Le groupe
Biographie :

Divinity est originaire de Calgary au Canada, le groupe est composé de : Sean Jenkins (chant), James Duncan (guitare), Brett Duncan (batterie), Sacha Laskow (guitare / chant) et Nick Foster (basse / chant). Le premier album, "Allegory", est sorti en 2008 chez Nuclear Blast. Le second, "The Singularity", est sorti chez Candlelight Records.

Discographie :

2008 : "Allegory"
2010 : "The Singularity"


La chronique


Mais que cette belle pochette me rappelle un bleu magnifique, un bleu profond aussi glacial qu'un voyage intersidéral, que cette teinte de couleur aussi transcendante avec ses points étoilé me rappelle un album que j'ai écouté il y a très longtemps, dans un registre différent, mais qui est resté trèèèèèèèès longtemps sur ma platine... Je veux parler du "Nexus Polaris" de Covenant... Non, vous ne trouvez pas ? Ben j'ai trouvé que c'était dans la même idée, ce n'était ni pour critiquer, ni pour comparer vraiment, mais c'est une impression qui est arrivée comme ça, avec cette coloration...

Divinity, originaires du Canada, signent là leur deuxième album, après une petite décennie d'existence, mais tout le monde sait que certains groupes se vantent d'exister depuis des lustres en comptant comme base de départ la première fois où ils ont touché une guitare. Bon ici, ça a l'air de faire des lustres qu'ils ont commencé à jouer de la guitare, parce que techniquement c'est tout de même plutôt bien branlé l'affaire. Maintenant c'est dans l'originalité que Divinity pêche parce qu'il vont chercher pas mal d'influences pour rassembler le tout et proposer un album de death metal, un peu bâtard aux intentions cyber ou hybrid comme on pouvait l'attribuer à Hypnosis (RIP) groupe Français de qualité mais tellement incompris... Alors pour écrire cet album Divinity est allé puiser dans des riffs techniques et death metal, loin de la vague old school et plus dans un registre à consonance moderne, Divinity crache sa puissance, parce qu'on ne pourra pas lui enlever que son style terrasse le premier chevelu venu, c'est sûr.

On se balade un peu chez tout le monde, parce que "Beg To Consume" premier véritable morceau de l'album début largement à la manière d'un Kataklysm et ce n'est pas parce que les deux groupes sont du même coin. Mais on s'aperçoit immédiatement à l'écoute de ce titre que Divinity est technique et violent, et non content de nous balancer un savoir faire de grand manitou, ils nous défoncent les tympans avec un zest de mélodie. Ça blaste comme des furies, quelque chose de mortel.Mais le truc qui me gène le plus dans c'est qu'ils ont tendance à aller se promener légèrement vers le deathcore actuel par moment, attitude qui a tendance à me faire hérisser les poils de déplaisir.... Il y a un feeling également groovy sur la plupart de morceaux, mais on découvre tellement d'influences, qui peut-être n'en sont pas pour le groupe, mais qui se sont avérées être une évidence pour moi à l'écoute de cet album. J'ai eu des arrières goûts de Strapping Young lad, de Fear Factory, de choses plus death comme les harmonies de "Transformation" proches d'un Schuldiner.

Après ça reste des références, donc je n'en tiendrais pas rigueur parce que ce "The Singularity" même si durant tout l'album il n'y a que peu de relâche, le tempo est soutenu et le répit est plutôt moindre, il reste varié dans son ensemble grâce notamment à cet amalgame des sources différentes. "Monsters Are Real" en perd sa mélodie pour accentuer sa brutalité, pour s'orienter vers un voyage plus Atheistien dans les guitares et plus extrême dans les blasts. Un morceau poilu comme je les aime. La voix de Sean Jenkins vient elle aussi produire un boulot énorme sur les morceaux, navigant de la voix hurlée quasi core, à celle du brutal death plus que guttural, et allant même jusqu'à un timbre clair de bonne qualité sur "Embrace The uncertain". J'ai eu une demi-maule sur "Formless Dimension" grâce au passage mélodique et aux blasts de "one-again" qui m'ont rendu tout chose..... Divnity pêche par son trop plein "ça ressemble à", mais à côté de ça le son est gigantesque, la technique est chirurgicale, la voix également déchire par sa puissance. Alors je voulais mettre 13 à cause des ressemblances, mais finalement je mettrais 14,5 parce que cet album est quand même une grosse tuerie moderne, sans équivoque.


Arch Gros Barbare
Juillet 2010


Conclusion
Note : 14,5/20

Le site officiel : www.divinity.ca