Le groupe
Biographie :

Branson Hollis est un groupe de rock / post-hardcore français formé au début de l’année 2009. Quelques mois plus tard, le groupe sort "Dyad", leur première demo enregistrée au Boss Hog Studio dans le nord de la France. L’année suivante, ils composent et enregistrent "Diving Suits Drying", un EP 5 titres sorti le 18 Octobre 2010. Durant cette période, le groupe réussi à rapidement s’imposer. Après avoir tourné en Europe et partagé la scène avec des groupes comme Devil Sold His Soul, La Dispute, Norma Jean ou Moving Mountains, Branson Hollis a écrit et vient de sortir son premier album. L’album a été enregistré aux Glow In The Dark Studios (Atlanta, Géorgie, Etats-Unis) par Matt McClellan, mixé par Matt Goldman et masterisé à New York City par Drew Lavyne. L’album est sorti le 20 Mai.

Discographie :

2009 : "Dyad" (Démo)
2010 : "Diving Suits Drying" (EP)
2013 : "The Unexpected Way Of Things"


Les chroniques


"The Unexpected Way Of Things"
Note : 17/20

Rencontrés il y a 3 ans au “Bring The Noise” de OÜI FM sur la péniche “Le Petit Bain” à Paris, les jeunes gens de Branson Hollis, spécialistes du post core / post rock, ne m’avaient pas laissé indifférent avec leur musique et l’ambiance avec lesquelles ils avaient rempli ce rafiot. Chouchous de la sélection FNAC à l’époque, le quintette a énormément travaillé pour sortir "The Unexpected Way Of Things", petite pépite (ou OVNI diront certains) de 12 titres, et c’est donc 3 ans plus tard que je me repenche sur le cas Branson Hollis. Enregistré au Glow In The Dark Studio  à Atlanta (Underoath, Copeland, As Cities Burn…) pendant un petit mois, le résultat est forcément à la hauteur niveau son, ce qui donne une dimension supplémentaire à l’univers déjà fort singulier du groupe. La particularité de ce combo réside dans son jeu à trois voix, intense et mélodique, au moins aussi passionnant que les compos en elles-mêmes. Fruit d’un travail harassant, mêlant avec brio les ambiances (et les références), avec un talent certain pour l’écriture, ce premier opus, ce petit poucet, a tout d’un grand. Incroyable mais vrai (et c’est peut-être dû au style de musique), il n’y a pas vraiment de morceau "en-dessous" des autres tant tout se fond bien en une seule et même œuvre, tel un voyage d’une petite heure. Des morceaux mélodiques au possible comme "The Good & Gone" me font dresser les poils dans la nuque alors que "Maunder‘s Tale", un tantinet plus énervé (et en duo avec Cory Brandan de Norma Jean, rien que ça) me pousserait vers des sentiments plus violents mais tout aussi passionés. Musiciens accomplis, les braves n’ont pas négligé l’instrumental, et c’est un assez bon "Stanislava", placé en presque fin d’album, qui vient apaiser les tensions avant de nous achever avec un "Zemlya Sannikova". En bref, un excellent premier album et un groupe à decouvrir pour tous les fans de "post-".


Byclown
Juin 2013




"Diving Suits Drying"
Note : 19/20

Très graphique et très métallique l’artwork de "Diving Suits Drying" inspire l’engrenage inébranlable d’une machinerie complexe. Et ça résume plutôt bien ce que Branson Hollis nous fait ressentir notamment en termes d’émotions. Bon allez, je vous l’avoue, je n’ai eu besoin que des 15 premières secondes de "Golden Apex" pour craquer sur ce CD. Tout d’abord sur ce chant mêlé à ces guitares tantôt clean tantôt rentre dedans mais toujours mélodiques. Ajoutez à ça une basse puissante et vous obtenez la recette de Branson Hollis à quelque chose près, leur créativité. Dès le premier morceau on prend conscience de la qualité d’un tel groupe, qui d’une manière ou d’une autre, nous touche. Passons à "Cloud Nine", où les distos prennent le pouvoir d’entrée de jeu. Le chant est percutant et les cris le sont encore plus. Les riffs sont accrocheurs et c’est presque énervant ! Le quatuor gère merveilleusement bien l’alternance entre ambiance post-hardcore et rock ce qui risque bien de convertir les adeptes d’un style à l’autre et ça marche dans les deux sens ! Après deux morceaux vous serez à n’en pas douter déjà conquis. Je sais je les couvre de fleurs ces quatre gars et ça risque pas de changer avec "The Jar" qui, toujours dans le même esprit, nous fait virevolter entre post-hardcore tranchant et rock harmonieux constamment appuyé par un couple basse-batterie énergique. "Visions Of Chandra" nous fait repartir en douceur pour finalement se perdre dans une voix de velours laissant place à de calmes distorsions. C’est tout simplement très réussi. Le cinquième des titres, qui est aussi le dernier est "New Colours, New Shapes" où le groupe est rejoint par Hendrick Gorecki de  Admiral’s Arms. On ne s’en lasse pas, le groupe est inspiré et les cinq titres méritent de vous suivre partout pour tourner en boucle. Ce groupe laisse présager le meilleur et c’est d’ailleurs ce qu’on leur souhaite car leur talent est indiscutable. Vivement leur prochaine galette !


Kévin
Mars 2011


Conclusion
L'interview : Le groupe

Le site officiel : www.bransonhollis.com