En règle général, les Suisses ne me déçoivent jamais en matière de metal. C’est encore la cas ici avec les gars de Disparaged. Ayant déjà connaissance de leur précedent opus, "Source Of Blood", je n’avais aucun souci à me faire à l’écoute de ce nouveau bébé qu’ils nous ont concoctés. Et c’est carrement dans la lignée du précédent que "The Wrath Of God" a été conçu. Des titres qui nous donnent envie de bouger du début à la fin avec des raffales de riffs à en couper le souffle soutenus par une voix au top et des backing vocals aux accents black qui soutiennent sympatiquement la structure chant. La galette commence pourtant étrangement avec "Caught In The Fire", une intro qui headbang bien mais qui reste plutôt mid tempo, assez étrange pour le groupe. Ca y est ça défouraille ! "Tales Of Creation" s’est lancée. Là c’est exactement la claque que j’attendais. Le nouveau batteur, Deniz, assure parfaitement le travail qu’on lui impose. Ce titre s’avère déjà être un de leur futur standard en live. "Reborn", introduite par un petit sample, lance carrement la machine à toute allure. La palette technique des Suisses apparait au grand jour s’alignant facillement à côté de certains grands groupes Polonais que je n’ai pas besoin de citer avec des titres comme l’éponyme "The Wrath Of God" ou "Dying Seed". Les onze titres s’enchaînent avec brio sans jamais lasser l’auditeur jusqu'à un final qui, pour moi, reste la cerise sur le gâteau, chose à laquelle je suis rarement confronté ayant toujours l’impression que les dernières chansons des albums sont de moindre qualité. Que nenni  ici ! Là encore, ils innovent avec "Bringer Of Death", sorte d’hymne death ponctuée d’envolées épiques à la guitare de la trempe d’un bon Amon Amarth (je précise bien, d’un bon Amon Amarth). Une fin en beauté qui ne donne qu’une envie, celle de rappuyer sur Play !