Le groupe
Biographie :

Originaire de Lille, Alienarium s'est formé fin 2018 autour d'influences metal et fusion à tendance mathrock et de désaccords avec les gouvernances actuelles. Son premier EP "Idiocracy" se définit comme dénonciateur ciblant des thématiques comme l'abrutisation de masse, l'esclavagisme moderne, le gaspillage et la diabolisation de l'immigration.

Discographie :

2020 : "Idiocracy" (EP)


La chronique


Si je vous dis "Idiocracy", vous pensez à plein de choses : un film, un documentaire, un monde dystopique, des livres de science-fiction (ou pas)... Aujourd'hui, il faudra ajouter à cette liste un charmant groupe de la métropole lilloise : Alienarium. Formés fin 2018, ils sortent un premier EP intitulé "Idiocracy" et qui, comme vous pouvez peut-être vous en douter, vise à dénoncer l'abrutisation de masse, l'esclavage moderne, le gaspillage et la diabolisation de l'immigration. Autant dire que, rien que sur le papier, ça commence vachement bien, et ce ne sont pas les temps difficiles que nous traversons qui me feront penser le contraire.

Alienarium produit un métal bien fusionné, à tendance mathrock, aux influences diverses et variées, allant par exemple piocher dans le hip-hop ou le néo. Même si quatre morceaux, c'est peu, on saura tout de même se faire une bonne idée de ce qu'ils ont à proposer. On débute ainsi sur le titre éponyme, plutôt sombre et lent, qui démarre dans la douceur, avant de s'énerver vers le milieu du morceau. Les riffs et le chant commencent alors à nous donner envie de tout casser, ce qui est plutôt bon signe. D'une manière générale, le chant est très orienté hip-hop / fusion (Freedom For King-Kong, Rage Against The Machine...), et même si ce n'est pas ce que je préfère, je dois avouer que ça passe vraiment bien, surtout lorsqu'on a droit à des ambiances plus groovy ("Free Will", qui sonne vraiment TRÈS RATM). Fait trop rare et qui mérite d'être souligné : la basse, quel délice. Une basse qui s'entend, qui ne se contente pas d'accompagner, ça ajoute vraiment un gros plus à tous ces riffs, ça fait du bien.

Alors certes, il y a quelques imperfections, quelques passages à vides qui mériteraient selon moi d'être comblés (comme sur "Cashcow"), mais nul doute que cette jeune formation mérite d'être surveillée de près. Les mélodies plus rythmées et rageuses m'ont convaincu, et j'espère en avoir bien plus sur leur prochain opus (avec quelques titres supplémentaires, ça serait parfait).


Grouge
Mars 2021


Conclusion
Note : 15/20

Le site officiel : www.facebook.com/alienarium