Le groupe
Biographie :

Anew Revolution est formé par Joey Duenas (chant & guitare), ex-frontman d’Unloco, par Frank "Frankie" Salvaggio (basse) et par Rob Urbani, tous deux ex-membres du groupe de nü metal Slaves On Dope. Le groupe sort en 2005 un premier EP de 5 titres, "Revolution". C’est en Août 2007, après la sortie d’un deuxième EP, qu’Anew Revolution signe chez Koch Records (Kittie, Hatebreed, Dope, In Flames…). Peu après sort le premier album, "Rise". Après des concerts lui ayant permis de jouer en compagnie de, notamment, Dope, Kittie, Otep et Sevendust, Anew Revolution s’attaque à son deuxième album, produit par Ben Shigel (Drowning Pool, Chimaira, Walls Of Jericho).

Discographie :

2005 : "Revolution" (EP)
2007 : "Live At The Machine Shop !" (EP)
2008 : "Rise"
2010 : "iMerica"


La chronique


Amis métalleux, voici arrivée l’heure de la découverte (ou redécouverte, selon les gens) du groupe qui s’imposera sur vos ondes radio préférées. Quoi, on ne passe pas de metal, à la radio ? Bon… Eh bien voici ce qui aurait dû s’imposer sur vos ondes radio préférées : Anew Revolution ! N’ayant jamais écouté –ni même entendu parler- du quatuor auparavant, je recommence à zéro avec leur deuxième et nouvel album, intitulé "iMerica". Et s’il y a bien une chose qui est certaine, c’est qu’"iMerica" est placé sous le signe de l’accessible ! En fait, il n’y aurait rien de plus simpliciste que de résumer cet album en quelques mots : Anew Revolution propose en effet ici un metal tout ce qu’il y a de plus classique, avec ses riffs catchy et ses mélodies évidentes. Point. Aucune surprise, aucune découverte, aucun rebondissement, mais uniquement ce que l’on connaît déjà se situant entre le nü metal et le rock. La couleur annoncée comme telle, cela ne m’étonnerait pas d’apprendre qu’un nombre considérable d’auditeurs potentiels ont dorénavant changé de route, sans chercher –ni désirer- à connaître la suite. Je ne pourrais blâmer personne : je pense sincèrement que je ferais partie de cette frange du public. Par contre, cette fois, c’est différent, et je ne le regrette pas ! "Aucune originalité" signifie par conséquent "aucune prise de tête". Voilà déjà un point séduisant de cet opus, si si ! C’est avec de tels sorties que j’apprends à, de nouveau, écouter de la musique simple et efficace au possible, pour le simple plaisir d’être entrainée dans ces rythmiques sautillantes et ces refrains à scander en public ! Un exemple indiscutable ? Le titre phare "Brick By Brick", sonnant au passage terriblement "Stone Sour". Chaque titre connaît le dilemme contradictoire du cliché agaçant / efficacité vigoureuse (à l’image de "Take Me Over", la ballade obligatoire –avec, "forcément", le duo avec un chant féminin), mais à l’écoute de chacun d’entre eux, on ne peut finalement pas s’empêcher d’être irrémédiablement pris dans le mouvement, et, une fois "iMerica" arrivé à son terme, on se surprend d’inconsciemment continuer à chantonner un des onze singles potentiels qu’il contient (le nombre intégral de ses morceaux, en fait). Anew Revolution est en fait le groupe parfait, à l’image d’un Slipknot, pour les métalleux à devenir, encore étrangers à ce genre musical et qui ne sauraient pas par où commencer pour débuter leur découverte. Du connu, mais de qualité : un album qui, l’air de rien, mérite le détour !


Gloomy
Juin 2010


Conclusion
Note : 16/20

Le site officiel : www.myspace.com/anewrevolution