Le groupe
Biographie :

Diemonds est un groupe de hard rock canadien formé en 2006 et actuellement composé de : Priya Panda (chant), C.C. Diemond (guitare), Daniel Dekay (guitare), Tyrone Buccione (basse) et Aiden Tranquada (batterie). Diemonds sort son premier album, "The Bad Pack", en Octobre 2012 chez Underground Operations, suivi de "Never Wanna Die" en Septembre 2015 chez Napalm Records. "Diemonds" sort en autoproduction en Août 2018.

Discographie :

2008 : "In The Rough" (EP)
2012 : "The Bad Pack"
2015 : "Never Wanna Die"
2018 : "Diemonds"


Les chroniques


"Diemonds"
Note : 16/20

J’ai eu le privilège l’an passé de  chroniquer  le précédent album de cette formation canadienne. J’avais somme toute apprécié leur musique et je ne m’étais par contre pas gêné pour les comparer à Halestorm. Où donc se situe la formation maintenant qu’elle affiche un peu plus d’expérience au compteur ? Il serait tentant de poursuivre dans la même veine et faire des rapprochements avec le groupe à Mme Hale. Par contre, étant donné qu’à mon humble opinion, les dernières offrandes d’Halestorm sont plutôt moches, je crois qu’il serait plus opportun d’emprunter une autre avenue pour cette chronique.

Difficile de ne pas lier Diemonds à une autre formation de talent purement canadienne, en la personne de Kittie. Certes ces derniers officient clairement dans un style plus proche du death mélodique et du metalcore, deux styles bien loin de Diemonds, cependant, les Torontois démontrent un même niveau de hargne et d’intensité, rendant du coup la formation plutôt hybride par rapport au metal / hard rock qu’elle propose. Cela ne les empêche pas pour autant de flirter avec un côté plus pop, proche Paramore (!!!) comme en témoigne l’accrocheuse "Burn It Down".

Tout comme le projet de Nikki Sixx, Sixx:A.M., qui flirte plus du côté du rock commercial que du metal, ou bien Ghost, je crois qu’il existe une place pour ces groupes à saveur populaire. Du moins, il est beaucoup plus facile pour moi de digérer cet amalgame que toute la période nu metal et son crossover avec le rap !

Autant le metal comporte des ramifications jusqu’aux styles les plus farfelus, autant ai-je l’impression que notre confrérie est trop souvent bien fermée d’esprit. Que ce ne soit pas nécessairement puissant, violent ou agressif, si le produit final est de qualité, il est important de donner de l’attention à un style pour lequel on est moins porté. Cela ouvre la porte à un monde musical riche et diversifié. Je lève mon chapeau à Diemonds qui, de par ce dernier album, prouve que le travail acharné et la passion permettent de livrer des pièces de qualité et de se réserver une place de choix parmi les meilleurs.


Mathieu
Septembre 2018




"Never Wanna Die"
Note : 17/20

Directement de ma contrée nordique qu’est le Canada, plus précisément Toronto, Ontario, nous vient Diemonds, qui prendsd’assaut avec ferveur la scène hard rock / heavy de la région. Directement de la lignée Halestorm, Diemonds met de l’avant la magnifique Priya Panda. Ne la décrire que par son physique serait par contre réducteur. Nous avons affaire ici à autre chose qu’une petite chanteuse proprette et coquette. Madame Panda (!) livre sur "Never Wanna Die" une solide performance à faire pâlir d’envie Lzzy Hale. Difficile par contre sur "Secret" de ne pas comparer la chanteuse à l’excellente frontwoman  d’Halestorm.

Souvent, les amateurs de metal regardent de haut ce genre plus hard rock que metal, plus "mainstream". Pour ma part, cela ne me pose pas problème, loin de là, tant que la qualité est au rendez-vous. Dans le cas de Diemonds, aucun compromis sur le produit livré. Les chansons sont comme un coup de poing direct au visage, sans préliminaire. Nul de besoin d’introduction interminable, de passages alambiqués, que du rock pur, des mélodies accrocheuses, du plaisir sans flafla.

Qu’un groupe comme Diemonds se permette de jouer un rock digne du passé témoigne de la confiance qu’il porte en sa musique et son talent. Rien n’empêche avec une production de son temps de proposer un album solide qui ne sonne pas "out dated". Bien difficile celui qui n’irait pas d’un "head banging" bien senti sur des pièces comme "Forever Untamed" avec sa furieuse rythmique et son refrain hyper mélodique. Il ne faudrait pas croire tout de même que le groupe réinvente la roue. Les "patterns" coutumiers 4/4, couplet couplet, refrain, couplet, refrain, solo, répété ad nauseam pourrait en rebuter quelques-uns.

Retenez bien ce nom, car ce n’est pas demain la veille que Diemonds disparaîtra de la scène rock. Never Wanna Die ? Aucune inquiétude, cela n’est pas près d’arriver. L’énergie et la volonté du groupe sont telles que le succès futur ne peut qu’être garanti.


Mathieu
Février 2016


Conclusion
L'interview : Priya Panda

Le site officiel : www.diemonds.net