Le groupe
Biographie :

Black Knives est un groupe de metal hardcore toulousain dont le premier disque "The Rise" est sorti en Avril 2012, disponible via Useless Distribution. Plus qu’une simple punchline, c’est comme ça que le groupe considère chacun de ses titres et prestations live qui en plus de ça, est composé de cinq gars aussi là pour faire la fête. Le groupe n’est pas tout frais sorti des chaumières puisqu’il est formé de musiciens actifs dans la scène indépendante depuis de nombreuses années (ex-membres de 8Control) ayant déjà tourné à de nombreuses reprises en Europe au sein de différentes formations. Le 23 Mai le groupe a dévoilé son premier clip pour "A Big Part" réalisé par MBCmedia. Black Knives est d’ores et déjà supporté en endossé par Monster Energy Drink, Still Proud Clothing, Victory Skateshop et Inked Magazine. Depuis Juin 2012 la formation sillonne les routes européennes jouant sur différents festivals tels que Resurrection Fest (Espagne), Return To Strength Fest (Allemagne) ou NWO Fest (Belgique). Le groupe a ainsi déjà croisé la route de Converge, Agnostic Front, Hatebreed, Every Time I Die, Anti-Flag, Suicidal Tendencies, Devil Driver, Knuckledust et bien d’autres.

Discographie :

2012 : "The Rise" (EP)
2014 : "The Thirteenth Hour"


Les chroniques


"The Thirteenth Hour"
Note : 18/20

Tolosa ou Toulouse n'est pas seulement la ville rose, la ville étudiante que nous connaissons, la cité de l'espace ou la ville de rugby qui fait briller la France au niveau européen et international, c'est aussi et surtout la ville, la base de Black Knives qui nous présente aujourd'hui son premier album "The Thirteenth Hour" avec le soutien de Spook Records et Useless Pride Distribution. Autant vous l'avouer tout de suite, Black Knives va vous en mettre la tronche, son hardcore mélodique est une pure tuerie. Black Knives d'adresse aux fans de Hatebreed, des légendaires Madball ou encore Parkway Drive et Walls Of Jericho. Quand je vous le dis que vous allez en prendre non seulement plein la face mais également plein les oreilles ! Et que dire ? Pour un premier album, Black Knives réussit son coup... !

Pour les présenter, Black Knives c'est Eric Estrade au chant, Kevin Le Floch et Etienne Dumas au guitares, Thomas Pedotti à la basse et Bastien Lafaye à la batterie. "The Thirteenth Hour", c'est 11 titres de pur hardocre mélodique, explosif et puissant. Aucun temps, aucun répit, ça cogne, ça bastonne, il n'est vraiment pas étonnant qu'ils aient partagé la scène avec entre autres Agnostic Front, NOFX ou Suicidal Tendencies. Je ne sais pas si vous vous en êtes rendus compte mais les formations que je cite depuis le début de cette présentation ne sont que des légendes ! Black Knives jouit donc d'une grande reconnaissance de la part de ses pairs et nous livre, cerise sur le gâteau, un superbe premier album, ultra maîtrisé et inspiré. Si à cela se rajoute le fait que "The Thirteenth Hour" a été enregistré au Mirror Studio et masterisé par Alain Douches (qu'il est inutile de présenter, les amis) vous avez, je pense, tout compris ; "The Thirteenth Hour" est une petite bombe. Il ne serait pas étonnant que la formation toulousaine devienne une référence du genre chez nous et, espérons-le, mondialement. Côté zic, ça envoie sévère, il faut être honnête, et ça démarre très fort avec "Nothing Lasts Forever", pour le reste Black Knives déroule à merveille sa partition, son jeu. Black Knives s'est même payé le luxe d'inviter des figures telles que Sam Croker d'Antagonist sur le titre "A Moving Force In The Shadow", Joey Kenney de Pay No Respect sur le titre "Drop The Shit" et Sam Blaze sur "This Is Only A Begining". 11 titres, 11 brûlots. "The Thirteenth Hour" est un album plaisant, qui se laisse écouter tout seul sans sourciller. Il est bon d'observer quand même qu'en France on a des formations qui dépotent tout sur leur passage et qui bénéficient d'une grosse valeur ajoutée ; l'album étant de plus disponible quasiment dans le monde entier grâce aux jeux de réseaux. Que demander de plus... ?

Vous pouvez vous rendre compte de l'énorme potentiel de Black Knives via le clip de "Take The best" sur YouTube, "Badaboum !" dans ta face, amigo ! Et si ensuite vous en avez envie (et si vous êtes encore en vie), un petit tour sur la boutique afin de les soutenir. En conclusion, je dirais que "The Thirteenth Hour" est une grosse surprise, doublée d'un album de qualité asséné par un groupe qui en veut, qui s'arrache et qui se trouve être au top de sa forme. Un super premier album qui augure le meilleur pour la suite.


Vince
Décembre 2014




"The Rise"
Note : 16/20

Après une brève introduction je sens déjà l’odeur de la bière chaude, réchauffée par cette masse de personnes en agitation, elle-même responsable de cette même bière chaude renversée un peu partout par terre et qui rend le sol tantôt collant, tantôt glissant.

C’est ce flashback de mes derniers concerts de hardcore qui me vient en tête quand Black Knives livre le premier morceau de cette galette intitulé "The Big Part". Une première approche extrêmement positive donc, pour ce groupe qui me replonge allègrement dans mes intenses années hardcore où certes, on aimait que ça envoie du bois, mais pas n’importe comment ! Ce premier morceau peut-être une bonne approche du groupe c’est pourquoi vous pouvez en découvrir le clip sur la toile. Quatre morceaux pour quatorze petites minutes de musique c’est peu, mais quand la qualité est privilégiée sur la quantité on ne peut trop rien dire. On poursuit donc avec "35 Minutes" une piste plus rapide puis très lourde, qui vous tabasse comme si vous étiez une vulgaire part de flan maison (oui oui c’est important). Les chœurs typiquement HxC sont intelligemment posés (c’est ni trop ni trop peu) et en règle générale le mixage est propre avec un enregistrement de qualité. Après d’autres spoken words c’est "Won’t Change" qui s’enflamme. La ligne directrice reste la même (comme assez régulièrement dans le style) mais les riffs sont vibrants et la rythmique enthousiasmante. Concrètement, ça donne envie de secouer la tête à côté de lampes d’amplis devenues rouge vif jusqu’à ce que la bouche sèche et que le t-shirt collé au dos par la sueur ne soit le signal du pause bière. Pas de surprise non plus avec l’arrivée de "Complain" mais le plaisir reste intact et notons tout de même un passage vocal en clair plutôt parlé qui octroie une petite touche old-school à la musique des Toulousains.

Simple, efficace, travaillé intelligemment, bien enregistré, ce "The Rise" à des sacrés atouts à faire valoir et je ne pense pas être à côté de la plaque quand je me dis que Black Knives c’est à déguster en concert au milieu d’un circle pit prêt à bouffer des gens. Les gars vous montez quand en Normandie ?


Kévin
Septembre 2012


Conclusion
Le site officiel : www.weareblackknives.com