Le groupe
Biographie :

Beneath est un groupe de brutal death metal islandais formé en 2007 et actuellement composé de : Gísli Rúnar Guðmundsson (basse / Diabolus), Ragnar Sverrisson (batterie / Atrum, Azoic, ex-Vetur, ex-Ophidian I, ex-Svartidauði, ex-Valkyrja, ex-Diabolus, ex-Withered), Unnar Sigurðsson (guitare / ex-Changer, ex-Ophidian I), Jóhann Ingi Sigurðsson (guitare / ex-Changer) et Benedikt Natanael Bjarnason (chant / Azoic, Offerings). Beneath est signé chez Unique Leader Records chez qui sont sortis les albums "Enslaved By Fear" en 2012 et "The Barren Throne" en Avril 2014.

Discographie :

2010 : "Hollow Empty Void" (EP)
2012 : "Enslaved By Fear"
2014 : "The Barren Throne"


La chronique


Bjôrk ??? Non !! Un volcan ? En quelque sorte... Ah ! C’est l’Eljlafiotte (sic) alors !! Non, c’est Beneath !! Bah je ne connais pas… mais il faut que j’écoute ça car du brutal death islandais, ça peut être intéressant ! Commençons donc par la cover art grandiose, un vrai petit bijou. Leur bio est ultra complète et en islandais, non je déconne. J’y apprends donc que c’est un nouveau line-up et surtout un nouveau chanteur sur ce skeud. Hop, ça commence à la guitare sèche, comme beaucoup de skeuds chiants.

"Depleted Kingdom", le premier titre, est surprenant, car c’est du gros niveau et du ultra rapide. Tiens, tiens... Côté production, la batterie est produite à merveille, car même dans les blasts hallucinants de vitesse, elle ne montre pas une seule faiblesse. Tout est bien léché on va dire et techniquement de haut vol. Bien sûr c’est du brutal death moderne avec une prod' moderne, on pourrait se dire que c’est le énième groupe qui propose ça, depuis que Hate Eternal a ouvert la brèche. Ceci dit et à la différence près que Beneath nous vient d’Islande et que la qualité est belle et bien présente. La vélocité du batteur me laisse pantois car on dirait que c’est un gosse qui joue, il ne doit pas être bien vieux… c’est pour dire qu’il a encore une marge de progression immense devant lui. Beneath affiche au compteur pas mal de concerts, j’en ai regardés un peu sur le net, ça défouraille sévèrement ! Un album de brutal death qui dure 53 minutes peut foutre les boules si l’inspiration n’est pas au rendez vous. C’est clair que je pourrais faire une chronique sur les details techniques utilisés à la guitare et à la batterie, ça aiderait à meubler quand un skeud est moyen, mais moi quand je lis une chro, je n’ai pas envie de me faire chier à lire que le gratteux abuse du tremolo picking, ce qui est la base dans le style. Revenons aux moutons islandais qui ne font pas dans la dentelle et dont le niveau se trouve bien bien haut, tout en au du "Elijahestunetafiotte", leur célèbre volcan. 53 minutes d’alternance de titres ultra rapides et de titres bien plus lents et extrêmement techniques sans tomber dans le "technical brutal death". "Sovereign Carnal Passion" et "Putrid Seed Of Affection" retiennent plus particulièrement mon attention car on frôle l’ultra violence ainsi que les limites de l’avion à réaction tellement ça poutre.

Bref, vous allez les tenir ces 53 minutes ?? Oui, largement, car les compos sont variées, bien produites, le chant est bon. A noter que "Sky Burial", le septième morceau de l’album, est complètement diffèrent des autres, il part dans quelques chose de plus expérimental, sans dénoter le moins du monde avec le reste de l’album. Largement au-dessus de la moyenne, le but de Beneath est plus qu’a atteint, même si je ne me suis pas roulé le cul par terre, je n’ai ressenti aucun lassitude sur les 53 minutes du skeud, ce qui prouve bien que le brutal death islandais vient d’entrer en irruption et que le reste du monde n’a qu’à bien se tenir. Great album !!!


Davidnonoise
Mai 2014


Conclusion
Note : 16/20

Le site officiel : www.beneath.is