans laquelle la basse se voit ouvrir le bal et est ainsi mise en valeur. On le comprend bien à travers cet EP, le quatuor ne va pas par quatre chemins pour scander son "ode" au rock’n’roll. Notamment avec le titre que l’on peut considérer comme LE tube des Dog’N’Style, le fameux "Sluts And Whiskey". Cet avant-dernier titre part au quart de tour et offre des riffs toujours aussi envoûtants et qui rentrent dans la tête dès la première écoute. "Sluts And Whiskey" est le titre à ne pas oublier lors de votre prochaine soirée. Vient alors la fin de cet EP, le bouquet final, je cite "Paranoia Trip", qui vient clore ce fil conducteur cohérent et résume musicalement l’ensemble des titres en mettant toujours autant les guitares à l’honneur.

En bref, cet EP ne promet que du bon pour la suite de l’histoire Dog’N’Style ; comme quoi, parfois le whisky contribue à de belles choses.