Comment peut-on appeler un CD regroupant différents chanteurs invités ? Une compilation ? Un pack spécial ? Moi je dirais tout simplement, si l'on passe par le groupe Atlantyca, un album. Je le reconnais bien, j'ai été souvent déçu lors de l'écoute d'albums où des artistes sont invités (je n'ai pas d'albums en tête, ce qui prouve que rien ne m'ait vraiment marqué). Et quand j'ai lu l'histoire d'Atlantyca avant d'écouter l'album, j'étais quand même assez sceptique. Allais-je être emballé de suite ou prêt à écouter l'album en grinçant des dents ?

Passons à la description de cet album possédant un superbe visuel. On commence par une première piste instrumentale au son heavy metal qui n'est ni trop douce, ni trop agressive. Bien accrocheuse, cet ensemble reflète la personnalité du groupe sans les chanteurs invités. Un bon point et voyons maintenant ce que la suite donne. Eh bien, il n'y a pas photo, "Standard Man" est une vraie baffe au niveau des compositions avec des riffs lourds et doux sans être réellement rapides, ce qui permet de savourer la piste tout en douceur. Le chant d'Andy Kuntz est parfaitement taillé pour la piste et semble presque avoir fusionné avec ! Incroyable ! Et que racontent les autres chanteurs pendant ce temps-là ? Sur "Nowhere And Beyond", il semblerait qu'Edu Falaschi semble avoir gravé ses lettres de noblesse avec son chant s'adaptant parfaitement à cette composition musicale qui représente une des chansons maîtresses de l'album. Un chef d'oeuvre ! Pendant ce temps, David Steele sur "cEvilisation" arrive à nous conquérir avec des intonations aux refrains que vous n'oublierez pas de si tôt ! Et comme toujours, une instrumentation qui colle sans problème au chant. Un vrai boulot de professionnel ! En plus des autres pistes possédant toutes de l’originalité et de la personnalité tout en voguant aussi bien sur des ballades orientales acoustiques que des riffs saturés, je ne pouvais pas terminer cette chronique sans parler de la dernière piste "Underworlds" durant près de 9 minutes (et dont on ne voit pas le temps passer). Cette fois-ci, ce sont trois invités qui figurent sur la piste : Andy Kuntz, Edu Falaschi et une chanteuse américaine nommée Tara. Ces 3 invités ont su avec brio s'adapter sur cette piste qui traduit une force et un certain charisme prouvant que l'on peut réussir ce style de piste en amenant un travail concret.

Pour conclure, cet album qui a été composé par 3 Français (Et oui ! Il fallait bien le préciser) est à mes yeux un album culte avec 9 pistes où rien n'est à jeter. Du bon boulot les gars, merci !