Parlons tout d’abord de l’EP. 5 titres pour 21 minutes de musique. On sent rapidement l’aisance du power trio. En effet, les morceaux sont accrocheurs mais ne sont pas pour autant "simples". Bien au contraire, le groupe ne recherche pas la facilité. Chaque plan, chaque rythmique, sont travaillés et proposent une mise en place impeccable et tendent quelque peu vers le progressif, sans pour autant tomber dans la démonstration inutile. Non, Citadel sait mettre la technique au service de la musique. Loin de ce qui se fait dans le rock actuellement, Citadel sait tirer son épingle du jeu.
L’EP commence avec le "single" et très bon "Already Know". Nerveux, rageur, ce titre envoie la sauce et pose des bases solides. Les deux titres suivants "Tesla" et "Bastion 1", tout aussi efficaces, jouent dans le même domaine. La surprise viendra du titre suivant, "Desert Song", sorte de ballade / rock jouée en ternaire. Ce morceau surprend dans le bon sens du terme et permet d’apporter une couleur supplémentaire sur le disque. La voix aérienne se rapproche de Muse. Chose qui va se confirmer sur le cinquième et dernier titre. "Perpendicular Galaxy" est un morceau moins rock que les précédents et se rapproche fortement des derniers albums de Muse. La voix aérienne de Frédéric sur ce dernier titre nous rappelle tout de suite notre cher Mathew Bellamy. Loin d’atteindre le même niveau, il faut bien avouer que Frédéric s’en sort avec les honneurs.
Citadel arrive à apporter une touche très personnelle dans l’univers rock actuel.
Un très bon EP qui permet de découvrir le groupe sous plusieurs facettes et nous laisse entrevoir l’étendu de ses possibilités. Un groupe à découvrir !
|
|