Le groupe
Biographie :

Coffin Birth est un groupe de death metal italien formé en 2018 et actuellement composé de : Marco Mastrobuono (basse / Buffalo Grillz, Hour Of Penance, Inno, The Orange Man Theory, ex-Anton, ex-Arcadia, ex-Southern Drinkstruction, ex-Blind Horizon), Davide Billia (batterie / Antropofagus, Beheaded, Hour Of Penance, Pit Of Toxic Slime, Repulsive Dissection, Septycal Gorge, Xenomorphic Contamination, Failure, ex-Putridity), Giulio Moschini (guitare / Grimness, Hour Of Penance, ex-Aborym, ex-Eyeconoclast), Francesco Paoli (guitare / Fleshgod Apocalypse, ex-Tyrannic Ethical Reconstruction, ex-Bloodtruth, ex-Hour Of Penance) et Frank Calleja (chant / Beheaded, Hydrocephalic, Slit, It Came From The Desert). Coffin Birth sort son premier album, "The Serpent Insignia", en Novembre 2018 chez Time To Kill Records.

Discographie :

2018 : "The Serpent Insignia"


La chronique


Vous voulez un supergroupe de death metal ? Étape un, on l’appelle Coffin Birth. Étape deux, on prend des membres de Beheaded, Hour Of Penance et Fleshgod Apocalypse. Étape trois, on sort un album en moins d’un an. C’est donc Marco Mastrobueno (basse), Davide Billia (batterie), Giulio Moschini (guitare), Francesco Paoli (guitare) et Frank Calleja (chant) qui se sont réunis sous le doux sobriquet précédemment cité pour sortir "The Serpent Insignia", le premier album du projet. Mais le mieux avec le death metal, c’est encore de se le prendre en pleine face, et c’est ce qui va se passer pour vous.

J’ai écouté l’album trois fois, et je pense qu’il n’y a pas meilleur titre que "Throne Of Skulls" pour ouvrir les hostilités. Un death metal gras et saccadé avec un son old school au possible qui peut parfois ralentir mais qui ne perd jamais cet aspect malsain ni ses leads criards. En un clin d’oeil, le groupe enchaîne sur "The 13th Apostle", qui part à toute allure et ne nous laisse pas un moment de répit. Que ce soit sur un blast rageur avec des guitares hurlantes ou sur ces breaks dévastateurs qui débouchent sur des passages qui donnent tout autant envie de distribuer des mandales par dizaines, le groupe sait comment faire mouche à chaque note. Vous en avez assez ? Trop tard, car "Godless Wasteland" a déjà débuté, et la machine n’a pas l’air de s’enrayer, bien au contraire. Les Italiens assènent sans relâche des riffs tous aussi dévastateurs les uns que les autres, et qui passent par quelques influences thrash sur la fin.

A nouveau un peu dansant, "Red Sky Season" est un morceau très entraînant qui n’a besoin que de quelques secondes pour accrocher l’auditeur alors que la blasphématoire "Christ Infection Jesus Disease" joue sur la puissance de la basse pour être le morceau qui ne fera headbanguer dans mon bureau. Notez toutefois ce gravity blast phénoménal sur la fin, juste avant de passer à "From The Dead To The Dead", un autre titre qui annihile toute notion de délicatesse. Le titre accélère, revient à la vitesse d’origine, réaccélère… C’est à se demander où les membres trouvent leur inspiration dans un style aussi représenté, mais "Casket Ritual" leur permet également de tirer leur épingle du jeu. Le hurlement introductif qui se répète tout au long du morceau est d’une puissance rare, et rien que de l’écrire j’en ai encore des frissons. Les parties lead sont également très intense, et la combinaison des deux est juste exceptionnelle.

La rythmique s’apaise un peu pour "Sanguinary" et ses riffs groovy et lourds. Bien que saturée au maximum, la rythmique reste plutôt accessible pour du death metal old school, et je suis prêt à parier que ce titre sera apprécié par beaucoup dans la scène metal. Jouant sur le même terrain, "The Serpent Insignia" vous fera taper du pied à coup sûr, voire même bouger la tête avec des riffs plutôt simples mais très efficaces, alors que le dernier morceau, "Zombie Anarchy", lorgne un peu sur le grindcore. Sa rapidité en fait un titre un peu plus technique que les autres, mais rien d’insurmontable pour ces vétérans du death metal, qui terminent en beauté cet album.

Coffin Birth est sorti de nulle part et a tout écrasé sur son passage. Les riffs qui composent "The Serpent Insignia" sentent l’old school à plein nez, et que ce soit sur des titres rapides ou plus modérés l’inspiration est là. Une expérience live ? Je ne suis pas persuadé que ce soit le but du projet, mais je l’espère tout de même fortement !


Matthieu
Janvier 2019


Conclusion
Note : 17/20

Le site officiel : www.facebook.com/coffinbirthofficial