Le groupe
Biographie :

Fraîchement débarqué sur la scène locale, Dizorder dévoile en Octobre 2018 son premier EP, "Moon Phases". Originaire du Val-d’Oise, le quintette ouvre le show de Silverstein (post-hardcore) et impose son style sans concession sur la scène parisienne. Après avoir remporté deux jours de résidence au Forum de Vauréal pour peaufiner son show, Dizorder a été élu choix du public lors de la scène ouverte organisée par La Ruche. Porté par les mélodies et screams brutaux de leur chanteuse, le groupe propose un metal alternatif au carrefour entre Flyleaf, Deftones ou Northlane et s’affranchit des sphères plus lyriques comme Evanescence.

Discographie :

2018 : "Moon Phases" (EP)


La chronique


Noël est passé, le réveil également. Toutefois ton taux d’alcoolémie lui est resté et ton foie se retrouve à jamais marqué de tes folies festives. Quoi qu’il en soit, maintenant que tu as bien fourré la dinde (et je ne parle pas de ta femme évidemment), il est grand temps de retourner aux affaires. Ce qui tombe relativement bien puisque comme les Dolipranes de lendemain de soirée, Dizorder compte bien mettre davantage de désordre dans ta tête pour que tu te sentes bien mieux. Alors ne tardons plus et tentons de nous remettre auditivement sur pattes avec "Moon Phases" !

Tantôt metalcore tantôt plus alternatif, Dizorder revêt aisément le côté énervé mais également borderline que l’auditeur peut retrouver dans des formations telles que Straight Line Stitch ("The Real Face", "Love In Blood"). Porté par les vocales de Chloé Auster, DZDR aime à flirter avec le fil du rasoir en oscillant entre ses diverses émotions qu’elles soient plus âpres et tourmentées ou douces et déchaînées. Premier jet de la formation francilienne, "Moon Phases" nous donne l’impression d’être un cosmonaute en apesanteur, que ce soit par ses sonorités ou sa tournure dédiée à la gloire de la lune ("Erinyes", "Pic(k)"). Les six titres de ce debut-EP revêtant des allures de lune de miel ou de lune de sang, sans jamais perdre l’appétit musical de l’auditeur. Il nous tarde donc de découvrir ce que Dizorder exprimera sur un format un peu plus long et plus libre qu’un EP six titres (quatre sans compter l’intro "First Moon" et l’outro "New Moon"). En plus, avec tout cette histoire de moon, on se croirait presque dans Twilight...

Quoi qu’il en soit, pour la petite touche kawaï : c’est la première fois que je vois une formation de metal(core) alternatif remercier son ancien professeur de musique. Et ça c’est beau ! Alors cette chronique est dédiée à Monsieur Gérard Sraïki du Collège Jacques Monod à Beaumont-sur-Oise (95). Merci Gérard, à défaut d’avoir percé dans la flûte à bec, vos élèves s’exercent avec brio aux décibels un peu plus énervés et lunatiques. Avouez donc qu’ils faisaient partie de vos meilleurs éléments en cours !


Rm.RCZ
Janvier 2019


Conclusion
Note : 16/20

Le site officiel : www.facebook.com/dizorderofficial