Le groupe
Biographie :

Formé en 2014 autour de Vic et Lou, Bloody Alchemy pose immédiatement les bases d’un thrash / death puissant. Ils peaufinent leurs compositions dans leur salle de répétition, en pleine campagne, dans une grange aménagée où les decibels ne gênent personne. Début 2015, Clément les rejoint et ils enrichissent leur répertoire et leur parc de guitares. A l’automne 2015, Lucas vient compléter l’effectif et ils se lancent alors dans le projet de sortir un EP autoproduit. Cet EP sort en Février 2016 accompagné de très bonnes chroniques et de quelques dates de concert sur Paris et banlieue. A l’été 2016, ils se consacrent à l’écriture de leur album, entre-coupée par des concerts pour fidéliser leur fan base et partager la scène avec des groupes de metal français. Au printemps 2017, les enregistrements de l’album sont terminés et démarre alors la phase de mixage et de mastering. Leur album "Kingdom Of Hatred" sort dans les bacs le 1er Octobre 2017. Début 2019, leur single "Kill The Tyrants" et son clip marquent l’entrée dans une période de composition avec un nouveau guitariste, Robin, pour leur second album "Reign Of Apathy" qui sortira le 25 Octobre 2019 chez M&O Music

Discographie :

2016 : "Insanity Chaos" (EP)
2017 : "Kingdom Of Hatred"
2019 : "Reign Of Apathy"


Les chroniques


"Reign Of Apathy"
Note : 17/20

En trois ans d’existence, Bloody Alchemy a pris un essor considérable. Initié par "Kingdom Of Hatred" en Octobre 2017, l’intérêt autour de la bande formée entre Essonne et Chartres n’a fait que croître. Alors, en Octobre 2019, je ne pouvais être que jouasse à l’idée de ruer mon tympan sur un second album de Bloody Alchemy. Bref, en trois mots, je dirais donc que loin de jouer les "Martyrs" "Alone" dans leur coin en ayant mis sur pause "Battlefield", les trois jeunes de Bloody Alchemy ont plutôt pondu une galette qui te fera headbanguer sur "Look What You’ve Done" et ramasser tes dents sur "We Strive Against" ou "Kill The Tyrants".

Première remarque, la typographie du groupe a évolué vers quelque chose de plus épineux, animal. Est-ce là un signe avant-coureur du son qui nous attend ? Dans le mille Emile ! Avec ce death voyage entre modernité et sensations “old school”, Bloody Alchemy s’autorise désormais quelques incursions thrash voire deathcore. Mais loin de blasphémer le genre avec ces dernières influences, Bloody Alchemy l’amène plutôt vers quelque chose plus cisaillé, vif et prenant ("No Justice No Peace", "No One Talks, Everyone Walks", "A Perpetual Process"). Notons d’ailleurs la participation de Max Otera (Mercyless) au véritable premier morceau de cet album, "Betray The Braves", après un "Message For The Apathetic" annonciateur de bien des choses. Par ses onze titres, "Reign Of Apathy" tisse un concept où le chaos se veut ambiant et la désolation cavalante. Après tout, l’introduction nous avait prévenu, ce monde se casse la gueule depuis pas mal de temps et fermer les yeux n’y changera pas grand-chose. Si ce n’est se priver d’un sens pour concentrer un autre, l’ouïe cette fois, sur un album de death metal méritant largement un petit détour.

L’alchimie sanglante sonne un second gros coup avec ce "Reign Of Apathy". Plus puissant et plus violent, ce second album force le respect et impose Bloody Alchemy comme de futurs incontournables de la scène death hexagonale. C’est gros, c’est gras et ça envoie du bois !


Rm.RCZ
Novembre 2019




"Kingdom Of Hatred"
Note : 18/20

J’aime les jolies histoires, j’aime entendre ou lire qu’un groupe est né d’une rencontre, d’une amitié, mais ce que j’aime par-dessus tout c’est lire qu’un groupe est une "affaire de famille", et aujourd’hui c’est un peu ça, les amis, une affaire de famille, puisque le groupe dont j’ai l’album entre les mains est né de l’amour de deux cousins fans de metal depuis leur enfance. Le groupe, c’est Bloody Alchemy, l’album (c’est leur premier) s’intitule "Kingdom Of Hatred" et voit le jour en totale indépendance sans l’aide de personne (quoique des fois l’aide…).

Pour les présenter, Bloody Alchemy c’est Vic à la guitare et au chant, Lou à la batterie, Clément à la guitare et aux chœurs et enfin Lucas à la basse et aux chœurs. Ce joli petit monde évolue dans un death / thrash sans concession qui fait beaucoup de bien par là où il passe. Lorsque j’ai eu ce premier opus entre les mains, pour dire vrai, j’étais ravi car je voyais un peu de partout qu'il faisait un bruit de tous les diables (par exemple album du mois chez nos confrères et amis de MusikÖ_Eye) et le chroniquer aujourd’hui est un vrai plaisir car autant vous le dire tout de suite, cet album est bon, très bon, excellent. 10 titres, un peu plus de 32 minutes de death / thrash somme toute technique, voilà à quoi vous devez vous attendre si vous décidez de vous pencher sur "Kingdom Of Hatred". C’est net, sans bavure, c’est bien produit (Frédéric Gervais, et le son claque à mort), bref, en France on a décidément pas de pétrole mais qu’est ce que l’on a comme putain de bons groupes, ça fait grandement plaisir. Franchement, si vous aimez le death et le thrash mais également les sonorités modernes, eh bien n’hésitez point, cela serait presque un pêché de passer à côté d’un tel disque. Vous ne connaissez pas, vous voulez découvrir ? Pas de panique, vous pouvez allez découvrir leur travail sur YouTube et les soutenir ensuite sur badncamp (le digipack est sympa de plus). Bref, vous l’avez compris, Bloody Alchemy nous offre avec ce premier album une excellente galette qui augure le meilleur pour le groupe.

En résumé, que dire à part que tout est simplement excellent, ah si j’allais oublier... Julien Truchan de Benighted est invité sur l’excellent "A World In Agony" et ce titre déchire tout…Comme l’album (mais ça, je l’ai déjà dit). Quoi ? Que dites-vous ? Excusez-moi, je crois que j’ai écouté de nombreuses fois ce disque trop fort !


Vince
Novembre 2017


Conclusion
Le site officiel : www.bloody-alchemy.fr