Le groupe
Biographie :

Big Rush est né en Octobre 2007 de la rencontre de quatre musiciens, deux guitaristes, un bassiste et un batteur. Ils ont tous un vécu musical différent allant de groupes rock-blues à rock. C'est le stoner qui les rallient avec certes des influences communes inspirées par Queens Of The Stone Age, Guns N' Roses, Tool, A Perfect Circle, mais de toutes ces différences est née leur singularité. Si la langue Anglaise est appropriée à leur musique puissante mais pas violente, la langue Française convient parfaitement à des textes percutants et millimétrés. Manu, bassiste, est aussi le chanteur de Big Rush, Philippe, guitariste, prend la relève sur les textes de son crû, Jo guitariste, Bertrand, (ex claviériste), commence une nouvelle carrière en tant que batteur. Un premier opus de 17 titres dès Avril 2009. En Juin 2009, Jeremy quitte le groupe et Jo intègre Big Rush. Le changement de line-up marquera une nouvelle ère pour Big Rush. Du stoner au heavy metal, tout en passant par le rock US, le groupe attaque la composition de son deuxième album autour de riffs de guitares puissants, reposant sur une basse / batterie structuré voire déstructuré, se créant un univers propre à eux. En parallèle, pendant l’été 2010, Philippe va améliorer son jeu de guitare en Suède avec Mattias "IA" Eklundh (Freak Kitchen), quelques morceaux démo du futur album en poche. Il rencontre le guitariste Brésilien du groupe Rei Lagarto , Ivan Melo, à qui il propose de figurer sur 2 remixes du futur album. Juin 2011, sortie de "Sound Of Rebirth".

Discographie :

2009 : "Big Rush"
2011 : "Sound Of Rebirth"


Les chroniques


"Sound Of Rebirth"
Note : 17/20

Voici le nouvel album de Big Rush, tout fraîchement arrivé ! Un visuel CD toujours soigné, bravo, ça fait toujours plaisir. Bon autant vous le dire tout de suite, si vous voulez écouter Big Rush pour faire une séance Yoga ou sieste, faut oublier de suite ! Ca arrache sévère ! Le groupe a pris un virage plus puissant que le précédent album. Les riffs encore plus destructeurs, un son plus abouti et le niveau a monté d’un cran. Les titres proposent une structure variée, le son de la voix est davantage à sa place que sur le premier album. L’ensemble est varié mais toujours sans répit et en puissance.

30 secondes d’intro avec des chœurs et violons avant de lancer l’artillerie lourde. C’est parti pour "Dexter" qui affiche la couleur direct avec un riff à la BLS, s’orientant vers du vocal dans un esprit progressif à la Dream Theater, il en sera de même sur les titres "The Girl Who Killed You" et "Awake". Une bien belle mise en bouche, le titre "The Girl Who Killed You" est également en bonus track avec un featuring excellentissime de Ivan Melo (Ca va, tranquille ! On se fait pas chier chez les Big Rush…. Ivan Melo quoi !!!). "Don’t Fall Asleep", "Failed Romance" et "With Draw Into Shell" nous infligent une correction, une fusion entre Black Stone Cherry et le côté aérien vocal d’Alice In Chains, des solos bien placés de part et d’autre. "The World Is Not A Good Place To Be" en quatrième sur le CD met une accélération sur cet album qui n’en manquait pas mais du coup j’ai un début de torticolis à force de bouger la tête. Le riff principal de ce titre m’a fait penser à la fin d'un titre de Muse quand ils partent en vrille maîtrisée, le tout additionné de la folie QOTSA. Un super titre ! "Power Ballad", mon préféré de "Sound Of Rebirth", ouvre avec une magnifique intro acoustique / darbouka laissant un riff à la Incubus enragé, un son compact à la Lodestar et une énergie Toolienne, un solo en slide très bien pensé. "Run Away" ouvre une autre perspective avec son rythme syncopé du couplet, un subtil mélange de voix sur le refrain façon Killswitch Engage et ce côté planant puissant digne d’un violent Perfect Circle. Vient ensuite "Bankster" à la démesure de QOTSA, ça sonne un peu plus stoner garage avec un soupçon de "Battery" de Metallica pour le speed du titre et une voix à la BLS. "Kill Is A Kiss" propose un son plus grungy-metal avec un riff d’intro aussi groovy et dévastateur qu’un bon Silverchair ou Limp Bizkit, aïe mon cou…

Enfin la claque final avec "Try" qui met un terme à ce concentré d’adrenaline. Les 2 titres en bonus sont la cerise sur le gâteau, un régal auditif avec un featuring d’exception d’Ivan Melo. Un excellent album concentré d’énergie, un niveau de technicité et de puissance guitaristique très haut placé. Merci.


Unam
Juillet 2011




"Big Rush"
Note : 15/20

Un visuel de pochette attractif de Christophe Benouadah, une photo du groupe soignée ça fait toujours plaisir. Passons à la musique et les 17 morceaux de ce premier opus. Le risque est toujours grand d’enregistrer autant de titres pour qu’ils puissent tous être efficaces sans lassitude pour l’auditeur. Pour ma part j’ai apprécié les titres "Reciprocity", qui serait un Lenny Kravitz très énervé, "In The Death Raw" et "Resistance" pour l’univers Alice In Chains, "Les Mains Du Bon Dieu" proche d’un Matmatah, là aussi énervé, "On My Own" et "Coming Soon" ambiance Tool, A Perfect Circle, et mes préférés dans la verve de Queens Of The Stone Age : "I Won" et "Instant Messages", du bon son bien stoner ! Un album assez varié qui ne lasse pas, le niveau musical est excellent, les riffs d’intro fortement redoutables. Seul bémol sur la voix qui manque des fois d’intensité vis-à-vis des titres très puissants, peut-être une question de mixage qui met plus en avant l’instrumental, mais l’énergie est là et bien là et c’est bien ça le principal.


Unam
Décembre 2009


Conclusion
Le site officiel : bigrush.free.fr