L’univers que s’est créé le duo de Alfirin, est celui d’un conte, un monde féerique et Elfique. Pour leur premier album, Berod et Gia se sont inspirés des œuvres de Tolkien et du travail de Danny Elfman (avec une préférence pour le film "Edward aux mains d’argent"), et ce que l’on peut dire, c’est que cela se ressent à l’écoute de "Kingdom Tales". Le livret contient un petit résumé (en Français) à la fin de chaque chanson, ce qui permet de suivre l’histoire pas à pas, au fil de l’album. Il y est raconté l’histoire d’un enfant qui se perd dans le monde actuel et qui pour en réchapper se réfugie dans ses rêves, dans un monde Elfique où se côtoient Magie et Sorciers… Musicalement, l’album se rapproche d’un style atmosphérique, très mélodique. Portant principalement sur les quelques notes de musiques (une seule chanson est jouée en électrique, "Lord Of War") et le chant calme de Gia. Voix qui a d’ailleurs un petit air de Dead Souls Rising parfois (comme sur "Bloodstained"), ainsi qu’une ambiance qui se rapproche de The Gathering, groupe qui fait partie des influences du duo, sur certains titres. "Einior" est sans doute le morceau le plus réussi de l’album, un titre aux accents pop rock acoustique. Beaucoup de sentiments se dégagent de cet album, "Kingdom Tales", c’est 12 morceaux mélodiques, où la mélancolie se mêle à l’amour, tout cela dans un écrin féerique. Cependant, ce premier album peut être parfois lassant, certains titres se ressemblant beaucoup, le chant peut quant à lui sembler parfois un peu trop répétitif. De cet album, ce qui est à retenir c’est le très bel artwork, les douces mélodies qui donnent envie de voyager aux pays des fées ainsi que le joli conte qui nous est raconté, puis pour la douce voix de Gia. Comme titres à écouter en priorité, +1 pour "Einior", "Lord Of War", ainsi que pour l’Intro et l’Outro.