Le groupe
Biographie :

Dehuman Reign est un groupe de death metal allemand formé en 2011 et actuellement composé de : Rouven (basse / ex-Final Dawn, ex-Akrival, ex-Toxicated), Totte (batterie / ex-Harmony Dies), Tesk (guitare / ex-Anencephalus, ex-Dazed, ex-Soiree, ex-Damned Division, ex-Sinners Bleed, ex-Natural Born Grinder, ex-Piplz, ex-Sufferance), Ulf Binder (guitare / Necromorph, Frozen Heart, ex-Harmony Dies) et Alex (chant). Dehuman Reign sort son premier album, "Ascending From Below", en Mai 2016 chez F.D.A. Records, suivi de "Descending Upon The Oblivious" en Octobre 2020.

Discographie :

2013 : "Destructive Intent" (EP)
2016 : "Ascending From Below"
2020 : "Descending Upon The Oblivious"


La chronique


Il est fort possible que les amateurs de death old school se sentent rajeunir avec le nouvel album de Dehuman Reign. Intitulé "Descending Upon The Oblivious", il est le deuxième album des Allemands. Côté line-up, on retrouve Rouven (basse), Totte (batterie), Tesk (guitare), Ulf Binder (guitare) depuis 2011 et Alex (chant) qui les a rejoints en 2012.

Au niveau du son, le groupe reprend les racines d’un death old school putride, gras et sans compromis. La rythmique est écrasante, la batterie alterne entre blast, passages à la double pédale et un petit jeu de cymbale plus doux pendant que le chanteur growle avec hargne, comme sur "Perish Or Subdue". On retrouve également pas mal de parties leads tranchantes, comme en témoigne "Kill To Live" ou "Obscure Affliction". Mais l’album est également entrecoupé de quelques samples morbides qui participent à cette ambiance glauque, à l’image de "Prelude To Aberration" ou "Interlude: Beyond The Looking Glass".

Et c’est cette atmosphère terrifiante qui joue également dans le son des Allemands, qui enchaînent immédiatement après avec des morceaux solides comme la lourde "Caputo". Pas très rapide ni très technique, mais si on m’avait dit que ce titre avait été composé il y a trente ans, je l’aurais cru sans peine ! On repart dans le son gras écrasant pour "Eternity’s Embrace", avant "The In Vitro Overture" qui vient calmer le jeu avant le doublé final. "Project G.E.C.U." et "Self Induced Mass Extinction", deux morceaux de pur death metal aussi gras qu’une tranche de lard doublée de graisse de beurre, mais doublée d’une bonne dose d’harmoniques sanglantes.

Dehuman Reign nous ramène trente ans en arrière avec "Descending Upon The Oblivious". Des riffs gras, une bonne dose de maîtrise et surtout de la passion qui anime les membres depuis bientôt dix ans.


Matthieu
Septembre 2020


Conclusion
Note : 18/20

Le site officiel : www.facebook.com/dehumanreign