City Of Fire, ce nom vous est peut-être inconnu mais si je vous dis Burton C.Bell ? Si cela ne vous dit toujours rien, c'est l'énorme chanteur de Fear Factory. City Of Fire n'est autre que le nouveau projet du chanteur de Fear Factory. Pour commencer, y a-t-il des similitudes entre les deux groupes ? A cette question, nous pouvons répondre que oui. Mais il n'est pas aisé de comparer les deux. Moins froid et moins méchanique, City Of Fire est dans l'ensemble plus mélodique et plus abordable que pouvait l'être Fear Factory. Il suffit d'écouter "Rising", la power ballad de l'album.

Celui-ci commence par un déluge de puissance avec "Carve Your Name", très basique mais très agréable. L'ambiance est très prenante et soudain on se dit que cet album pourrait être le nouvel album d'un Fear Factory rafraîchi. Puis, l'album continue avec deux titres plus posés, "Gravity" dont les vocaux rappellent tout de suite FF. "Rising" est très ballade à l'Américaine qui pourrait passer sur les radios US. Non pas que ce morceau soit mauvais mais il manque cruellement d'originalité et d'efficacité. Heureusement, "Spirit Guide" remonte le niveau avec une ambiance lugubre et pesante de très bonne facture qui ramène l'ambiance vers quelque chose de plus apocalyptique. Les autres titres alternent entre un metal lourd ("Hanya") et d'autres plus légers ("Hollow Land"). A noter des surprises sur la fin du disque avec "Emerald", un morceau acoustique instrumental. On retrouve ensuite "Dark Tides" qui n'est qu'une piste très ambiant / indus avant de déboucher sur un excellent titre "Rain".

Dans l'ensemble, un album en demi teinte qui, même s'il ne faut pas comparer ce projet avec FF, reste loin d'égaler la puissance et l'efficacité de ce dernier. Les vocaux de Burton n'atteignent pas non plus la qualité d'un "Demanufacture" ou "Obsolete". Quelques titres sont très agréables mais ne suffisent pas à rendre ce disque exceptionnel. Toutefois, il n'y a pas de gros défaut à noter sur ce disque mais on ressent à son écoute le manque de quelque chose. Il manque encore à ce City Of Fire une vraie patte.