Le groupe
Biographie :

Amaranthe est un groupe de death mélodique / power metal originaire de Suède et du Danemark. Formé en 2008 par Jake E (ex-Dream Evil) et Olof Mörck (des groupes Dragonland et Nightrage) sous le nom de Avalanche, le nouveau projet des membres fondateurs prend vraiment forme quand la chanteuse Elize Ryd, le chanteur Andy Solveström, ainsi que le batteur Morten Løwe Sørensen les rejoignent par la suite. En 2009, le groupe change de nom pour devenir Amaranthe (le nom de groupe Avalanche était déjà utilisé par un autre groupe). Par la suite, s'en est suivi l'enregistrement de l'EP "Rain", sorti en tout début 2011. Cette sortie a permis d'introduire l'album éponyme le 13 Avril 2011 (le groupe travaillant dessus depuis 2009). La formation possède trois chanteurs, ce qui est assez unique pour un groupe de metal. Amaranthe sort son second album studio "The Nexus" le 25 Mars 2013, sous le label Spinefarm Records. En Octobre 2013, Andy Solveström quitte le groupe et Henrik Englund le remplace. Le troisième album studio, intitulé "Massive Addictive", et produit par Jacob Hansen (Volbeat, Epica), sort le 21 Octobre 2014. Le quatrième album, "Maximalism", sort le 21 Octobre 2016. Le 8 février 2017, Jake E annonce quitte le groupe, il est remplacé par Nils Molin en Juilllet. "Helix" sort en Octobre 2018. L'album suivant, "Manifest", sort en Octobre 2020 chez Nuclear Blast. En 2022, Mikael Sehlin remplace Henrik Englund. Deux ans plus tard, "The Catalyst" sort en Février 2024.

Discographie :

2011 : "Rain" (EP)
2011 : "Amaranthe"
2013 : "The Nexus"
2014 : "Massive Addictive"
2016 : "Maximalism"
2018 : "Helix"
2020 : "Manifest"
2024 : "The Catalyst"


Les chroniques


"The Catalyst"
Note : 14/20

Amaranthe avait frappé fort, pour autant de bonnes et mauvaises raisons en 2011 avec son premier album éponyme. Son mélange d’electro-pop-metal n’a pas tout de suite fait l’unanimité, la communauté metal n’étant pas toujours la plus ouverte d’esprit. J’étais cependant de ceux qui ont adoré ce premier album, étant fan de chanteuse et de grosses mélodies à tout rompre. Pas moins de trois chanteurs, deux en voix claire et un en growl, s’acquittaient de la tâche. Les deux albums subséquents, "The Nexus" et "Massive Adictive" allaient propulser le groupe au sommet. C’est à partir de "Maximalism" que le vent a tourné pour ma part. La recette sentait de plus en plus le réchauffé et la suite n’a pas aidé les choses.

Nous voici donc devant "The Catalyst", septieme album de la formation, avec toujours en son sein la grande Elize Ryd au chant, l’incroyable Nils Molin au chant clair (Dynazty) et le petit nouveau, Mikael Sehlin, aux growls. Je ne passerai pas par quatre chemins : je garde toujours un esprit ouvert et mes espoirs élevés à chaque nouvel album d’Amaranthe, espérant revivre les frissons des débuts. Malheureusement, ca ne sera pas encore le cas avec "The Catalyst". L’album n’est nullement mauvais, et sera une magnifique porte d’entrée pour les nouveaux fans qui découvriront par la suite le meilleur du groupe dans le passé.

Je ne remettrai pas en question le travail d’écriture de Olof Mörk et Elize Ryd, qui signent à nouveau la plupart des titres de l’album, mais je soulèverai le point que le problème est peut-être en partie là. Après autant d’albums dans le même moule, le copié-collé m’apparaît beaucoup trop évident. Si j’aime le premier album, à quoi bon retourner aux subséquents ? Cela devient un peu comme du "junk food metal"…. On consomme rapidement, on digère, et on n’y revient pas.

Tout y est pourtant, les riffs de guitares rapides sous fond de techno-beat, avec un petit côté space electro et les voix fabuleuses des trois ci-haut nommés protagonistes. Ce sont les mélodies qui ne parviennent pas à nous entrer dans la tête, comme le faisaient celles des trois premiers albums.

Certains pourraient dire que je suis simplement de mauvaise foi et que je ne fais que vivre dans le passé. Je vous dirai ceci : je me fous qu’Amaranthe ne refasse pas la même musique que sur les trois premiers albums, je veux juste que le groupe en sorte un bon, qui ravivera les mêmes émotions qu’auparavant. Tout simplement.


Mathieu
Février 2024




"Manifest"
Note : 15/20

Renouveler un genre, qui plus est le metal, n’est jamais une mince affaire. Nous n’avons qu’à penser au nu metal, genre d’amalgame entre le rap / hip-hop et le metal, qui a certes trouvé preneur mais sans pour autant faire l’unanimité. Transportons-nous en 2011 et analysons rapidement l’arrivée d’Amaranthe dans le paysage metal. Disons seulement que le groupe, avec son album éponyme, était le sujet principal de bien des discussions entre amateurs. En effet, Amaranthe apportait au metal une association avec un son electro pop rarement entendue dans le power metal, qui plus est incorporait également des growls à profusion. Dès leurs débuts, je me suis rangé du côté des gens qui appréciaient ce nouveau genre, surtout au niveau vocal, Elize Rid apportant sa touche personnelle à des mélodies hors du commun.

Nous voici donc en 2020 et le groupe présente "Manifest", son sixième album studio. Je vous l’avoue d’emblée, les deux derniers albums de la formation suédoise m’avaient déçu au plus haut point. Malgré que l’indéniable son du groupe était bien présent sur "Maximalism" et "Helix", je ne parvenais plus à ressentir les mêmes émotions que me procuraient la fabuleuse trinité d’albums des débuts. Pour moi, il y avait comme un inexplicable lacune dans ces deux albums, comme si tout était fait au radar, par des algorithmes qui auraient incorporé tout ce qui fait le son d’Amaranthe, mais sans aucune âme.

Sans être l’album de la guérison, "Manifest" est ce qui se rapproche enfin le plus des origines du groupe. N’en demeure pas moins qu’il persiste un je ne sais quel réel sentiment de manque, de vide au niveau des mélodies, malgré que certaines pièces possèdent de solides refrains "à la Amaranthe" ("Fearless", "Scream My Name"). Malheureusement, ce qui me chagrinait avec "Maximalism" et "Helix" se répète à nouveau sur "Manifest". En effet, chaque fois qu’une pièce s’annonce comme étant fabuleuse, elle tombe à plat sur des refrains à l’emporte-pièce ("Adrenaline" en est le parfait exemple). Ce n’est pas à défaut d’une solide performance de la part d’Elize, Henrik Englund Wilhemsson (chant growlé) et de Nils Molin (chant clair, également chanteur de Dynazty), c’est seulement que les mélodies ne sont pas au rendez-vous. Lorsque la magie opère par contre, cela donne la plus qu’excellente "Crystalline" qui démontre la puissance vocale et le registre de Molin, un incroyable chanteur. Ce qui est rassurant c’est que cette pièce démontre qu’Olof Mörk, principal compositeur du groupe, possède encore la flamme qui peut mettre le feu aux poudres.

Malgré un talent indéniable de la part de tous les musiciens, malgré une production remarquable et puissante, clairement le groupe ne se renouvelle plus. Ceux qui découvriront le groupe avec "Manifest" seront sans doute impressionnés par ce genre de metal. Par contre, ils découvriront rapidement les albums du passé et ne pourront que constater l’indéniable vérité, à savoir un groupe qui a connu son heure de gloire beaucoup trop tôt.


Mathieu
Décembre 2020




"Maximalism"
Note : 15/20

Deux ans après son troisième opus, Amaranthe nous revient avec "Maximalism" et va encore plus loin dans son identité bien spécifique qu’on lui connaît. Souvent critiqué dans sa démarche oscillant entre pop et metal électrisant, il a cependant acquis de plus en plus de fans et rapidement de surcroît.

J’avais totalement adhéré au précédent opus, "Massive Addictive", soulignant la puissance de ce mélange electro metal et la qualité vocale évidemment présente. Ici, il en sera de même, la qualité est là, vocale et instrumentale, mais le son se transforme : le côté metal bien que toujours présent est plus mis en arrière comme support d’un univers de plus en plus pop. Cherche-t-on à séduire le marché américain ? Si je devais comparer, un premier nom me vient directement à l’esprit : Lady Gaga. Mais dans un esprit positif et non critique, davantage du côté du choix artistique (j’apprécie certaines choses de Lady Gaga). Peut-être est-ce le timbre loin de celui habituel des chanteuses de metal qui accentue ce côté-là ! Quoi qu’il en soit, le mélange détonne et sera sans doute plus difficile à digérer pour les puristes du genre (qu’ils soient plutôt pop ou plutôt metal d’ailleurs !).

On a eu un aperçu avec le clip de "That Song", morceau qui a divisé les fans. Moi-même quelque peu déroutée par cet étrange virage pop, je n’ai pas accroché. Et là, j’écoute la galette dans son ensemble. Non, je n’accroche toujours pas. Cependant, objectivement, c’est loin d’être un mauvais album ! Les parties metal soulignées par le chant plus guttural de Henrik sont rondement menées et l’album tient la route (j’apprécie quand même "Faster" qui rappelle les anciens albums). On a même droit à plus de solos de guitare, ils habillent énormément les voix ; les chœurs sont très présents ; et ils habillent également les sons électroniques qui sont presque au-dessus des guitares.

Tout cela est un choix. Comme Within Temptation qui a aussi beaucoup divisé ou Xandria qui a totalement changé de style… Gageons que ce soit un réel choix artistique et non commercial même si l’entrain du groupe sur scène montre son plaisir de partager son univers. Et sans se poser la question du style, cet album recèle sans nul doute de bonnes choses et même si je n’accroche pas au nouveau parti pris, j’apprécie toujours l’univers d’Amaranthe. Dans certains passages je retrouve ce qui m’a plu chez eux à la première écoute de "The Nexus". La production est impeccable. Le travail du mélange vocal des trois chanteurs et des chœurs est toujours au top. A écouter avec précaution.


Fianna
Décembre 2016




"Massive Addictive"
Note : 18/20

Amaranthe... le groupe qui fait couler beaucoup d'encre, qui se fait entendre, que se soit en mal, en bien, en curiosité. Un mélange de pop, de son electro et de metal, c'est audacieux ! Après "Amaranthe" en 2011 qui a été très bien accueilli et "The Nexus" en 2013, ils nous reviennent en 2014 avec leur troisième album "Massive Addictive" qui promet de faire montre de leur évolution depuis. Alors massif ou pas ?

Puissant, concis, efficace. Cette chronique pourrait s'arrêter là mais il serait dommage d'être aussi bref ! J'ai rapidement été séduite par ce groupe quand je l'ai découvert, pétillant, frais, mais gardant cette lourdeur recherchée et aimée du metal qui fait se dévisser les cervicales. Une voix claire féminine, une voix growl et une autre voix claire masculine. le choix de prendre 3 chanteurs donne un certain relief, car chacun excelle dans ce qu'il prétend. La belle Elyze Ryd n'a rien à envier aux plus grandes, et son timbre un peu passe-partout est enjolivé par son talent à transmettre émotion et passion (je vous conseille de l'écouter dans les projets de Timo Tolki ou encore avec Kamelot). D'aucuns diraient que c'est une chanteuse pop comme les autres, avec ses refrains "faciles", mais je vous mets au défi de faire mieux qu'elle tout de même. "Dynamite" nous explose littéralement à l'oreille et ouvre l'album sans titiller. On retrouve bien là l’énergie du groupe bien caractéristique et unique qui décoiffe. Dans la même lignée, "Drop Dead Synical" prend le relais en deuxième titre explosif (qui possède d'ailleurs un petit clip personnalisé vraiment sympa !) et ne nous promet aucune pause ! Et chacun des 12 morceaux habille l'opus sans lasser. Le mélange lourd des grattes et batterie couplé aux sonorités electro donne un ensemble complet d'un metal adouci, mais qui n'en perd pas de sa saveur ! Le mixage est très bon et permet d'apprécier chaque facette des différents instruments, voix, les subtilités et chœurs. Les deux ballades "True" et "Over And Done" permettent de souffler (très légèrement) pour enchaîner avec la fin de l'album toujours plus violente.

"Massive Addictive" est une franche réussite, le groupe monte d'un cran avec ce nouvel opus qui assoit sa notoriété désormais établie. Évidemment, cela ne peut plaire à tous, mais le pari ici est réussi malgré tout et séduit une nouvelle fois. Je dirais qu'Amaranthe serait un excellent groupe pour les non-initiés au metal, il fait une très bonne transition vers quelque chose de plus extrême qui pourrait rebuter au départ. C'est un nouvel album efficace qui promet encore de belles choses à l'avenir, et qui montre que le mélange des genres ouvre encore bien des portes dans les nouveautés !


Fianna
Novembre 2014




"The Nexus"
Note : 18/20

Amaranthe, le groupe power metal mélodique revient cette année avec un tout nouvel album intitulé "The Nexus", accompagné d'une tournée. Si l'occase se présente pour vous, il serait intéressant que vous passiez les voir en live pour découvrir leurs nouveautés. En attendant, vous pouvez toujours écouter l'album chez vous, ou dans votre voiture, ou n'importe où d'autre, cela vous regarde.

A première vue, la première constatation évidente à faire est que ce groupe, on le retrouve comme si on ne l'avait jamais quitté. Effectivement cet album ne débute pas comme un nouveau chapitre, mais plutôt comme une suite. Agréable sensation je dois dire. Au moins on est direct plongé au coeur de l'action avec "Afterlife", même si une petite intro n'aurait pas été de refus. Ensuite, nous pouvons remarquer que cet album est nettement plus puissant que le précédent. En effet, ce n'est pas la puissance qui manque, notamment sur "Invincible". "The Nexus" est le titre que l'on attendait puisqu'il est à la fois celui de l'album. Ici, le chant growlé est plus fréquent. Quant au chant mi-féminin mi-masculin, celui-ci est toujours conservé. D'ailleurs j'aurai même tendance à dire que les voix s'allient de mieux en mieux au fil du temps. La mixture des deux réunies est vraiment une réussite. Vous l'aurez compris, au niveau du chant, aucun reproche n'est à faire. De plus, le growl est bien dosé, ni de trop ni pas assez. Du coup les voix sont vraiment équitables. C'est juste un bonheur pour nos oreilles intransigeantes.

Parlons désormais du côté death mélodique que l'on peut surtout trouver dans "Theory Of Everything". Celui-ci se constate essentiellement au niveau instrumental, bien évidemment. La guitare, en effet, n'a pas fini de s'accorder virtuosement et prise de folie, elle se livre à des riffs et jeux exquis et dignes qui nous titillent les oreilles tellement que c'est appréciable. "Stardust" est encore un morceau dément, qui est agréable à écouter. Décidément, les Amaranthe nous ont sorti le grand jeu ! Je ne sais pas pour vous, mais moi j'ai grande hâte de voir ce que ça donne sur scène !

Au final, les trois chanteurs constituent la moitié du groupe, mais il ne faut tout de même pas oublier les autres musiciens. Le batteur par exemple, est un fidèle qui a toujours le bon rythme pour soutenir le chant, il est très efficace. Il n'hésite pas à se montrer très pro et carré. Son travail est soigné c'est donc le cas de le dire. Il va bien sûr de soi qu'il en est de-même pour le bassiste, et pour le gratteux. Et pour illustrer cela, je pense à la chanson "Burn With Me". Autrement dit, vous l'aurez compris, le nouveau Amaranthe est purement jouissif. De A à Z, il semble parfaitement bien correspondre à nos attentes, voire même à les surpasser ! Et "Mecanical Illusion" ne peut que confirmer cela..

Un petit coup d'accélérateur, et hop, ça donne "Razorblade". Sinon dans la lignée, on retrouve "Future On Hold". Et franchement, musicalement ça claque ! Les Amaranthe nous prouvent bien qu'ils ne sont pas n'importe qui, qu'ils ne viennent pas de n'importe où et qu'ils n'ont pas fini de nous surprendre. Pourtant tout porterait à croire qu'ils n'ont plus rien à prouver car ils semblent s'être déjà parfaitement imposés, et le public est conquis. "Electroheart", le titre ne trompe pas. En effet ce morceau a des sonorités bien electro. Bon rien de choquant en somme, mais toutefois ça ne leur ressemble pas vraiment. Pourtant ils sembleraient bien maîtriser ce nouveau genre qui, toute compte fait, leur correspond plutôt bien. Evidemment ce type de morceau innove un peu, mais ils ne perdent pas de vue leur style de prédilection, qui d'ailleurs se confirme dans les derniers titres "Transhuman" et "Infinity". D'ailleurs, moi, le titre "Infinity" je le traduirai comme jamais de fin, ce qui montrerait que dans leur prochain album, l'impression de "suite" se fera à nouveau ressentir. Après libre à chacun de l'interprétation qu'il peut en faire. Et puisqu'ils sont généreux, ils nous offrent même deux titres bonus ! Le premier est une reprise de "Burn With Me" en acoustique et la seconde, une reprise de Hunger, également en acoustique. En plus d'être talentueux, ils ont bon coeur. Toutefois, auraient-ils quand même des défauts ?


Cassie
Mars 2013




"Amaranthe"
Note : 17/20

Amaranthe a vraiment tout pour me plaire, leur premier album du même nom est sans doute l’une de mes plus belles découvertes 2011. Le problème c’est qu’il me plaît tellement que je ne sais pas vraiment quoi en dire. Je voudrais juste m’en tenir à un : "Il est super ! Foncez l’écouter", mais ce serait bien réducteur et je suis consciente que leur style particulier ne va pas accrocher tout le monde. En effet j’ai comme l’impression que cette année les groupes aiment développer un petit côté pop dans leur musique. Et bien qu’original, le pari est risqué.

Pour rentrer dans le vif du sujet, Amaranthe c’est avant tout trois chanteurs. Un très joli chant clair féminin aux tonalités pop comme le veut la tendance et un chant masculin clair lui aussi plutôt pas mal également mais mon préféré reste le chant guttu, compréhensible il est un atout dans la musique et relève le petit côté metal de la musicalité alors que les chants clairs poussent plutôt la mélodie du côté pop / rock. Les trois voix se font entendre dans chaque titre. Elles ont trouvé un équilibre parfait entre elles, et les deux voix claires chantent parfois ensembles. Le groupe s’exprime dans un style clairement mélodique, on pourrait penser à du death mélo mais c’est plus compliqué que ça. Une chose est sûre le groupe est très original. L’album possède le piquant nécessaire pour nous faire accrocher à la mélodie et l’apprécier. La musique est très entraînante et les refrains sont puissants et accrocheurs. Les accords de guitare sont assez caractéristiques du death mélo, leur rythme est rapide et les solos ne sont pas rares. Une chose est sûre, les arrangements sont bons et on ne risque pas de s’ennuyer. Le petit côté pop mélodique voire même electro dans certains accords est donné surtout par les claviers. Ils sont relativement équilibrés et n’empiètent pas sur les autres instruments même s’il est vrai qu’ils soient assez redondants. Les arrangements sont bien vus et bien réussis bien qu’assez répétitifs. Difficile pour moi de faire une préférence, j’écoute vraiment l’album d’une traite à chaque fois et comme il est construit musicalement sur le même schéma, j’aime forcément tous les morceaux. Par conséquent je ne peux pas marquer l’accent sur un titre particulier. A part peut-être sur l’unique ballade : "Amaranthine" qui possède presque le même titre que le groupe et l’album. Mais mise a part une mélodie plus mélodique (et encore ce n’est pas un titre composé pour pleurer) et les claviers mis en avant, je n’ai pas vraiment de remarques particulières. Par contre, logiquement si l’on n’aime pas le premier titre on ne risque pas d’aimer le reste de l’album et inversement bien entendu.

Leur musique est très accessible mais il est clair qu’elle ne plaira pas à tout le monde. En attendant je trouve que ces jeunes groupes qui essayent de se faire une place dans la grande famille du metal sont parfois plus intéressants et accrocheurs que certains autres groupes de renom. Ils ne se servent plus que de leur nom pour vendre et ne proposent plus que de simples albums tout juste potables. Amaranthe montre une vraie envie de s’imposer et c’est pour cela qu’ils proposent un album original, pétillant et finalement bien fait.


Liz
Juillet 2011


Conclusion
L'interview : Jake E & Olof Mörck

Le site officiel : www.amaranthe.se