De La Cruz est un groupe australien pas si connu que ça en France mais qui visiblement risque bien de faire bientôt parler de lui ici. Une chose évidente que l'on puisse dire, c'est que ces messieurs sont des adeptes du jeans et la couverture de leur nouvel album en témoigne. Vous aussi, vous désirez en connaître sur leur son ? Alors n'attendez plus, lisez cette chronique et écoutez !

"Street Level" est le titre de l'album mais également celui du premier morceau. Alors ce que l'on peut dire dans un premier temps, c'est que le style de ce groupe se rapproche très distinctement du hard rock. Ce qui pouvait en être une évidence à en voir leur apparence physique (un peu à la Mötley Crüe ou BlackRain). Toutefois, leur musique s'annonce plutôt pas mal. En tout cas cette première écoute est une réussite. Entraînante, rythmée, dynamique, nuancée, répétitive, tout est réuni pour nous permettre de nous éclater à fond dessus. Et on attend la suite avec impatience. Le premier mot énoncé sur le second morceau "Girls Go Wild" est "rock'n'roll" avec une très longue tenue sur le "roll". Cela annonce d'emblée la couleur ! Ambiance très rock donc. Pas de doute, les zicos se prennent pour des hard rockeurs. Le résultat aurait pu être un cliché ou un vulgaire copier-coller mais non, l'effet produit est tout l'inverse. Ce sont vraiment (pour l'instant) des titres qui sont là pour ne pas se prendre la tête mais uniquement pour s'éclater, pour se lâcher littéralement.

Ambiance live sur "Turn It Up". On se croirait en plein concert. Il ne nous reste plus qu'à fermer les yeux et à nous imaginer dans une salle du style bar-concert des années 80 en profitant pleinement du show. La bonne humeur et le bon son sont donc au rendez-vous. Tu n'es toujours pas épuisé ? Tu as encore envie de prendre ton pied musicalement parlant ? Alors écoute la suite, "Legions Of Love", qui n'a pas fini de te mettre complètement KO et dans tous les sens du terme ! Une particularité certaine chez les De La Cruz, c'est qu'ils aiment bien répéter plusieurs fois les mêmes mots. En effet, s'ils ne les ont pas répétés cent fois dans chaque titre et qu'après ça on n'a toujours pas compris le message, c'est soit que l'on est sourd, soit que l'on ne prête pas attention aux paroles. Par ce fait, inutile de vous dire que cela est encore le cas dans "Gimme Love". C'est marrant car généralement c'est à la batterie qu'on se calle pour le rythme. Mais là avec "Cherry Bomb", une impression que c'est la batterie qui tente tant bien que mal de suivre le rythme se fait entendre. Mis à part cela, pas vraiment de grande originalité ici. Un peu mou de leur part. On s'attend à mieux pour la suite.

Une intro qui nous livre dans une atmosphère tout à fait différente, celle d'un rêveur probablement, avec "Dreaming". Très rock comme morceau, celui-ci nous offre une part de rêve, ce qui n'est absolument pas de refus et qui est d'ailleurs très apprécié. Je vous conseille vivement "Invincible" qui est vraiment un excellent titre de A à Z. Irréprochable, il atteint un niveau d'intensité maximum. Du glam hard rock bien comme on aime, on adhère. Nos amis australiens ne perdent pas le nord. D’ailleurs ils sont inépuisables. Ils n’en finissent pas de donner le meilleur d’eux-mêmes et de se surpasser rien que pour notre plaisir. Et cela s’entend ! Effectivement, on sent qu’il y a des heures de travail qui se cachent derrière. De La Cruz n’est en tout cas pas inconnu de la musique. Le message est clair avec "S.E.X". Ce morceau est très rock’n’roll vous pensez-bien à en lire son titre. Encore un qui n’est pas à prendre au sérieux mais qui permet une fois encore, de s’éclater. "Set The Night" constitue l’avant-dernier morceau du nouvel album de ce groupe désormais plus inconnu de nos archives musicales. Et enfin le dernier, à savoir "Shine", qui, à ma grande surprise, est celui qui est le moins rock. En effet il s’agit-là d’une ballade. Et parce qu’une surprise n’arrive que très rarement seule, je suis sidérée d’entendre une voix… grave. Comme si ce n’était plus le même chanteur. Cela s’explique par le fait qu’il ne pousse plus autant dans l’extrême rock, vous devinez-bien. Totalement différent de ce qu’on a pu écouter précédemment, on croirait cette fois entendre un autre groupe, d’un registre différent. C’est carrément bluffant. Maintenant que les De La Cruz ne vous sont plus totalement inconnus, n’hésitez pas à utiliser leur musique pour des soirées Sex, Drug et Rock’n’Roll (avec modération bien sûr).