Le groupe
Biographie :

Destroying Divinity est un groupe de death metal tchèque formé en 2001 et actuellement composé de : Zdenek "Ommurtag" Blaha (batterie / ex-S.C.U.M.), Gassi (guitare / ex-Succubus, ex-Die For Belief), Erik (chant / ex-S.C.U.M.) et Flagin (guitare / Get Away, ex-Succubus, ex-Sincery Pain). Destroying Divinity sort son premier album, "...Created...", en 2002 chez Rising Nemesis Records, suivi de "Hell Unleashed" en 2004 chez Grodhaisn Productions, de "Dark Future" en Juin 2010 chez Brutal Bands, et de "Hollow Dominion" en Septembre 2014 chez Lavadome Productions.

Discographie :

2002 : "...Created..."
2004 : "Hell Unleashed"
2010 : "Dark Future"
2014 : "Hollow Dominion"


La chronique


Destroying Divinity est un groupe de death metal en provenance de République Tchèque. Formé en 2001, le combo propose une musique extrême influencée par divers groupes comme Morbid Angel, Cannibal Corpse et Immolation. "Hollow Dominion" est le quatrième album du groupe. Il se compose de huit titres chargés de noirceur. Des riffs sortis tout droit des profondeurs des ténèbres avec l'impression que ma sono est possédée tellement la violence est extrême ! Un véritable assaut auditif.

L'instrumentale est solide et garde une constance tout au long de l'écoute. On assiste en fait à huit sermons monolithiques. L’impressionnante interprétation vocale reprend des prophéties et des révélations blasphématoires. Cette brutalité et ce growl engendrent une atmosphère malsaine qui vient directement envahir l'auditeur. Le batteur, à la technicité rigoureuse, propulse ses enchaînements et gère ses blast beats. Bon, il y a quand même beaucoup de déjà-vu, on ne va pas se mentir, mais c'est propre... et sale en même temps. De belles variations dans les riffs, et de la cohésion malgré tout. Le son est pas mal dans l’ensemble. On apprécie la volupté des solos dans le gras des morceaux. Pas de répit, pas de temps de pause, tout est ciselé, avec des passages qui accélèrent encore plus amples. L'impact est si violent que le gavage de blast te retourne le ventre. L'artwork est à l'image du groupe... sale, je suis un peu déçue du manque de couleurs, il y a trop de superposition d'immeubles sur cette pochette. On ne sait pas si la ville se trouve dans un arbre car on ne distingue pas si ce sont des racines ou des cyclones... mais à y regarder de plus près, lorsque l'on s’aperçoit qu'il y a des météorites sur la droite (ou des grosses goûtes de pluie), eh bien on comprend mieux le visuel... (bon ok, j'arrête là). Ah, en fait, je crois que c'est la terre qui s'ouvre en deux... la fin du monde, quoi. Merde, les gars, j'aurais préféré une tête démoniaque.

Que rajouter de plus au final ? Je m'attendais à autre chose, un riff différent, un autre son de cloche qui finirait ce dernier titre de l'album ("Inner Slavery"), n'importe quoi sauf ce effet minimaliste qui estompe progressivement les riffs... Je suis donc restée sur ma faim. Ce n'est donc pas la sortie de l'année car il n'y a pas assez de relief dans cet album mais pour les amateurs de musique extrême qui ne connaissent pas ce groupe, eh bien c'est le genre de petite galette à avoir dans sa playlist.


Jenny
Février 2015


Conclusion
Note : 13/20

Le site officiel : www.destroyingdivinity.bandcamp.com