Les temps sont durs, actuellement. D’accord, j’exagère. Je recommence : les temps sont moroses, actuellement. Je n’ai pas besoin d’insister beaucoup pour expliquer cette opinion : pour moi, en été, il y a du soleil et de la chaleur, histoire de décompresser avant le retour des choses sérieuses. Et voyez ce que le mois d’Août nous réserverait : la même pluie et les basses températures de Juillet. Désolée, mais lorsque mon quota de beau temps n’est pas atteint, le moral prend cher ! Bien sûr, et heureusement, il y a toujours de bonnes solutions pour compenser ! Par exemple un disque de hard rock enthousiaste et sans histoire : rien de tel pour passer un bon moment ! Et, ô chance ! Je vois que je n’en ai pas encore terminé avec ce style de musique ! C’est donc pleine d’espoir que j’entame ma chronique de ce premier album de Dirty Passion, intitulé "Different Tomorrow". C’est agréable. Le disque s’écoule sans accro. Les titres défilent, moulés au format classique couplet / refrain, sans aucune surprise. Etonnant, au bout de quelques minutes à peine, la lassitude pointe. Ensuite, rapidement, j’en viens à carrément m’ennuyer ! Ils sont où, mes extraits de dynamite ? Les morceaux s’enchaînent et se ressemblent. Tous. Et la bouffée d’énergie tant attendue n’est même pas présente pour me remettre du baume au cœur, je ne remercie pas cette production fadasse ! D’accord, les influences des seventies / eighties est visiblement présente. Je sais qu’en 2011, cela fait grincer les dents de ceux qui se disent qu’il faut évoluer et vivre avec son temps ; personnellement, les groupes qui tiennent autant à faire honneur à leurs prédécesseurs me comblent généralement. Un style musical, à mes yeux, ne meurt jamais. Mais, quand on sort un album, le souci principal n’est pas de rendre hommage ou que sais-je ; "simplement" celui de convaincre l’auditorat. Le verdict pour Dirty Passion se révèle négatif. Même si certaines idées sont intéressantes, certains passages à la guitare très bien placés et menés plus que correctement, les Suédois n’ont ici pas matière à se distinguer d’aucune sorte de la concurrence rude et implacable de notre grande planète musicale.
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