Le groupe
Biographie :

Né à Lille (France) en 2007, Diary Of Destruction évolue dans un metal teinté de death mélodique et de metalcore. Navigant entre riffs lourds et mélodiques, le groupe est emmené par Audrey au chant, maîtrisant aussi bien le saturé que le clair. Après un premier EP sorti en Novembre 2010 et applaudi par la critique, 2012 annonce la sortie du premier album, "Dark Road To Recovery". Pour ce premier opus, le groupe a collaboré avec des références du milieu, notamment Jim Fogarty (production, mixage, mastering) qui travaille régulièrement avec Killswitch Engage, All That Remains, Uneart, The Devil Wears Prada… L’artwork de l’album est, quant à lui, signé Mike d’Antonio (bassiste et co-fondateur de Killswitch Engage) qui réalise depuis plusieurs années les graphismes de Killswitch Engage, Hatebreed, Shadows Fall, All That Remains…

Discographie :

2009 : "Diary Of Destruction" (Démo)
2010 : "Oustside The Shade" (EP)
2012 : "Dark Road To Recovery"


Les chroniques


"Dark Road To Recovery"
Note : 16,5/20

Parfois, je me dis que je m’adoucis sérieusement, que le "metal qui tache" et moi ne sommes plus aussi proches qu’auparavant. Mais chaque fois que ces pensées me viennent en tête, une nouvelle chronique m’est proposée, chronique qui est toujours capable de me rassurer : le metal et moi, c’est une déjà relativement longue histoire d’amour dont la fin n’est pas prête de pointer le bout de son nez ! Mon secours vient aujourd’hui de France, Lille plus précisément, et porte le nom délicat de Diary Of Destruction. L’EP "Outside The Shade" (à la pochette somptueuse signée Oraku Design) avait de son temps ravi ma collègue chroniqueuse Liz ; deux ans plus tard, c’est à moi que revient le plaisir de la chronique du premier album. Ne passons pas par mille détours : "Dark Road To Recovery" comble les attentes éveillées par les précédentes sorties. Parce que si, effectivement, Diary Of Destruction s’aventure dans les terres déjà connues et reconnues du metalcore mélodique aux relents de death metal, le principal, c’est que dans ce domaine, il convainc sans peine aucune ! Il y aurait certainement quelques éléments à retravailler, comme la voix claire d’Audrey Ebrotié parfois hésitante (mais dont l’assurance réjouit sur "I Shine", la ballade de fin d’album). A côté de cette légère imperfection, que retrouvons-nous ? Des musiciens carrés, des artistes qui se creusent les méninges pour composer des titres variés et intéressants, n’hésitant pas à aérer l’album globalement intense d’instants de détente (l’interlude "Rehab" dont la mélodie est reprise sur "I Shine", mentionné précédemment ; le début tout en douceur de "My Dull Soul"), une chanteuse véritablement talentueuse à la voix hurlée puissance et sans faille. Et quel est le résultat au bout d’une addition qui rassemble à la fois un batteur, Johan Debacq, juste et précis, des lignes basse et guitare variées et efficaces, une production valorisante signée Jim Fogarty et surtout une volonté permanente claire, nette et précise pour présenter des morceaux sortis du plus profond des entrailles de la bête ? La réponse semble évidente : un album réjouissant et encourageant pour la suite d’une, nous l’espérons, belle et longue carrière. Diary Of Destruction, vous avez toutes les cartes en main et j’ai confiance : vous saurez comment les jouer !


Gloomy
Novembre 2012




"Oustside The Shade"
Note : 15/20

Je l’ai attendu longtemps cet EP, sans doute emprunté par un postier fan de Diary Of Destruction je ne l’ai jamais reçu dans ma boîte postale mais affaire résolue je peux enfin écouter ce petit EP de nos Lillois et ce n’est pas mal du tout mise à part une intro d’un peu moins de 2 minutes qui laisse perplexe, des sons électroniques qui ne correspondent pas vraiment au reste de l’album, une mise en bouche particulière avant que le deuxième morceau vienne casser la baraque. Je ne vais pas vous cacher que c’est du déjà entendu mais ça ne fait pas de mal surtout quand c’est bien fait ! Plusieurs voix se font entendre, principalement du chant féminin mais aussi masculin, qu’il soit clair ou guttural il n’est pas désagréable, d’ailleurs pour parler technique je précise que le chant est saupoudré de "grunts" chanté par Audrey et de "growls" chantés par Anthony, qui a une jolie voix bien grave que je regrette de ne pas entendre plus souvent tout au long de l’EP. Je m’enferme dans des méandres de vocabulaires techniques qui ne me parlent pas plus que ça, par conséquent je reviens sur une chronique plus personnelle de "Oustside The Shade". L’album s’écoute en continue, les titres se ressemblent pas mal les uns des autres et je ne sais pas si c’est dû à l’enregistrement mais sur certains passages la voix d’Audrey passe en dessous des instruments, on a plus l’habitude de se plaindre d’entendre le chant prendre le dessus sur les instruments mais dans ce cas c’est le contraire, ce n’est pas dérangeant juste un peu dommage. Les titres restent très riches musicalement, les musiciens essayent vraiment de donner tout ce qu’ils peuvent et puisent dans de nombreuses ressources. Les solos de guitares sont appréciables et la batterie énergique. J’ai une grosse préférence pour le titre "Without Beauty" que je trouve vraiment de toute beauté (malgré son appellation), je trouve que finalement il résume bien le groupe et sa puissance, parce que justement de la puissance ils en ont à revendre, ils y mettent vraiment tout leur cœur à l’ouvrage de cet album et bah vous savez quoi ? C’est plutôt réussi. Le titre "Storm" est bien accrocheur aussi, j’apprécie le chant et le placement des paroles. Mélange de plusieurs genres leur metal mélodique me fait bouger. Et comme un EP annonce généralement un album je l’attends de pied ferme ! Tout ça est bien prometteur.


Liz
Décembre 2010


Conclusion
L'interview : Le groupe

Le site officiel : www.diaryofdestruction.com