Le groupe
Biographie :

Nous venant tout droit de Göteborg en Suède, Death Destruction est actif depuis 2004 et se compose de Jimmie Strimmel au chant (Nightrage, Cipher System), Henrik Danhage à la guitare (ex None, Evergrey), Fredrik Larsson à la basse (HammerFall, Cans, None, ex-Crystal Age, Evergrey) et Jonas Ekdahl à la batterie (Evergrey). Classé dans un registre death metal, ils sortiront une première démo de 4 titres en 2004 pour enfin sortir l’album éponyme "Death Destruction" enregistré à Göteborg au IF Studio et produit par Roberto Laghi connu pour avoir produit des groupes tels que In Flames entre autres. Le deuxième album, "II", sort en Avril 2014.

Discographie :

2004 : Démo
2011 : "Death Destruction"
2014 : "II"


Les chroniques


"II"
Note : 17/20

A l'heure où la France s'est ramassée un pitoyable score de deux points à l'Eurovision, Death Destruction, nous revient avec son deuxième album sobrement intitulé "II"... Si le groupe avait enfoncé comme il faut quelques portes avec son premier album "Death Destruction" en 2011, il est indéniable qu'encore une fois le supergroupe nous envoie un message clair : Ils ont la rage !

II est l'album de la confirmation pour Death Destruction, on ne va pas parler de maturité car les quatre membres de ce supergroupe, sorte de all-stars du metal, sont tout de même des noms reconnus pour évoluer dans Evergrey, Hammerfall, Fear Factory ou Mnemic... Death Destruction est un vrai échappatoire, un réel défouloir pour ses quatre membres bien loin de leurs styles de prédilection. Ce nouvel album est un pur disque de groove metal mélangeant à la fois, influences thrash, hard n' heavy pur, progressif et très grosses guitares à l'ancienne. II voit le jour chez Rambo music.

Death Destruction nous gratifie d'un album contenant 15 titres de pur bonheur sonore. Il est évident que les Suédois ont mis dans cet album toute leur expérience et leur envie afin de proposer un metal bien loin de ce que les quatre membres ont l'habitude de nous faire entendre. Malgré tout, Death Destruction, avec ce deuxième album, interprète une musique accrocheuse et pardonnez-moi, mais on a parfois l'impression de deviner le spectre de Pantera et son génie musical. Mais une chose est claire sur ce deuxième album, il y a de la guitare et beaucoup de guitare ! Pour reprendre une expression consacrée qui plaira sûrement aux anciens, ça balance !

Death Destruction attaque cet album avec le titre "Divine Justice" ; on sait tout se suite où on met les pieds : pas de fioriture, pas de chichis, pas de pompon, on est accueilli par le taulier Tony Jelencovich avec une grosse voix, une grosse batterie, de grosses guitares et une basse ronflante. Lorsque l'on écoute "II", il faut être réellement maso : on s'en prend plein la tête pendant 15 titres et on se dit que ce n'est peut être pas assez. Vous l'avez compris, "II" est un très bon album de metal moderne. D'autant que Tony Jelencovich excelle à la fois dans le chant crié, grave ou clair, à l'image du très Down-iesque "A Shelter From Harm". Si à cela vous rajoutez trois virtuoses qui l'accompagnent, "II" est peut-être l'album du printemps 2014 ! Les titres "Blood, Money, Crucifix" ou "I Am The Plague" finiront certainement par vous convertir à la cause de Death Destruction.

Death Destruction confirme avec "II" tout le bien pensé à la sortie de leur premier album, ils nous livrent avec celui-ci un opus au niveau des musiciens qui composent le groupe. Vivement le troisième !


Vince
Mai 2014




"Death Destruction"
Note : 16/20

C’est parti pour plus de 40 minutes de death metal bien crasseux, la galette démarrera en trombe avec "The Shredding March" qui clairement sera loin d’être le morceau le plus convaincant d’un album bourré en puissance, on se retrouve avec des riffs un peu trop dans le blast avec un côté speed noué de breaks, c’est un peu une grosse tambouille ce morceau je l’avoue, mais bon pour une entrée en matière, ça a l’honneur d’en mettre plein les esgourdes mais en fera vraiment le morceau le moins apprécié pour ma part de l’album.

Il est clair que comparé à des morceaux bourrés à la dynamite tels que "Kill It" et "Purified", qui clairement vous mettent une baffe monumentale, tout de suite ça change, on a toujours ce côté un peu speed mais là ça passe comme une lettre à la poste, une grosse lettre d’ailleurs, Death Destruction est une vague de puissance sans fin, une batterie énergique, des riffs de guitares intenses et violents, voilà de quoi raviver le coeur de nos chers death métalleux. Des morceaux bourrés de puissance, ce n’est pas ça qui manque sur ce magnifique album éponyme de Death Destruction, pour moi, le plus terrible d’entre tous, "Fuck Yeah", que je trouve dantesque, Death Destruction atteint le summum de l’alchimie entre puissance et efficacité sur ce morceau aux lignes de basse magnifiques, une guitare bien saccadée sans partir dans les excès, de même une batterie plus loud et moins speed que la plupart des morceaux et surtout le chant de Jimmie qui est tout simplement terrible !!! Un morceau tel que "Fuck Yeah" en live doit littéralement faire exploser la salle. Certains titres sont plus dans la retenue et ça envoie bien, bien sûr au vu du bourrinisme dont il fait part, dire qu’ils sont dans la retenue revient à dire qu’ils sont un tantinet moins bourrins pendant quelques passages tels que sur "Silence" et "Hellfire", où la voix de Jimmie a toujours autant d’efficacité qu’un pain de C4 mais où l’ensemble instrumental se veut moins invasif et donc plus "léger", ça change la donne tout en restant dans leur style à part entière et sans nous servir des morceaux réchauffés des précédents. Dans l’ensemble l’album tient vraiment bien la route, après le style death metal donne à certains titres un goût de déjà vu à l’instar de "Mark My Words" qui comme "Shredding March" ne me marquera pas plus que ça en dehors de ce passage plus posé avec un beau solo de guitare sous une basse en arythmique très bien gérée, on reste sur des acquis ici j’ai l’impression et pour le coup ça emballe un peu moins.

Envie de vous prendre un train en pleine tronche ? Voici "Chained In Thoughts", the bon gros morceau qui tache grave, sans conteste le plus bourrin de la galette, que dire de plus ça en jette, c’est composé avec des litres de nitroglycérine et ça explose à tout va. L’album se terminera sur un "Kingdom Come", très saccadé aux rythmiques guitares basses très variées et au chant moins poussé, de même le jeu à la batterie se voudra moins rentre-dedans mais n’en perdra aucunement son efficacité redoutable, de quoi partir en nous laissant l’envie de relancer l’album et d’aller voir leur site pour voir où ils joueront, car clairement Death Destruction est un groupe au son impressionnant sur album, alors on est en droit de se dire qu’en live ça doit envoyer sévère, âmes sensibles s’abstenir !


Phenix
Janvier 2012


Conclusion
Le site officiel : www.deathdestruction.com