Le groupe
Biographie :

Avatar est un groupe suédois de death metal mélodique, devenu plus tard rock / metal alternatif, formé en 2001 et actuellement composé de : Johannes Eckerström (chant), John Alfredsson (batterie), Jonas Jarlsby (guitare), Tim Öhrström (guitare) et Henrik Sandelin (basse). Avatar joue plusieurs genres, notamment du death metal mélodique, du groove metal, du heavy metal ainsi que du hard rock. Après trois premiers albums sortis en 2006, 2007 et 2009, "Black Waltz" voit le jour en Janvier 2012 sur Sony Music / Gain / E1 Music. Deux ans plus tard et après avoir tourné avec Avenged Sevenfold, l'album "Hail The Apocalypse" sort en Mai 2014 chez Gain Music. L'album suivant, "Feathers & Flesh", sort en Mai 2016 chez Another Century. "Avatar Country" sort le 12 Janvier 2018 chez Century Media. "Hunter Gatherer" sort le 7 Août 2020. "Dance Devil Dance" sort le 17 Février 2023 chez Black Waltz Records.

Discographie :

2006 : "Thoughts Of No Tomorrow"
2007 : "Schlacht"
2009 : "Avatar"
2012 : "Black Waltz"
2014 : "Hail The Apocalypse"
2016 : "Feathers & Flesh"
2018 : "Avatar Country"
2020 : "Hunter Gatherer"
2023 : "Dance Devil Dance"


Les chroniques


"Dance Devil Dance"
Note : 17/20

En me préparant pour faire cette chronique, j’ai revisité les deux dernières que j’avais écrites, une en 2016 et l’autre en 2020. Celles-ci m’avaient permis de suivre la progression du groupe, et force est de constater que j’étais plutôt dans un état euphorique à l’écriture de ces deux textes. Quand est-il donc maintenant, le groupe présentant son tout nouvel album, neuvième en carrière ? Si l’on se fie au texte accompagnant la promotion de l’album, disons que l’on devrait avoir droit au "meilleur" album du groupe selon eux.

"Dance Devil Dance" démarre plutôt lentement, au contraire des derniers albums du groupe. C’est plutôt à la venue de "Valley Of Disease" que les hostilités débutent vraiment. Sans être une pièce réellement rapide, la puissance des guitares combinée aux agressifs growls détone des deux premières pièces en ouverture, plus proche du hard rock déjanté que du death. Avatar n’est pas reconnu pour faire dans la simplicité, et sans pour autant défoncer le plafond de l’originalité, disons que de débuter une pièce avec des samples de mouettes et poursuivre dans un morceau aux influences Red Hot Chili Peppers, il faut quand même savoir oser.

Nous ne sommes pas à une surprise près avec Avatar. Que ce soit le death / thrash moderne de "Do You Feel In Control?" ou bien l’introduction BeachBoysienne de "Gotta Wanna Riot" (oui, vous avez bien lu) qui se poursuit dans une version apocalyptique de The Offspring, Avatar n’aime clairement pas le confort de la simplicité. Et que dire des influences Volbeatiennes sur "Hazmat Suit" ? Les exemples fusent de partout, et je m’en permets une dernière pour ceux qui n’auraient pas encore saisi le topo. "The Dirt I’m Buried In" propose de son côté un espèce de rock funk débridé, qui vient encore plus détonner avec le reste de l’album.

Cela pourrait paraître pour certains plutôt débridé et sans ligne directrice, frappant dans tous les sens. Pourtant, je me joins à eux puisque je ne cesse de crier à tout vent, chroniques après chroniques, du manque flagrant d’originalité dans le monde du metal. Face à ce constat, je me verrais mal me plaindre de la folie derrière "Dance Devil Dance".

On peut donc qualifier le dernier album d’Avatar de néo-rock-death-thrash-black-funk-techno-elvis-metal. C’est ridicule, je le concède, mais dans le bon sens du terme, cela s’avère la meilleure façon de vous convaincre de l’originalité du groupe.


Mathieu
Mars 2023




"Hunter Gatherer"
Note : 17/20

Et si Avenged Sevenfold avait poursuivi sur sa lancée suite à "Waking The Fallen" plutôt que de se tourner vers le metal populaire, qui sait ce qu’ils seraient devenus ? Cette drôle d’entrée en la matière ne se veut pas une comparaison entre Avatar et A7X mais plutôt un questionnement légitime tellement parfois lors de l’écoute d'"Hunter Gatherer" j’avais l’impression d’être face à véritable suite logique de "Waking The Fallen".

La comparaison s’arrête là par contre car Avatar est une espèce à part entière. Nous offrant ici leur huitième album en carrière, le groupe ne perd pas de temps pour afficher ses couleurs. Aucune introduction inutile ici, nous allons directement au vif du sujet. "Silence In The Age Of The Apes" se veut un véritable hymne ultra puissant au death metal technique. La production est solide et tranchante, et on ne pourrait demander mieux comme mise en bouche pour un album de la trempe de "Hunter Gatherer". Malgré tout, la pièce se veut plutôt traditionnelle dans son approche et c’est avec la suivante, "Colossus", que nous découvrons le véritable visage d’Avatar. Ce morceau éclectique s’éloigne justement du death metal habituel et penche plutôt du côté d’un Psychotic Waltz sur la caféine.

J’avais eu la chance de faire la critique en 2016 de leur excellent album "Feathers And Flesh". Cet album m’avait marqué au point que je le déclarais album de l’année à l’époque. J’y avais particulièrement aimé la folie débridée, et c’est ce qui se poursuit sur "Hunter Gatherer". Quoique prenant moins de risques peut-être, une pièce comme "A Secret Door", avec ses sifflements en guise d’intro, ses couplets aux voix claires et ses refrains complètement déjantés, témoigne de la variété présente sur "Hunter Gatherer". Pour une rare fois, l’on peut prétendre avoir ici affaire à un album fort original, Avatar démontrant un réel souci de composer des pièces variées, cousues d’un fil directeur certes, mais en portant toujours une attention particulière aux détails, aux arrangements. On ne s’ennuie jamais sur "Hunter Gatherer", ne sachant jamais ce qui nous attend au détour.

M’avancerai-je à nouveau pour déclarer "Hunter Gatherer" album de l’année 2020 ? L’on peut d’ores et déjà déclarer cette année comme plutôt "étrange" alors je ne m'avancerai pas cette fois. Par contre, pour tous ceux qui, comme moi, se veulent les policiers de la sacro-sainte originalité en musique, il serait difficile d’accuser Avatar de faire dans la facilité.


Mathieu
Août 2020




"Avatar Country"
Note : 16/20

Avatar est de retour ! Vive Avatar ! Ou devrais-je dire "Vive le roi !", car ce nouvel opus est entièrement axé autour du personnage exubérant qui semble adoré par son peuple : le roi du pays d'Avatar. D'ailleurs, les dix morceaux ont pour point commun notoire de tous comporter le mot "king" dans leur titre.

On commence ainsi au son des trompettes avec des voix qui s'élèvent pour célébrer le roi et ses chevaliers en armures chatoyantes... Après cette courte et pompeuse introduction, on enchaîne sur le premier véritable morceau avec "Legend Of The King". Toujours prêt à surprendre ses auditeurs, le groupe nous propose ici une sorte de power metal à la croisée de DragonForce, Edguy et HammerFall, avec des mélodies de guitare grandioses envoyées à fond la caisse. Le rendu est très virtuose et bougrement jouissif ! On sent que le groupe s'amuse avec les clichés du genre pour notre plus grand plaisir. Bien sûr, Avatar reste Avatar et continue de mélanger les styles en intégrant, par exemple, des passages plus violents avec du chant extrême. Pour une durée qui dépasse les huit minutes, ce "Legend Of The King" propose un excellent début d'album.

On change ensuite complètement de style avec "The King Welcomes You To Avatar Country" qui propose une sorte de country / hard rock / blues délirant. Après avoir joué les Tobias Sammet sur le morceau précédent, Johannes Eckerström nous balance ici quelques cris aigus à la ACDC ; ce garçon n'a toujours pas fini de nous surprendre ! Malgré un côté entêtant et un excellent solo, le morceau s'avère tout de même un peu plat. Le groupe nous réveille alors avec le puissant "King's Harvest" qui s'avère être le titre le plus sombre et violent de l'album. Avec sa basse claquante, ses rythmiques lourdes et son chant qui alterne entre voix extrême et mélodique, on retrouve ici des sonorités très néo metal pour un morceau court et percutant.

Vous l'aurez compris, tout en restant focalisé sur un personnage central, le groupe ne cesse de surprendre l'auditeur en s'amusant à varier inlassablement les registres musicaux. Pour ce septième album, on sent que les cinq Suédois se font plaisir. Dans la deuxième moitié, nous avons même droit à un petit interlude humoristique avec "The King Speaks". On peut y entendre une allocution absurde du roi qui fait part à ses sujets d'informations majeures concernant son hygiène corporelle et ses problèmes de constipation... Ce discours est clôturé par des feux d'artifices sous les vivats de la foule.

Après d'autres chansons toujours aussi variées, l'album se termine par deux morceaux instrumentaux appelées "Silent Songs Of The King". Le premier propose une musique assez légère et onirique très joliment intitulée "Winter Comes When The King Dreams Of Snow", tandis que le deuxième s'avère plus typé death mélodique à la In Flames ou à la Dark Tranquillity.

Au final, "Avatar Country" est un album inspiré, imaginatif et très divertissant. On ne tient pas là le chef d’œuvre du siècle mais on sent que le groupe est toujours en grande forme et qu'il s'amuse peut-être plus que jamais. On attend surtout de voir quels nouveaux délires scéniques il inspirera. Car si le groupe est très bon en studio, c'est pourtant en concert qu'il excelle le plus avec un sens du show quasiment inégalé par les autres formations actuelles. Alors, ne ratez pas leur tournée et munissez-vous de votre ticket d'entrée pour une excursion inoubliable au pays d'Avatar !


Zemurion
Janvier 2018




"Feathers & Flesh"
Note : 19/20

Tout groupe connaît ses heures de gloire tôt ou tard au cours de sa carrière, et propose au public "L’ALBUM" auquel le reste de son parcours sera à jamais comparé. Que l’on pense à Pain Of Salvation ("Remedy Lane"), Green Day ("American Idiot"), My Chemical Romance ("The Black Parade"), Fates Warning ("A Pleasant Shade Of Grey"), System Of A Down ("Mesmerize" et "Hypnotize"), voire même The Who ("Tommy") et Pink Floyd ("The Wall") pour ne nommer que ceux-ci, vient le jour où les éléments sont parfaitement alignés pour permettre à un groupe, à une période donnée, de sortir l’album concept de sa vie. Avatar existe sur la scène metal depuis 2001, et, au dire de leur biographie, a développé en 2012 ses propres son et voix. Le tout fut encore plus raffiné en 2014 et 2016 marque donc la sortie de ce "Feathers & Flesh", album concept nous relatant l’histoire d’un hibou qui part en guerre pour tenter d’empêcher le soleil de se lever… rien de moins… et le résultat n’en est pas moins fort impressionnant !

Musicalement, et ma note finale en témoigne, nous sommes dans une classe à part. Je ne me rappelle plus la fois où un album m'a fait autant d'effet. Cet état de grâce n'arrive pas souvent et il m'est arrivé par le passé de vivre la même situation lors de l'écoute de "Mercy Falls" de Seventh Wonder ou bien "The Human Equation" d'Ayreon. Le groupe tire partout à la fois et pourtant, la cohésion est au rendez-vous. C’est dire combien Avatar est confiant dans ce qu’il entreprend. Que l’on ait affaire à une intro proche du rock "vieux Genesis", à des passages purement metal à la Avenged Sevenfold  (oui monsieur, dans les mêmes 2:00 d’introduction) ou bien au début fracassant de "House Of Eternal Hunt" qui nous fait immédiatement penser à Wuthering Heights (le groupe, pas la chanson…), les membres du groupe n’ont pas froid aux yeux et assument pleinement l’audace qui les poussent à se surpasser sur ce magistral album.

Vocalement, Johannes Eckerström est dans une classe à part. Là où certains maîtriseront les chants clairs et plus agressifs, Eckerström parvient à tirer son épingle du jeu autant dans les moments plus calmes que dans les parties violentes, comme en témoigne sa performance dans l’excellent heavy mi-tempo "The Eagle Has Landed". Il y aura sans doute parmi vous des auditeurs qui ne manqueront pas de faire remarquer la ressemblance sonore du groupe avec System Of A Down. Tout à fait normal lorsque l’on sait qui se trouvait derrière les commandes pour l’enregistrement de l’album. En effet, Avatar a fait appel à nul autre que Sylvia Massy pour la production de ce disque. Je trouve fort intéressant de retrouver une femme comme productrice et ingénieur de son. Il me semble que cela soit plutôt rare.

Sans faire dans le metal progressif tordu et ennuyeux, complexe sans personnalité, Avatar présente plutôt un visage aux multiples facettes, un personnage aux diverses émotions, facteur plus qu’important je crois lorsque l’on s’attaque à un projet imposant comme un album concept.

Je peux sans l’ombre d’un doute avancer que je tiens entre mes mains (et mes oreilles) mon album de l’année 2016. Je connais les risques de déclarer aussi tôt mes intentions, mais je me rappellerai toujours avoir, malgré que nous étions en Mars 2001, avoir tenu le bout jusqu’à la fin en déclarant "Tower Of Avarice" de Zero Hou comme mon album de l’année. Mêmes impressions, même effet, c’est ce qu’Avatar aura réussi en 2016 à me faire vivre avec cet excellent "Feathers & Flesh". À vous maintenant de faire le saut et d’y aller de votre propre opinion. Soyez sans crainte, je (humblement…) me trompe rarement…


Mathieu
Mai 2016




"Hail The Apocalypse"
Note : 15/20

Il semblerait que la Suède continue à nous inonder de ses skeuds de metal toujours aussi bons les uns que les autres, et je ne vais pas m’en plaindre ! Aujourd’hui à l’honneur, "Hail The Apocalypse", le dernier opus tout à fait remarquable des jeunes gens d’Avatar (rien à voir avec le film de Cameron fort heureusement), qui ont pris pour emblème, depuis déjà un petit bout de temps, un clown des plus malsains (me rappelant étrangement celui de nos chers compatriotes de Trepalium). Malgré leurs 4 premiers essais pourtant bons, les enragés se sont surtout fait remarquer il y a quelques mois en ouverture de la tournée européenne des "Arènes" (toutes complètes, s’il vous plaît) des Américains dans le vent de Avenged Sevenfold, ou A7X pour les puristes, qui les ont eux-mêmes choisi pour assurer le job d’ouverture aux côtés des 5FDP (Five Finger Death Punch qui eux aussi commencent à vraiment bien marché chez nous).

Visuel fort sur scène comme dans les clips (je vous recommande le clip du single du dernier album éponyme, savamment inspiré du travail de Charlie Chaplin et Georges Méliès), cet album offre un côté bien plus mature, éclectique et inspiré que ses grands frères et ce pour mon plus grand plaisir. Aussi, si l’on attaque par un "Hail The Apocalypse" tout juste énorme au niveau de la compo, avec ses deux "main" riffs soit à la Whammy Bar, soit "orientalisé"(au choix), avec une grosse basse rappelant la puissance de Korn et un texte noir pro-apocalyptique qui donne le ton de l’album, on retombe sur quelque chose de plus évident avec le second titre "What I Don’t Know" qui ne perd pourtant rien de sa puissance que ce soit au niveau des instruments et aussi et surtout de la voix (qui sait pour l’occasion se faire claire). Caractérisé par la presse comme un mélange entre Rammstein, SOAD et Alice Cooper, le groupe, qui pourtant n’assume pas forcement ses influences, nous en donne les grandes lignes, en témoigne l’intro de "Death Of Sound" qui fera plaisir aux fans de Daron Malakian (le reste du titre se situant entre death metal technique et chant clair) et aux amoureux de musique barrée avec des solos pas dégueulasses du tout. Du côté des influences Rammstein, on retombe sur ses pattes avec "Vulture Fly" (idem pour "Bloody Angel"), clairement inséré dans un style indus mais avec toujours cette manière de faire propre au groupe, à savoir relativement technique, avec des grosses parties techniques et qui sentent bon les gammes jazzy. Ce jeune groupe détient décidement un réel son, propre à lui, sachant marier avec style les influences de groupes relativement commerciaux avec leur univers clownesque ("Puppet Show"), apocalyptique, technique et loin d’être mauvais !

Petite déception, la première certainement avec "Tsar bomba" avec un "main" riff qui ressemble vraiment trop à celui de "Hail The Apocalypse". Dommage que cette orgie créative soit un peu inégale entre les morceaux ; il n'en reste pourtant pas moins que ce titre est efficace malgré son côté répétitif. Histoire de clôturer cet album en beauté et en douceur, le combo a opté pour la case "reprise" avec un travail intéressant sur la chanson de Nirvana "Something In The Way" avant d’enchaîner sur "Tower", une des chansons les plus calmes de la galette sur fond de musique electro (là encore ça sent un peu le Rammstein des débuts). En bref, cet album est clairement bon, inspiré, quoique parfois répétitif sur certaines phases à qui sait tendre l’oreille, et c’est ce qui rend la chose triste : de voir que les morceaux sont inégaux en termes d’originalité, certains étant des pales copies des autres, d’autres encore un peu trop pompés sur des groupes mainstream, mais à côté de cela, certains autres encore peuvent tenir la dragée haute à certains groupes de renom.


Byclown
Mai 2014




"Black Waltz"
Note : 19/20

Nos Suèdois débarquent cette année avec un quatrième opus qui va laisser de belles traces. Départ sur les chapeaux de roues avec "Let Us Die", une structure efficace dans les guitares jonglant sur des riffs saccadés avec d'autres plus continus, avec des effets plaqués comme ce flanger en début de morceau. Petit bémol sur la batterie : le jeu de John est très répétitif mais que l'on se rassure, ce ne sera pas récurrent.

Avatar est classé dans un genre death mélo, sûrement par rapport au timbre de voix de Johannes Michael, je dirais plus que c'est du metal prog mélo, tordu me dira-t-on? Autant que leur musique en fait. Il y a énormément de variations de tempo au sein de chaque morceau, on se retrouve dans des effluves de riffs en tout genre, qui partent dans tous les sens mais dont la structure ne se perd pas, autrement dit ça ne sonne pas comme un gros bordel. Plein de bonnes surprises sur cet album, des chœurs sublimes sur "Torn Appart" aux riffs ravageurs et cette fin de morceau très évasive, empreinte de légèreté, digne d'une scène du Seigneur des Anneaux. Cette pause tout en douceur sera vite relancée par "Ready To Ride" qui se voudra plus en puissance avec des rythmiques guitares plus invasives, un chant plus rageur, voilà un morceau qui surprendra du début à la fin. Chaque morceau se trouve dans cet esprit d’ailleurs, surprendre l’auditeur par la tournure que prennent les riffs, les ambiances et sonorités dont s’amuse allégrement Avatar sur quasiment tous les morceaux, un véritable travail d’orfèvre à la composition, un grand bravo ! Chaque instrumentiste a un talent plus que considérable que l’on ressent sur des morceaux à l’efficacité dantesque tel que l’éponyme "Black Waltz" ou encore "Let It Burn", même les timbres de voix jonglent d’un riff à l’autre, j’en suis moi-même étonné d’un titre à l’autre de me sentir encore et toujours stupéfé et ce sans jamais me lasser ou être déçu du travail d’Avatar. Des fois ça sonne metal, des fois electro, avec des passages en nappe symphonique, des soli très bien écrits, on aura même droit à des passages limite texan cowboy ! Où vont-ils chercher ce genre d’idées ?! Le tout surfant d’un riff à l’autre au sein d’un même morceau, tout simplement époustouflant !

Avatar tape encore plus fort qu’à son habitude avec ce quatrième opus qu’est "Black Waltz", l’écoute de ce 11 titres se fait aisément et avec une satisfaction totalement incontrôlable. Album à recommander expressément sous peine de passer à côté de quelque chose qui vraiment mérite le détour.


Phenix
Mai 2012


Conclusion
L'interview : Johannes Eckerström & John Alfredsson

Le site officiel : www.avatarmetal.com