Dla Coke Et Des Putes... Non ce n'est pas une demande express mais juste le nom du groupe que je vais chroniquer... "Fast Fashion Federation" est le nom de la galette avec un joli Japonais masqué à la Michael Jackson tout rose... Pas clair ce que je dis ? Matez la pochette ça sera plus (ou moins) clair. Avec un nom de groupe pareil, vous vous doutez bien que ça ne sera pas de la poésie, que nenni, du grind grind grind. D'ailleurs, le premier titre donne le ton, une voix informatique qui nous dit simplement que cet album est une merde, qu'on aurait pas du l'acheter et un peu de morale en plus, voire insulte... Moi je m'en fous, je l'ai eu gratos. Les themes sont évidemment assez gras même si les paroles ne seront pas très claires pour la majorité (entièreté ?) des gens de cette planète vu le ton hurlé du chanteur. Musicalement c'est of course assez brutal même si je trouve que pour du grind il manque quelques blasts. Les guitares sont agressives et sans finesse, oubliez bien entendu les solos, termes inexistant dans le vocabulaire grind. Quelques chansons ont des intros tirées de films voire reportage. Mon attention a été portée sur "Le Racisme C'est Pas Cool" avec Pascal Legitimus tiré des Trois Frères, "... Et Pourtant C'est Péché" avec Jaques Villeret du Dîner De Cons et enfin "rock 'n' roll Baby Yeah" et son intro tirée de Retour Vers Le Futur (un des meilleurs films du monde). Des intros de ce type il y en a d'autres mais bon, voilà celles qui m'ont bien fait rire. Sinon voilà, un album de grind de plus sur la planète, peut-être pas le meilleur mais un très bon. Le son est très correct, les chansons bien construites. Ca va vite (quoique je le redis, quelques blasts...), ça crie, et ça choquera des gens... Alors moi je dis un grand oui !

"Disco Sucks"
Note : 16/20

Vous en avez assez des délires de Gronibard et compagnie ? Vous rêvez tous les jours que vous êtes une fougère ? Votre compositeur préféré est Danny Elfman ? Alors Dla Coke Et Des Putes est pour vous ! Et puis, sinon, demmerdez-vous, aimez ! Plus loin qu’un simple délire entre potes, le groupe assène une sorte de rock and roll hardcore grind qui ne laissera personne de marbre. Les compositions sont simples, certes, mais efficaces, drolement efficaces, avec un double chant ravageur, une batterie martelante avec un jeu aux relents punk, et des cordes plutôt barrées, dans le genre musique de film de Burton. Le groupe s’est aussi permis quelques incartades cinématographiques avec des samples qui apportent une bonne touche sombre et des riffs / reprises de films cultes. Rien que ça, en voilà suffisamment pour me séduire. Quant aux paroles, elles sont digne d un trip sous LSD, et si l'on ne verse pas ici dans la finesse, c'est pour notre plus grand bonheur ! Pour résumer, il serait réducteur de considérer ce disque comme un énième groupe de grind échoué dans le paysage musical metal Français, car Dla Coke Et Des Putes possède un réel potentiel de violence et d’efficacité qui ne doit pas pardonner en concert ! A confirmer. Et puis, depuis la signature sur Troskot Records, trois titres bonus, alors pourquoi s'en priver ?

Niaf Août 2005