Le groupe
Biographie :

CobraKill est un groupe de hard rock / heavy metal allemand formé en 2020 et actuellement composé de : Nick Adams (chant), Randy White (guitare), Tommy Gun (guitare), Crippler Ramirez (basse) et Toby Ventura (batterie). CobraKill sort son premier album, "Cobratör", en Avril 2022 chez Iron Oxide Records, suivi de "Serpent's Kiss"

Discographie :

2020 : "Amber Eyes" (Démo)
2022 : "Cobratör"
2024 : "Serpent's Kiss"


Les chroniques


"Serpent's Kiss"
Note : 14/20

Il n’existe aucune obligation pour un groupe de faire évoluer le style dans lequel il se cantonne, autre que pour faire commenter des chroniqueurs comme moi. CobraKill affiche ouvertement cette approche avec "Serpent's Kiss", son deuxième album en carrière. En effet, rien de nouveau sous le soleil, les Aallemands préférant jouer la carte du statu quo.

"Serpent's Kiss" c’est donc douze pièces de heavy metal / hard rock, sous plus de quarante-sept minutes au total. Plutôt long et périlleux à mon avis. Cela demeure surtout un véritable hommage aux grands groupes de hair metal des années 80. C’est également le public qui appréciait ces groupes qui sera sans doute intéressé par cet album. Je doute que les plus jeunes, qui découvrent aujourd’hui le metal, trouvent quelque chose d’intéressant dans cet album, outre que l’attrait "historique" de celui-ci.

Autant les membres du groupe possèdent un talent indéniable à chacune de leur position respective, il n’en demeure pas moins que leur style de prédilection n’est pas dans le plus technique qui soit. Qui plus est, CobraKill suit une voie assez sécuritaire et tranquille sur cet album. Aucune véritable prise de risques, l’album s’appuie sur les guitares et la voix, en une ode aux reliques heavy metal. Chacun des morceaux semble être une copie du précédent, avec aucun véritable refrain mémorable ou accrocheur.

C’est malheureusement un album plutôt générique au final que ce "Serpent's Kiss" qui, au mieux, ralliera les purs et durs du genre.


Mathieu
Février 2024




"Cobratör"
Note : 14/20

Nouvellement arrivés dans la sphère heavy metal, les jeunes gens de CobraKill, groupe fondé en 2020, nous gratifient de leur premier effort, le bien nommé "Cobratör". Clairement inspiré par la musique des années 80 (le heavy et le glam principalement, bien que certaines touches de thrash pointent le bout de leur nez), la galette, plutôt bien produite, réserve quelques surprises pas dénuées d’intérêt.

On attaque avec "Silver Fist", titre un peu convenu et mollasson, avant d’enchaîner sur "Deathstalker" et son riff principal que n’aurait pas renié Judas Priest à la période "Painkiller". Dès cette deuxième chanson, on voit bien se profiler la construction rythmique du reste de l’album : portés par une voix claire, les titres sont des alternances de riffs plutôt speed alternés avec des mid-tempos joués dans une autre tonalité.

Clairement déroutant lors des premières écoutes, on finit par s’y faire et limite à apprécier le procédé. On passe justement à "Cobratör", titre assez linéaire mais très efficace, suivi de près par le survitaminé "Desperados" qui, lui aussi, fait le taff, et du très bon "Electrifier", tout droit sorti de la planète Ratt (ça tombe bien, je suis fan, même si le solo de la chanson n’est pas à la hauteur de ceux de Warren DeMartini).

De manière générale, ce premier album, même s’il manque d’une certaine maturité dans la composition, est plutôt convenable. En revanche, la voix du chanteur, aigue et nasillarde, n’aide pas à faire prendre la mayonnaise (et c’est un fan de James LaBrie et Rob Halford qui vous parle…). En bref, un album à écouter en voiture un jour de soleil, ou en musique de fond en soirée avec des potes.


Byclown
Mai 2022


Conclusion
Le site officiel : www.facebook.com/cobrakillrocks