Le groupe
Biographie :

En 2011, apparaît Dancefloor Disaster, un cover-band nantais proposant un mélange plutôt décalé : des reprises de tubes dancefloor à la sauce metal. Ce qui semble une provocation ultime dans le domaine de l’underground s’avère être une excellente surprise. Du professionnalisme et de l'énergie mélangés à des adaptations musicales terriblement accrocheuses et fédératrices... Le club-metal ne s'invente pas, il résonne dans la tête des gens ! Ce combo réunissant des membres de : Kiemsa, Eradicate, Gokan, Mamagreyo, Omaïra et Imoh n’a qu’un objectif : casser les tabous de ces deux univers, en alliant l'énergie live du metal et l'aspect festif des dancefloors. Les réactions positives et un ton léger sur les concerts prouvent une ouverture d’esprit plutôt inédite d’un public qui se décoince rapidement et devient finalement avide de ce cocktail explosif. Pour preuve, après avoir joué à l'espace VIP du Hellfest 2011, le groupe va faire plusieurs concerts complets dans des lieux comme Le Ferrailleur, La Barakason et La scène Michelet, lançant un buzz évident sur la région nantaise. En 2012, les propositions de concerts tombent, même au delà de la région, un nouveau clip "LMFKO" faisant suite au premier "Lady Gras Gras" est apparu sur le net, un album est en préparation, le groupe réitère cette année sa participation au Hellfest… Dancefloor Disaster est animé par une grande soif de venir partager en live sa fusion salvatrice et débridée partout où on le demandera. En 2013, après 2 démos et devant l'enthousiasme, le groupe entre en studio et sort, enfin, sa première compilation... "Death Machine Vol.1", sortie le 28 Septembre au Ferrailleur à Nantes.

Discographie :

2012 : "Dancefloor Disaster" (Démo)
2013 : "Death Machine Vol.1"


Les chroniques


"Death Machine Vol.1"
Note : 16/20

Dancefloor, le groupe nantais déjanté connu pour ses reprises parodiques de grands tubes comme ceux de Psy, Lady Gaga et tant d'autres que vous retrouverez d'ailleurs aujourd'hui, dans leur première compile intitulée "Death Machine Vol.1". Une courte intro, attention, prêt, feu, go !

Des morceaux très rythmés, très entraînants, très dancefloor. Si t'es métalleux mais que toi aussi tu as envie de t'éclater sur le dancefloor, alors les adaptations de Dancefloor Disaster sont pour toi ! Une nouvelle façon d'interpréter la musique electro pop, et de créer une nouvelle danse, qui serait propre à la communauté hard, mais déjantée. Tiens, "Corones" te plongera parfaitement dans l'ambiance, et une fois que la machine sera lancée, que tu commenceras à te lâcher et à te laisser aller, tu ne pourras plus reculer et tu seras pris dans la spirale déjantée des DD. Plus d'échappatoire possible, tu es condamné à écouter tout l'album, qui te rappelera de nombreux tubes qui ont accompagné plusieurs de tes étés pendant que tu sirotais un bon pastis ou autre, ou qui ont rythmé tes pas en discothèque (oui, il n'y a pas de honte à assumer que tu es le roi du dancefloor !). Tiens, prends par exemple Party Rock Anthem qui a cartonné pendant plusieurs mois sur toutes les ondes, eh bien DD s'en est grandement inspiré et personnellement, je préfère leur version à l'originale ! C'est beaucoup plus "ambiance déconnade" que la version d'LMFAO.

Lady Gaga, voilà une célébrité que tout le monde connaît. Alors forcément, les DD n'ont pas pu s'empêcher de reprendre son célèbre tube "Telephone" en rebaptisant celui-ci "Lady Gras Gras". Ouh là là c'est vrai qu'il est bien gras le chant proposé par le groupe ! Personnellement, je déteste Psy. Ce célèbre Coréen qui a cartonné pendant presque 1 an avec une "chanson" qui ne lui attribue aucun mérite. Moi aussi je peux inventer une danse ridicule et répéter les mêmes paroles idiotes... Mais avec moi ça n'aurait pas été aussi original et dérangé que DD ! C'est pour cela qu'ils ont pris les devants et qu'ils se sont fait une joie de reprendre ce titre, en le nommant "Gang Bang Style". Forcément, ça a maintenant plus de charme. Autrement, il y a des morceaux qui ont de l'intérêt, mais qui pourtant n'arrivent pas à la cheville des autres. Et là on se rend compte que ce sont seulement les grands tubes qui font de l'effet, et que les autres sont moins à la hauteur. A croire que les "grands" tubes sont plus inspirants pour les DD ! Par exemple "Groove Is In The Art" n'enflamme pas vraiment le dancefloor et encore moins le hardfloor ! Ou alors il peut arriver qu'on préfère la version originale à celle de DD, ce qui est par exemple mon cas avec "Love Is Gros", qui est initialement "Love Is Gone" de David Guetta. Pourquoi ? Tout simplement parce que je trouve que la version de Guetta a plus de peps. Mais pas de panique, les DD ont plus d'un tour dans leur sac !

Honnêtement, que serait une compil' dancefloor sans Prodigy ? Forcément les DD n'allait pas les oublier ! C'est pourquoi ils nous proposent leur version revisitée de "Omen", à savoir "Oh Men!". Eh oui, il faut dire que le groupe est doué pour les jeux de mots pourris, mais efficaces ! Ah, enfin la bonne humeur revient avec une ambiance qui promet d'être du tonnerre dès l'intitulé "Please Don't Stop The Mosh Part". Vous l'aurez reconnu, cette fois la bande puise dans du Rihanna. Toutefois, autant la version de Rihanna est rythmée et entraînante, autant celle de DD est assez plate. Peut-être l'effet metal qui fait ça ? Possible, mais c'est bien dommage car on aurait vraiment pu se taper l'éclate dessus ! Mais pas de souci, on se rattrape avec le morceau suivant, "Mocoreno". Imaginez la Macarena version metal, version DD, et vous obtiendrez un résultat très spécial, mais bien tripant. Et puisque toutes les bonnes choses ont une fin, on finit ainsi en beauté avec "Quoi C'est L'Amour" s'inspirant de "What Is Love" (non, sans rire ?).

Bref, les DD nous auront fait danser, chanter, rigoler, redécouvrir les tubes phares, et bien sûr apprécier les musiques dancefloor grâce à leurs créativité et inspiration. Il est évident que ces mecs aiment déconner et qu'ils ne se prennent pas la tête. De plus ils nous auront permis de concilier pop et metal, de façon humoristique certes, mais au moins ils ont osé et essayé. Alors amis métalleux, êtes-vous réconciliés avec la pop / dancefloor ?


Cassie
Avril 2014




"Dancefloor Disaster"
Note : 16,5/20

Et si aujourd'hui je m'attaquais à Dancefloor Disaster, un groupe nantais qui parodie des titres plutôt pop en leur rajoutant une touche bien metal ? La pochette de leur démo coïncide parfaitement avec ce mélange, à savoir une tête de mort sur fond rouge, un fond très dancefloor.

Commençons dans l'ordre, avec le titre "Mr Pain", qui démarre sur un rythme bien electro qui constitue une intro d'une quarantaine de secondes. Nous sommes bien loin de s'imaginer que ce groupe fait du metal. Jusqu'à ce que s'ajoutent les guitares, ainsi que la batterie. S'en suit d'assez près le chant. Effectivement, cette fois nous sommes plongés dans l'univers sombre qu'est le metal. Le motif electro n'est pas perdu de vue, malgré que s'est superposée l'orchestration rock. Très vite, nous sommes emportés, pris au piège par l'envoûtement du rythme, qui nous donne forcément l'envie de "danser". Avec DD, ce n'est plus la tête qui se secoue, mais le corps tout entier !

Enchaînons avec le titre "Lady Gras Gras" où rien qu'avec le titre, on se doute qu'ils parodient du Lady Gaga. L'intro originale est conservée, excepté le fait que la voix féminine soit remplacée par une voix masculine. Très vite le quintette rajoute la sauce metal, offrant une version unique de la version originale, Telephone.

Poursuivons désormais avec "No Limits", moins calme que l'écoute précédente, mais plus rythmée et plus secouante ! Sans doute le titre le plus rock de l'album. Ce titre en live attirera sans doute les plus métalleux d'entre nous. Malheureusement musique trop écourtée, ayant le mérite de se prolonger..

Continuons avec "La Bourgeoisie", initialement interprétée par Discobitch (vous reconnaîtrez sans doute "C'est beau la petite bourgeoisie qui boit du champagne") où d'emblée nous sommes au coeur du cover metal ! Bon du coup, le plus intéressant n'est pas les paroles, mais l'instrumental proposé. Se concluant sur "J'aimerais boire, un p'tit verre, de boisson, J'AIME !" Bravo pour la reprise, pour la façon dont elle a été remaniée, mais encore plus courte que la précédente, dommage car la fête ne fait que commencer, et qu'on a encore soif !

Attaquons-nous sur le morceau suivant, "I Fist A Girl", qui nous l'aurons reconnue, n'est autre que la parodie d'"I Kissed A Girl" de Katy Perry. Sympa le titre, surtout lorsqu'il est crié sur le refrain, car subitement il ne donne pas très envie de se faire "fister" ! Mais cependant, que ce soit couplet ou refrain, l'envie de reprendre les paroles en choeur est présente ! Dis-donc, ça doit bien chauffer en live !

Ah, il est enfin temps de leur célèbre reprise d'LMFAO à savoir "LMFKO", reprenant Party Rock Anthem. Sans doute LA reprise qui a fait réveler DD, donnant d'ailleurs lieu à un clip. Forcément donc, le morceau le plus dancefloor de la démo, le plus chaud, le plus Anthem quoi ! Une reprise bien appréciée, bien orchestrée, un succès escompté !

Ecoutons maintenant "Oh Men (ft. Max Mamagreyo)". Avec un motif plutôt strident qui se répète, qui n'a pas l'air de perturber le chant. Pas mon préféré de l'album, si ce n'est qu'un avis pero. J'irai même jusqu'à dire que c'est le morceau le plus disaster de cette démo.

Finissons avec Robert Kilomètre, qui est entièrement instrumental. Une belle et agréable finition en beauté.

Si je devais faire le point sur cette démo composée de 8 titres, je dirai : "Ah quand un live ?" Bien que les titres initiaux soient très dancefloor, la touche metal rajoute le côté disaster. Et c'est donc non loin d'en déplaire à nos amis metalleux, qui certains se sont fait une joie de découvrir DD tous les soirs au Hellfest. DD nous a fait danser, nous a secoués, nous a fait boire et... nous a enchantés !! Une appréhension au début, une agréable appréciation à la fin. Dancefloor Disaster n'a pas fini de nous surprendre et de nous entraîner sur la piste de danse (ou la scène metal !)


Cassie
Juillet 2012


Conclusion
L'interview : R2-Dgueu

Le site officiel : www.facebook.com/dancefloor.disast3r