Le deuxième album de Descent arrive ! Créé en 2015 en Australie, le groupe composé d’Anthony Oliver (chant), Jim Dandy (basse), Kingsley Sugden (batterie, Skoptsy), Brendan Auld (guitare, Snorlax) et Josh Kane (guitare, Skotopsy, ex-Coffin Birth) nous avait déjà proposé une démo la même année, puis un premier album en 2018. "Order Of Chaos", mixé par Kurt Ballou (Converge) est annoncé pour début 2022.

Sans crier gare, "Tempest" vient ravager nos conduits auditifs avec un son abrasif et extrêmement saturé. Des influences pesantes se joignent à la rage brute surmontée de cris vifs qui ne s’apaiseront pas avec la fin du titre, qui donne naissance à "Dragged", une composition directe et efficace. Blast, dissonance et hurlements morbides joignent leurs forces pour alimenter le brasier entrecoupé de quelques pauses, puis "Resolve" se chargera de placer de la lourdeur dans ses riffs. Quelques influences hardcore ravageuses et motivantes complètent les harmoniques sanglantes, puis "Gathering" accentue la dissonance sans pour autant oublier la violence brute. Le groupe propose également des leads éraillés sur la fin, alors que les influences death old school se font sentir sur "Fester". Les racines suédoises ressortent énormément dans ce son gras et tranchant, qui peine à s’apaiser pour faire renaître peu à peu la flamme de l’agressivité avant de la faire exploser. On continue avec "Filth" et ses sonorités simples mais très efficaces. Des sursauts d’énergie se glissent dans cette rythmique écrasante aux sonorités inquiétantes, puis la courte "Safe" offre des sonorités directes pour une incitation au mosh sans aucun compromis. L’album prend fin avec "Despotic", la plus longue composition de l’album, qui laisse autant place à des séances de blast intense qu’à des leads aériens et abrasifs, sans jamais oublier ce chant crasseux, ainsi que des influences entraînantes.

Descent ne connaît que la violence. "Order Of Chaos" va d’ailleurs la déployer sous toutes ses formes, que ce soit de la rage directe, des leads perçants, des hurlements abrasifs, une lourdeur pesante ou un groove accrocheur. Tout est bon pour mosher.