Le groupe
Biographie :

Candlemass est un groupe de doom metal suédois formé en 1984 à Stockholm par Leif Edling, leader et compositeur du groupe, après la dissolution de son groupe Nemesis. Depuis sa formation, le groupe a connu plusieurs périodes d'inactivité et a vu sa formation changer à plusieurs reprises. Candlemass est actuellement composé de Leif Edling (basse), Mats "Mappe" Björkman (guitare), Jan Lindh (batterie), Lars "Lasse" Johanson (guitare) et Johan Längquist (chant).

Discographie :

1986 : "Epicus Doomicus Metallicus"
1984 : "Nightfall"
1988 : "Ancient Dreams"
1989 : "Tales Of Creation"
1992 : "Chapter VI"
1998 : "Dactylis Glomerata"
1999 : "From The 13th Sun"
2005 : "Candlemass"
2007 : "King Of The Grey Islands"
2009 : "Death Magic Doom"
2012 : "Psalms For The Dead"
2016 : "Death Thy Lover" (EP)
2018 : "House Of Doom" (EP)
2019 : "The Door To Doom"
2020 : "The Pendulum" (EP)
2022 : "Sweet Evil Sun"


Les chroniques


"Sweet Evil Sun"
Note : 15/20

Candlemass a surpris tout le monde en sortant "The Door To Doom" en 2019 à la fois en revenant d'entre les morts après un split annoncé suite à la sortie de "Psalms For The Dead" en 2012 mais aussi en faisant revenir au chant Johan Längquist qui tenait le micro sur le cultissime "Epicus Doomicus Metallicus" ! Un retour probablement lié au fait que si Leif Edling ne s'est pas débarrassé de ses problèmes de santé il a tout de même l'air d'aller mieux. Le groupe est donc de retour cette année avec "Sweet Evil Sun" pour nous remettre une dose de plomb en fusion dans les oreilles.

"Wizard Of The Vortex" ouvre l'album et on se prend déjà du bon gros riff doom typique de Candlemass avec cette patte immédiatement reconnaissable et le chant toujours aussi bon de Johan Längquist qui a clairement gardé la forme. On se rend compte d'ailleurs à quel point Leif Edling avait marqué de sa patte les débuts d'Avatarium puisque la patte se sent clairement dans les riffs et on remarque clairement que le groupe était son bébé à la base. Il s'est quelque peu émancipé par la suite mais même sans sa présence on sent encore son influence, c'est dire à quel point son style de jeu est personnel ! Un parallèle d'autant plus pertinent que Jennie-Ann Smith vient donner de la voix sur "When Death Sighs" sur lequel la parenté est évidemment flagrante. Mais même le morceau-titre avec son refrain et son orgue en fond aurait pu finir sur le premier Avatarium, maintenant que l'on a entendu les deux il est difficile de ne pas entendre la parenté dans les univers que les deux autres développent. On a donc du Candlemass pur et dur et vous ne trouverez aucune surprise de taille sur "Sweet Evil Sun", juste de bons gros riffs doom et des mélodies qui font mouche comme d'habitude. Et ce n'est pas un reproche puisque la marque de fabrique de Candlemass est telle que c'est exactement ce que l'on veut entendre quand on se met un de ses albums dans les oreilles. Du gros doom groovy, mélodique et pesant comme on l'aime et comme le groupe sait le faire. Les guitares sont reines par ici et Candlemass n'a rien perdu de sa capacité à nous faire headbanguer au ralenti.

Si vous aviez accroché à "The Door To Doom", il n'y a pas de raisons que ce ne soit pas le cas avec "Sweet Evil Sun", il marche clairement dans les pas de son et même de ses prédécesseurs puisqu'encore une fois on reconnaît Candlemass dans la seconde. Ce qui prouve que Leif Edling est un brin modeste quand il dit avoir pris toute son inspiration chez Black Sabbath, on sent certes l'influences des Anglais mais le bougre a clairement développé son propre style et a donné naissance à un style immédiatement reconnaissable qu'il est le seul à faire aussi bien. On trouve aussi un côté plus malsain et plus sombre par moments comme sur "Scandinavian Gods" par exemple qui mélange cette noirceur à un feeling heavy metal assez marqué. Cela donne un petit aparté à la fois plus épique et plus dur qui fait du bien et casse un peu la routine en milieu d'album. Une deuxième moitié d'album qui devient d'ailleurs plus énergique avec "Devil Voodoo" qui laisse lui aussi entendre un feeling heavy metal sur un rythme plus nerveux et groovy alterné avec d'autres passages plus doom. On y entend aussi quelques percussions pour marquer le thème lié au vaudou justement, un petit détail sympa qui ajoute une ambiance particulière à ce morceau. Belle feinte aussi sur "Crucified" qui commence tout en lourdeur doom avec une pointe d'acoustique avant de partir une fois de plus sur un tempo plus heavy metal et agressif. Il faut dire que la voix de Johän Langquist se prête bien à ces virées vers le heavy et vers quelque chose de plus épique, sa voix est intacte et ce grain un peu arraché quand il pousse sur sa voix colle très bien à ces passages plus hargneux.

Au final, Candlemass revient en forme et nous délivre un album de Candlemass typique qui ne surprendra personne mais qui fait bien le boulot. Quelques petites incursions heavy se font entendre au milieu de ce doom pesant et amènent un peu de variété en plus de la patte bien connue du groupe, il n'y a donc pas de raison de se priver.


Murderworks
Janvier 2023




"The Door To Doom"
Note : 20/20

Plus qu'un événement, la sortie d'un nouvel album de Candlemass est sacrée car inespérée ! Car, en effet, après "Psalms For The Dead" en 2012, le groupe avait annoncé ne plus vouloir faire de travaux studio et seulement continuer les lives. On avait donc déjà été bien contents d'avoir un EP "Death Thy Lover" en 2016 pour leur 30 ans de carrière et plus récemment en 2018 "House Of Doom". Mats Leven, qui avait succédé à Robert Lowe, a fait un travail remarquable sur ces EPs et avait comme trouvé une place bien méritée dans le groupe. Seulement voilà, quel rebondissement... Le groupe annonce un album ! Chose que l'on ne pensait plus possible de par leur décision passéé et à cause des problèmes de santé du bassiste / parolier Leif Edling. Et cette annonce s'est également accompagnée d'une autre surprise de taille : le retour de Johan Längquist ! Si ce nom ne vous dit rien, c'est le premier chanteur de Candlemass, le chanteur du cultissime et légendaire "Epicus Doomicus Metallicus" sorti en 1986 avant que Messiah Marcolin reprenne les rênes avec "Nightfall" un an après.

C'est donc avec joie que l'on retrouve tous les membres d'origine réunis à nouveau, même si nous sommes tout de même tristes de devoir dire aurevoir à Mats Leven. Le groupe souhaite avec ce douzième opus revenir aux origines et avec Johan, cela semble en effet possible. Après tant d'années de carrière et de pratique du doom, cet album, "The Door To Doom", est-il à la hauteur ? La réponse est clairement oui et c'est même une évidence dès l'écoute du premier morceau, "Splendor Demon Majesty", qui nous file des frissons avec ses premiers accords doomesques. C'est un morceau plein de force qui nous embarque dans un tourbillon d'amour intense. Il est juste fantastique, avec du peps, de belles variations dans la voix, des chorus fantomatiques inattendus... En fait, tout est captivant dans ce titre, bien meilleur que la drogue !

C'est tout simplement impossible de nous remettre de nos émotions car les sept morceaux qui suivent sont du même calibre. "Under The Ocean" nous rend fous, le début, envoûtant et faussement calme, nous mettant sur la fausse piste de la ballade, se transforme d'un coup en une sorte d'explosion incensée avec le cri de Johan qui nous pétrifie de plaisir et qui nous met la larme à l'oeil. D'ailleurs, on ne peut pas s'en lasser et ce passage est parfait en mode "repeat". Le reste du morceau est tout aussi délicieux et ultra dynamique, c'est jouissif, surtout quand on fait attention aux paroles qui sont monumentales, et là on remercie Leif ! Puis vient le morceau sur lequel a participé Tony Iommi, oui Tony de Black Sabbath, rien que ça. C'est donc le sommet des titans sur "Astorolus - The Great Octopus" ! Un des riffs pourrait être la définition du doom tellement il est prenant, lancinant et qu'il sent la mort. Encore du grand Candlemass qui nous transperce. Ensuite, on a bel et bien une ballade avec "Bridge Of The Blind", l'émotion monte dès les premières secondes et nous laisse rêveurs. Les deux morceaux suivants ont des influences plus heavy, c'est ainsi la guerre avec "Death's Wheel". Démoniaque, infernal et maléfique, avec une dose de rage, c'est le titre parfait pour extérioriser les problèmes. Quant à "Black Trinity" qui débute par des riffs coulants, proches du drone, bien grésillants, il nous met en transe avec également une bonne dose de magie.

On retrouve ensuite une autre version de "House Of Doom" qui etait dans l'EP du même nom mais donc avec Mats. Les deux versions se valent mais Mats jouait un peu plus avec les mots, leur donnant plus de dynamisme et de vie. C'est sans doute qu'une question de goûts car Johan assure tout de même, et il est évident que ce titre est toujours aussi excellent. "The Omega Circle" vient déjà clôturer cet opus, et là, c'est de la séduction à l'extrème. La voix de velours se transforme en monstre atroce qui engloutit tout ! La composition est vivante et pleine de surprises, et les refrains sont si addictifs. En fait, avec du recul, cela vaut pour tout l'album : il est addictif. Il est impossible d'écouter autre chose avant un bon moment après avoir écouté ce "The Door To Doom". Il est même déjà compliqué d'écouter un titre en entier car on a tendance à le remettre au début pour encore et encore déguster tous ces moments intenses !

Oui, Candlemass est plus que jamais de retour, ils se sont surpassés pour créer cette offrande boulversante. Leur musique parle plus que jamais à l'esprit et au coeur et tabasse tout sur son passage, tout y est excellent, rien n'est à jeter, tout est sensationnel ! Les maîtres ultimes du doom ont frappé !


Nymphadora
Mars 2019




"House Of Doom"
Note : 16,5/20

Quel formidable surprise que l'annonce d'un nouvel EP de Candlemass ! En effet, après "Death Thy Lover" en 2016 pour leur 30 ans de carrière, qui était déjà inespéré car le groupe avait annoncé ne plus vouloir faire de sorties studio et plus que des concerts, "House Of Doom", leur nouvel EP, surprend tout le monde. Oui, les maîtres suprêmes du doom sont de retour !

Et ils ne rigolent pas, car contrairement à "Death Thy Lover" qui n'était pas d'une grande qualité et assez décevant, on a du vrai bon Candlemass ! On a ainsi 4 morceaux pour 20 minutes d'écoute. Les deux premiers sont juste au-delà de toutes nos espérances et se révèlent être parfaits. Il y a tout d'abord "House Of Doom" où l'on retrouve toute la grandeur et la puissance du groupe, c'est du Candlemass typique mais qui a de la personnalité et ça ne ressemble donc pas aux titres du passé. Les riffs et solos sont énormes et les mélodies du chant de Mats Leven sont ultra entêtantes et addictives. D'ailleurs, nous sommes bien heureux de l'entendre enfin sur de nouveaux travaux car même s'il chantait déjà sur l'EP célébrant 30 ans, on se rendait moins compte du rendu vu que le tout n'avait rien de folichon. C'est donc une joie de redécouvrir sa voix, enfin mise en valeur sur de si bons morceaux.

Le second titre, "Flowers Of Deception", a tout également pour être culte, tout comme "House Of Doom" il est varié, voire encore plus, et rythmé. C'est même endiablé et tellement jouissif, On a des frissons pendant certains moments assez inattendus. Mats, encore une fois, se révèle avec de belles modulations dans sa voix, ce qui apporte du caractère.

Ensuite, il y a une ballade à la guitare acoustique et au chant, "Fortuneteller", et autant le dire directement, on se demande ce qu'elle fait là... Bien qu'elle n'ait rien de si mauvais, elle n'a rien d’exceptionnel non plus, surtout que l'on attend pas le groupe dans ce genre de registre. Les deux morceaux précédents étant particulièrement bons, on la zappe vite sans vraiment en vouloir à nos Suédois. Et on termine cette écoute avec "Dolls On A Wall" qui est un titre instrumental assez excellent mais qui du coup manque quand même de chant et qui paraît un peu vide, même si les riffs sont géniaux.

En bref, Candlemass nous donne une exclu de son prochain album avec cet EP et même si seulement deux titres sur les quatre sont réellement bons, quels titres ! On en oublie le reste grâce à de tels morceaux qui nous retournent la tête, une vrai tuerie ! Le résultat est donc plus que positif et on attend avec impatience l'album !


Nymphadora
Mai 2018




"Death Thy Lover"
Note : 14/20

Candlemass, qui avait décidé après son "Psalms For The Dead" datant de 2012 de ne plus refaire d'albums et seulement des lives, nous gâte avec un EP, ""Death Thy Lover", pour célébrer ses 30 ans de carrière depuis le tout premier et culte "Epicus Doomicus Mettalicus". 30 ans, ce n'est pas rien ! D'ailleurs on les retrouve comme à leurs débuts ou presque avec Leif Edling à la basse, Jan Lindh à la batterie ainsi que Lars Johansson et Mats Björkman aux guitares. C'est beau et surtout rare de voir un groupe avec les mêmes membres durant tant d'années ! Certes il manque Messiah pour compléter le tableau mais bon, c'est déjà pas mal, surtout que leur chanteur depuis 2012, Mats Levén, est tout de même une pointure et assure à la perfection sur scène depuis le départ du précédent chanteur, Robert Lowe.

Avec cet EP de 4 titres et de 25 minutes qui marque le retour du groupe, on découvre enfin Mats sur un enregistrement. Et même si effectivement avec Kruz il a déjà collaboré avec Leif et que ce groupe a pas mal de ressemblances (voire trop) avec Candlemass, cela fait tout de même plaisir. On commence l'écoute avec "Death Thy Lover", un morceau différent de leurs travaux passés et qui amène, du coup, de la nouveauté. Il sonne en effet plus heavy et surtout rock'n'roll, c'est percutant, tonitruant et énergique. Et sans surprise, comme durant les lives, la voix pleine de personnalité de Mats colle à merveille ! Ensuite, il y a le plus basique "Sleeping Giant" qui ressemble davantage aux morceaux des dernier opus. Les refrains sont agréables, cependant c'est un peu mou et pas assez accrocheur pour du Candlemass... et c'est un peu la même chose avec "Sinister And Sweet" qui est intéressant mais pas transcendant. Et puis on arrive déjà au dernier morceau, l’instrumental "The Goose" tout en puissance qui se laisse bien écouter et qui possède de très bons riffs.

Bon, certes c'est un EP, il ne faut pas trop en demander, surtout que le groupe était censé ne plus rien produire, mais là on reste un peu sur notre faim tout de même ! Il s'écoute sans problème mais paraît bien léger pour rendre un hommage à une carrière si grande, riche et respectueuse ! En somme, ils ne sont pas trop foulés, on a des titres sympa mais sans plus. Si jamais il y a, comme le disent certaines rumeurs, un album à venir, on espère qu'ils mettront tout leur talent et leur énergie pour que le résultat soit vraiment à la hauteur du nom et qu'ils nous en mettront plein les oreilles !


Nymphadora
Juin 2016




"Psalms For The Dead"
Note : 15/20

Le contexte de la sortie de ce nouvel album de Candlemass est quelque peu étrange, plus au moins à la date de sortie le groupe annonçait qu'il se séparait de Robert Lowe. C'est donc bien évidemment lui qui chante sur ce nouvel album, mais c'est désormais Mats Levén qui ira le défendre en live. Apparemment ce sont justement les prestations live de Robert Lowe qui ont été énoncées comme causes du départ, vocalement le bonhomme assure donc je doute que ça vienne de là. Peut-être le côté visuellement très théâtral, il faut le dire à la frontière du ridicule de temps en temps, qui bloque. Mais là aussi j'ai un gros doute, sachant que Rob Lowe n'est pas inconnu et que par conséquent ils devaient savoir à quoi s'attendre.

Il aurait été plus cohérent de faire ça entre deux albums, parce que là enregistrer un album avec le chanteur pour le remplacer tout de suite après ça fait un peu obligation contractuelle. Le bon point c'est que Mats Levén est un tueur au chant, et que ça va donner le donner le temps à Rob Lowe de se consacrer pleinement à Solitude Aeturnus. Mais bref, on n'est pas là pour essayer de démêler le pourquoi du comment mais pour parler de cette nouvelle galette nommée "Psalms For The Dead". Bon j'avoue que je connais Candlemass parce que c'est un groupe culte du doom, mais je ne suis pas une encyclopédie dans le genre. Je suis loin de connaître leur discographie par cœur, oui je sais c'est une erreur qu'il faut que je rectifie au plus vite.

Toujours est-il que le style n'a pas beaucoup changé depuis les derniers albums, on retrouve toujours ces morceaux doom bien lents et pesants mélangés à d'autres plus foncièrement heavy metal et mid tempo. Et on en revient toujours au chanteur finalement, son chant est excellent bien entendu, mais c'est depuis qu'il est arrivé que Leif Edling s'est permis quelques petites variations dans le style de Candlemass. Ses capacités vocales le lui permettaient, celles de Mats Levén vont assurément le lui permettre aussi et peut-être même aurons-nous droit à d'autres petites évolutions. En tout cas ce "Psalms For The Dead" est assez varié, on passe du doom lent, à du mid tempo, pour revenir vers des titres presque purement heavy bref ça tape dans tous les sens. On pourrait presque dire tout bêtement que c'est une synthèse de tout ce qu'ils ont pu faire ces dernières années, avec bien entendu l'éternel spectre de Black Sabbath qui flotte de temps en temps.

Mais pour l'instant ce "Psalms For The Dead" est assez classique, que ce soit pour le heavy doom en général ou la discographie de Candlemass en particulier. Loin d'être mauvais mais je doute qu'il ressorte dans les classiques indétrônables du groupe, on retrouve ce que le groupe nous offrait déjà plus ou moins depuis "King Of The Grey Islands". Il est à noter que ce dernier album le sera dans tous les sens du terme, les membres du groupe ont annoncé qu'ils s'arrêtaient là et que ce serait l'ultime galette studio de Candlemass. Même si ce n'est pas ZE album du groupe, je pense que les dingues absolus de Candlemass devraient avoir de quoi se réjouir avec ce testament musical. Je le répète mais même sans connaître leur musique sur le bout des doigts, je le trouve assez classique et un poil en dessous de ce qu'ils ont pu faire dans un passé pas si lointain. Mais bon c'est Candlemass donc ça reste quand même du haut niveau par rapport à la concurrence, il y a une paire de bons morceaux là dessus. C'est juste que comme c'est le tout dernier album je m'attendais peut être au méga feu d'artifice, de toutes façons les fans ultras l'auront déjà écouté.

Pour en revenir au line-up, le fait de recruter Mats Levén en remplaçant de Robert Lowe est cohérent, le bonhomme avait déjà un peu chanté sur un morceau de l'album précédent et connaît bien Leif Edling. Toujours est-il qu'il n'a jamais vraiment réussi à s'intégrer pleinement dans un groupe. Il a un CV impressionnant mais ça donne justement plus une image de mercenaire qu'autre chose. Et vu que Candlemass est visiblement abonné aux changements de line-up, on ne sait pas combien de chanteurs auraient pu passer là dedans. Mais bon ne soyons pas mesquins, on a là un très bon chanteur qui va faire de l'excellent boulot en live (je l'ai déjà vu à l'œuvre avec Therion et ça calme) et qui devrait permettre au groupe de partir en beauté.


Murderworks
Août 2012


Conclusion
Le site officiel : www.candlemass.se