Il est 8h, je me suis couché à 4. J’ai les yeux collés et le premier réflexe quand je rentre dans ma Saxo Bic c’est de fourrer un nouveau CD dans le lecteur. Plusieurs fois, l’autoradio rejette le disque comme s’il était indigeste. Tous les matins la même bataille. Il fait beau. Et quand il fait beau j’aime écouter de la musique violente, très fort, dans les enceintes de ma Saxo Bic.
Bon mood, dès le matin, avec Alta Rossa : un mélange subtil de force brute et de mélodies envoûtantes. Exécution et interprétation, rien à redire, tout est en place. C’est bien fait. Tout le travail autour de la prise de son et de la post-production est léché. Et, sur tout l’aspect purement créatif, le groupe parvient à me transporter dès la première écoute. En terrain connu oui, mais ça, c’est d’la bombe. Je ne me lasse pas du dialogue entre les parties mélodiques entêtantes et la brutalité naturelle inouïe rythmant l’album à travers sept titres.
Pour lier le tout et renforcer l’univers et la capacité à capter l’attention : le chant.
Avec une voix qui impose, qui intimide, qui nous rend silencieux, muet.
La musique, de temps à autre parvient à inverser la tendance et à dominer cette voix brûlante.
Le plus souvent, les deux se complètent pour muter en quelque chose de monstrueux.
"Void Of An Era", c’est trente minutes de violent-post-metal-sludge, plus connu sous le nom de VPMS. Non, franchement, on s’en bat les couilles, c’est du hardcore, post- à la rigueur si ça te fait plaisir.
En tout cas tout y est. Le plaisir bien présent. Cet album m’aura accompagné une bonne quinzaine de jours non stop. Durée de vie plutôt longue quand il y a encore une bonne dizaine de disques qui attendent leur tour. Bref, j’ai mis un nouveau disque dans la Saxo Bic et j’ai hâte de t’en parler.
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