Composé de six titres, le premier album de Bathsheba nommé "Servus" ne nous emmène hélas pas bien loin. En effet, les Belges n'ont pas réussi à nous convaincre à cause d'une musique peu intéressante.

Tout commence par "Conjuration Of Fire" qui est contemplatif, à la limite du funeral doom. Le souci, c'est que c'est bien trop linéaire et répétitif, avec un gros manque de profondeur. Ça s'écoute mais ça ne fonctionne pas car rien n'est transcendant. Ensuite, on passe à "Ain Soph", un morceau plus couillu avec un côté plus black metal et qui apporte plus de hargne, avec des parties de cuivre qui créent la surprise. Par contre, les passages de scream de la chanteuse sont bien moins crédibles et c'est dommage. D'ailleurs, tout au long de l'écoute, on se rend compte que dès qu'elle s'éloigne de son chant clair plutôt passable pour aller vers d'autres modulations, c'est surjoué. C'est le cas notamment dans "Demon 13" et c'est encore plus énervant car du côté musical c'est le désert. On passe également un long moment avec "Manifest" où il ne se passe rien pendant les 10 minutes que dure le morceau. "The Sleeplees Gods" est un poil plus accrocheur et "I, At End Of Everything" n'a rien de folichon.

Autant dire que c'est loin d'etre une réussite. On a un album sans âme et bien fade !