"Barback"
Note : 14,5/20
Voilà un digipack qui laise légèrement pantois. Un peu à la croisée d'une affiche de film fantastique dont le héros flirterait dangereusement avec un Lucifer aux allures de vachette tout droit sorti de l'armure d'or du taureau dans Saint Seya, il est troublant ce visu. Côté zic, les Angevins donnent du hardcore post-apocalyptique. Violence et double pédale semblent être les mots d'ordre du combo qui ne fait pas dans la dentelle. Le chant en Français est, le plus honnêtement possible, hyper bienvenu mais malheureusement parfois incompréhensible, en revanche, je ne peux que saluer et soutenir cette ligne directrice. Du coup, les textes n'ont pas des sujets très originaux, sont simplement écrits ce qui a le mérite de les rendre accrocheurs et vindicatifs. Sinon, c'est bien à contre-courant que le groupe distille sa hargne, dans le sens où, malgré un son moderne, Barback donne le heavy-thrash-metalcore old school. Et dans le fait, et bien, on a déjà fait le tour de la question depuis longtemps et quelques milliers de skeuds même. Mais peu importe, l'originalité n'est pas toujours gage de qualité et inversement pour le déjà vu (ici entendu). Ici, nous dirons simplement que les Angevins sont efficaces, mais cet album risque de se noyer au milieu des larmes de l'océan versées par ses frères de style. Un album qui ravira les puristes, certainement, bien en place, efficace, mais qui ne fera sûrement pas un très grand bonhomme de chemin (sauf peut être grâce au ravage de l'excellent "Ego"). Puisse Lucifer faire en sorte que je me trompe...
"Barback"
Note : 17/20
Dans notre beau pays, gouverné je sais pas comment, mais beau pays quand même, nous avons de très bon groupes. Surtout dans le metal. Et dans ces très bons groupes, il y en a de connus, et il y en a de pas connus. Et nombre de ceux figurant parmi les inconnus méritent largement de sortir de l’ombre pour venir renouveller des styles, botter l’arrière train de certains groupes qui, eux, auraient mieux fait de rester dans l’ombre, ou tout simplement pour proposer quelque chose de nouveau. Oui mais quel est le rapport avec Barback me demanderez-vous ? Et bien Barback est un de ces groupes. Barback nous propose parmi ces 4 titres figurant sur sa dernière pré-prod, 4 bijoux de thrash-death massif, moderne et surtout vachement bien inspiré. Outre les paroles en Français qui ne gâchent rien, la voix puissante et le méga son de la production, les guitares sont énormes et la batterie au top du blast. Il n’y a aucune concession musicale, Barback sait où il veut aller et il y va tête la première, toujours avec de super compos, un fort esprit death et une vitalité implacable. L’énergie qui suinte de ces 4 titres est communicative du début à la fin. Pour ceux qui aiment le meilleur de Gojira et de No Return.
"Le L'Ac Aux 6 DS"
Note : 13/20
Barback, à ne pas confondre avec Les Ogres De Barback, nous propose son premier maxi 6 titres enregistré en studio à Paris. J'aurais envie de commencer par dire bravo à leur dessinateur et à leur graphiste qui ont créé tout un univers autour du CD et le résultal est très réussi. Sur le plan musical, ce maxi bénéficie d'un son correct pour une première production. Barback fait dans la grosse fusion, un fusion pêchue et rentre-dedans appuyée par des textes en Français et un chant agressif. On pense forcément à Reuno de Lofofora mais on n'est pas exactement dans le même registre, on est plus dans le guttural et le crillard ici. Les compos sont assez diversifiées, on ne s'ennuie donc jamais, les passages sont tantôt percutants façon fusion / hardcore, tantôt plus mélodiques avec des petits solos bien exécutés. "L'Or Du Sang" illustre à merveille cette impression, le morceau se termine sur un joli solo, ce qui d'autant plus appréciable étant donné que les solos ont tendance à disparaître dans le metal moderne. D'autres morceau comme "Maria" sont plus axé néo-hardcore, c'est à dire tandance actuelle, mais Barback tire son épingle du jeu avec un bon jeu de guitare qui apporte une dimension un peu plus aérienne, comme la fin de "Seul". Certains points sont encore à améliorer, le chant est un peu en retrait parfois mais tout ceci devrait rapidement rentrer dans l'ordre.
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