Le groupe
Biographie :

A Storm Of Light est un groupe Américain formé par Josh Graham, auteur de visuels et de clips pour Neurosis ainsi que guitariste de A Battle Of Mice, Blood and Time et Red Sparowes. Le groupe a joué à plusieurs occasions en première partie de Neurosis en 2007 et 2008. Après deux premiers albums, A Storm Of Light sort "As The Valley Of Death Becomes Us, Our Silver Memories Fade" en Mai 2011 chez Burning World Records.

Discographie :

2008 : "And We Kept The Black Ocean Within"
2009 : "Forgive Us Our Trespasses"
2011 : "As The Valley Of Death Becomes Us, Our Silver Memories Fade"


La chronique


Décidément c’est le temps des découvertes pour moi (qui a gueulé "des cathédraaaaallless" au fond là ?) voilà encore un groupe que je ne connaissais pas : A Storm Of Light. Ils se sont pourtant formés en 2007, sortent leur troisième album "As The Valley Of Death Becomes Us, Our Silver Memories Fade" et officient dans ce qu’on pourrait vaguement appeler du post-core/doom (d’après Metal Archives), autrement dit un style qui me parle en général. Bon ben c’est pas grave comme dirait l’autre : vieux motard que jamais.

Bon après écoute le post-core ok, le doom ok mais léger, les guitares sont grasses le son est gros mais ne vous attendez pas à du gros doom qui tache. Pas grave non plus, c’est pas toujours évident d’étiqueter des groupes, surtout quand ça mélange toutes sortes d’influences. Certains riffs peuvent à la limite pencher vers le doom ou le stoner mais ça reste relativement léger on va dire. Et le tout est globalement un peu plus lumineux que ce que nous proposent les groupes de doom en général.

Bon qu’on ne me fasse pas dire ce que je n’ai pas dit, c’est pas la fête au village non plus hein ! La musique de A Storm Of Light est effectivement assez mélancolique, le chant éraillé n’incite pas non plus à la débauche de confettis et les lignes de chant sont simples mais frappent au bon endroit. Le rythme suit le reste et va vous plomber la tronche en 2 minutes chronos plus vite que la Redoute. Mais globalement on reste sur quelque chose de banal, je n’ai pas dit mauvais attention mais disons que ça m’en touche une sans faire bouger l’autre. Le groupe arrive de temps en temps à faire quelque chose de vraiment poignant ("Destroyer") et plus personnel mais ces moments restent trop rares.

Pourtant c’est sympa comme truc mais ça va se retrouver noyé dans la masse assez rapidement, et je ne suis pas sûr que l’album se fasse vraiment remarquer. C’est le seul gros défaut qu’on puisse pointer, c’est bien joué, techniquement c’est au point, le chant est sympa, le son est gros mais la sauce ne prend pas vraiment. Sans être mauvais le groupe n’arrive pas à totalement captiver et à nous emporter dans son monde, et les 55 minutes peuvent parfois se montrer longues.

Peut être que les membres du groupe devraient se lâcher bien comme il faut sur leur éventuel quatrième album, oubliez les risques les gars et balancez tout sans vous retenir (non ce n’est pas sale). Pas la peine de faire dans la retenue en ne voulant pas prendre le risque de sortir des frontières du genre, peut-être plus de spontanéité et ça pourrait le faire. Parce que comme je le dis plus haut le potentiel et les qualités instrumentales sont là, il manque juste la maturité et la vraie personnalité qui nous feraient décoller et embarquer dans la tempête pour de bon.

Là c’est un peu "ça m’en touche une sans faire bouger l’autre", j’ai l’air un peu dur mais je trouve dommage de voir qu’ils ont la capacité de sortir du lot mais qu’ils ne sortiront pas de la masse avec cet album. Mais je le redis il y a de bonnes choses sur cet album, on est quand même très loin de la bouse infâme, mais maintenant je veux l’étincelle qui va vraiment mettre le feu aux poudres.


Murderworks
Août 2011


Conclusion
Note : 12/20

Le site officiel : www.astormoflight.com