Le groupe
Biographie :

C'est en 1998 que Philippe Reinhalter et Frederic Fievez fondent Division Alpha. A peine sorti du Psykron studio en Septembre 1999, l'eponyme CD 4 titres sera fort remarque par sa personnalité et sa creativité, c'est en Fevrier 2000 que le premier album "Fazium One" est edité chez Holy Records l'album fait l'unanimité. Impregné par la science-fiction, Division Alpha sort le premier chapitre d'une quadrilogie sur l'histoire d'une civilisation proche du genre humain et la parfaite symbiose entre musique et texte... Une civilisation opprimée par la machine décrite par une musique froide et oppressante... Apres une tournée francaise, Division Alpha produit le second chapitre "The Dekta Release" en Novembre 2001... Le duo francçis enfonce le clou en poussant son style à ses limites humaines... Certains se demanderont même si les membres de Division Alpha sont humains ! Entre temps le groupe s'offre un répit d'un an pour se consacrer à d'autres projets musicaux notamment quelques remixes pour d'autres formations... En Septembre 2002, un morceau inedit "Cobalt Hope" ouvrant la compilation "Holy Bible IV" temoigne déjà de l'étonnante maturite musicale du groupe... Une composition qui amorcera ce que deviendra un an plus tard "Replika", l'album du chaos sur Psykron. En 2004, le groupe remanie son studio et élabore quelques remixes. Apres une série de concerts, le groupe figurera à l'affiche de la Holy Party en Janvier 2005 et s'occupera de la post-production audio et video de leur concert. Le DVD de l'évènement sort en Décembre 2005. Entre temps, le groupe songe déjà au prochain album et l'enregistrement se fait entre Septembre et Novembre 2005 pour enfin finaliser l'album en Mars 2006. Le groupe integre entre temps Alexandre Jomin qui remplacera Paul Banas au clavier ainsi que Jerome Reinhalter à la batterie.

Discographie :

2000 : "Fazium One"
2001 : "The Dekta Release"
2003 : "Replika"
2006 : "Palingenesy"


La chronique


Division alpha est un de ces groupes Français qui mélange habilement les sonorités electro et metal / indus avec des riffs bien acérés. Cet album "Palingenesy" comporte d’ailleurs de belles phases d’indus très explosives tout en conservant un jeu varié avec de nombreux autres styles de musiques électroniques. Lourdeur des guitares et sonorités electro, souvent très métalliques ("Termination") se côtoient également. Il existe sur cet album multi facettes un concept comprenant deux éléments distinct, l’humain en lui même et la machine qui est servie sur une musique absolument hypnotique et entêtante. "Palingenesy" est le quatrième volet d’une guerre sans merci, l’humain sombre dans une guerre contre l’intelligence artificielle qui l’opprime. Les arrangements et samples electro, excellemment utilisés, enveloppent formidablement l'ambiance générale dans laquelle on se laisse projeter sans protester. Ces claviers, symbolisant la plupart du temps ce côté froid omniprésent, aliénant et clinique des machines, sont contrebalancés par des guitares lourdes en fusion et des voix glaciales et vénéneuses. La batterie elle même s’entremêle aux samples et est très synthetique / froide. Même si la musique est très souvent atmosphérique et hypnotique on peut noter qu’un morceau comme "From Below" rentre plutôt bien dans le lard de manière agressive comme on dit ! Ca me rappelle étroitement et bizarrement un album de Pain. Parlons de la voix qui est martiale, elle apporte comme on pourrait dire une sensation qui vous accroche sans pour autant que les vocaux soit hyper techniques car ici c’est à mon avis pas le but. Même si elle est peu présente car souvent remplacée par des samples, chaque intervention est bien dosée et sans fioriture. La voix sur un morceau comme "The Void" me fait penser à celle de Marilyn Manson, bon je ne suis pas fan de ce type mais là ce n’est qu’une vaste (fausse ?!) impression. C’est dense, inspiré, riche, mature, unique mais il ne s’agit pas d’un album joyeux dans l’esprit. La brutalité n’y est pas excessive, la base des morceaux est le plus souvent pesante voir assommante et Division Alpha installe une ambiance oppressante. Pour ce qui est de la production, on a faire à du gros… c’est étonnement puissant comme il le faut. La pochette est soft et sobre et reflète la froideur du groupe.


Fab'S
Mars 2008


Conclusion
Note : 15/20

Le site officiel : divisionalpha.free.fr