Le groupe
Biographie :

Alestorm est un groupe de pirate metal écossais formé en 2004, initialement appelé Battleheart. Après s'être fait connaître sur la scène locale écossaise, le groupe a signé un contrat avec Napalm Records et a sorti son premier album en 2008, très vite suivi par un second en 2009. Il a aussi donné de nombreux concerts et est apparu à l'affiche de festivals comme le Grasspop ou le Wacken. La musique mêle des influences folk et power metal, mais le thême central est la piraterie. Alestorm sort en 2011 son troisième album, "Back Through Time". Le 1er Août 2014 sort le quatrième album studio, "Sunset On The Golden Age", toujours sous le label Napalm Records "No Grave But The Sea" sort le 26 Mai 2017. "Curse Of The Crystal Coconut" sort en Mai 2020. Le line-up a connu quelques modifications, les membres actuels sont Christopher Bowes (chant et clavier), Gareth Murdock (basse), Peter Alcorn (batterie), Elliot Vernon (clavier) et Máté Bodor (guitare).

Discographie :

2008 : "Captain Morgan's Revenge"
2009 : "Leviathan" (MCD)
2009 : "Black Sails At Midnight"
2011 : "Back Through Time"
2014 : "Sunset On The Golden Age"
2017 : "No Grave But The Sea"
2020 : "Curse Of The Crystal Coconut"


Les chroniques


"Curse Of The Crystal Coconut"
Note : 17/20

Rarement un groupe qui ne se réinvente jamais vraiment album après album parvient à créer un tel engouement venant de mon humble personne. Je ne suis pratiquement jamais déçu suite à l’écoute d’un album d’Alestorm. Cela est peut-être dû en partie au fait que le groupe donne à ses fans ce qu’ils s’attendent de recevoir. Du metal déjanté, avec une bonne dose d’humour et de ridicule, même si dans le fond, la musique elle, est plus que sérieuse. Pour moi, Alestorm est ce que Skyclad serait s’ils étaient tout le temps saouls.

Une chose en particulier frappe sur "Curse Of The Crystal Coconut". En effet, je remarque que plusieurs pièces sont moins dans le moule "Pirate Metal" des albums précédents, celles-ci évoluant plus souvent dans un style plus power metal avec des passages "pirates". Cela n’enlève rien à l’expérience "Alestorm", mais je tenais tout de même à le noter. La pièce d’ouverture "Treasure Chest Party Quest" en est le parfait exemple, avec ses riffs résolument power metal, avec en bonus des passages d’accordéons. Et c’est également la même chose sur "Fannybaws", qui s’en tient au mélange traditionnel vs "pirate". Par contre, le groupe se veut capable de beaucoup de puissance comme en témoigne l’agressive "Chomp Chomp" avec comme chanteur invité nul autre que Vreth de Finntroll. Et que dire de "Tortuga" qui flirte avec le nu metal avec même un passage "rap" plutôt déconcertant. On ne pourra dire que Alestorm n’est pas versatile.

Cela dit, ce "Curse Of The Crystal Coconut" demeure efficace au plus haut point et donne le ton de l’album. Clairement les amateurs seront comblés et les détracteurs n’y comprendront sans doute rien. Car au-delà du "Pirate Metal" vient également la voix de Christopher Bowes, sorte de mélange entre Martin Walkyier (Skyclad) et Chris Boltendahl (Grave Digger), avec pratiquement aucun sens de la mélodie. Et pourtant, comme tout goût bizarre auquel l’on s’habitue avec le temps, je ne crois pas qu'Alestorm serait le groupe qu’il est aujourd’hui sans Bowes.

S’en tenir à une recette éprouvée, et cela après six albums, peut s’avérer autant une bonne stratégie qu’un piège. En effet, certains accuseront Alestorm de seulement se répéter, album après album. Ce n’est pas moi qui critiquerai leur choix artistique. Je ne vois pas comment Alestorm pourrait faire autrement que de proposer du "Pirate Metal" comme "Shit Boat" et ses paroles "recherchées" autrement qu’avec leur folle imagination.


Mathieu
Novembre 2020




"No Grave But The Sea"
Note : 18/20

Est-ce que j'ai réellement besoin de présenter ceux qui sont parmis les pirates les plus connus du globe ? Si leur nom était à la base Battleheart, cette période n'a duré que trois ans, puisqu'en 2007 ils changent pour Alestorm après avoir sorti deux EPs. Les membres d'équipage du Capitaine Christopher Bowes (chant / claviers depuis 2004) ont défilé, mais sur le rafiot il reste Gareth Murdock (basse / choeurs depuis 2009), Peter Alcorn (batterie depuis 2010), Elliot Vernon (claviers / choeurs depuis 2012) ainsi que le bleu Máté Bodor (guitare depuis 2015). Les cinq gaillards exploitent la recette que le groupe suit depuis ses débuts : un pirate metal lourd et efficace, mais qui peut en lasser certains. Qu'importe, la piste est fraîche, suivez ce navire !

L'album commence avec le raz de marée éponyme, "No Grave But The Sea". Un refrain tellement entraînant qu'il est impossible de ne pas se laisser prendre dans ces riffs rapides et joyeux. Vous avez probablement déjà vu le clip vidéo, alors ça n'étonnera personne que "Mexico" commence en 8 bits, non ? Ah si, le monsieur dans le fond ? Bon, ne vous en faites pas, on revient rapidement au son normal. Prenez un riff aux accents folk metal, et saupoudrez-le tout de tequila pour avoir une idée du chaos que va provoquer ce titre en live. Un titre un peu plus long que les autres, "To The End Of The World" saura vous donner la motivation nécessaire à une longue journée de travail. Les choeurs sur le refrain lui donnent une puissance palpable, avec notamment les hurlements d'Elliot Vernon. Sur "Alestorm", c'est d'ailleurs lui qui commencera à chanter sur des riffs beaucoup plus lourds que d'habitude. Clairement dépaysant au premier abord, ce titre est en fait extraordinaire ! Il donne au groupe une énergie supplémentaire. Vous aimez quand on commence par des riffs acoustiques, n'est-ce pas ? Eh bien vous allez aimer "Bar Und Imbiss" et ses sonorités qui donnent envie d'aller se chercher une bière et de la vider en attendant "Fucked With An Anchor". Utilisant également un son clair sur le début, ce titre plus risible que sérieux au niveau des paroles s'insinuera dans votre esprit et si vous n'allez pas immédiatement danser une bourrée avec vos voisins, vous allez vous réveiller en pleine nuit avec cette irrésistible envie de fredonner le refrain ! "Fuck you, you're a fucking wanker, we gonna punch you right in the balls !" Retour à un titre un peu plus sérieux avec "Pegleg Potion". Une fois encore, les choeurs hurlés renforceront clairement le refrain pour en faire un titre qui va littéralement tout dévaster en live, alors que "Man The Pumps" s'appuiera sur une rythmique martiale qui soutiendra la voix éraillée de Christopher Bowes. Je sens que la demoiselle du fond veut encore danser alors que son compagnon préfèrerait headbanguer... On combine les deux ? Ca s'appelle "Rage Of The Pentahook". Pour le dernier titre, les Ecossais ont vu grand. "Treasure Island" dure huit minutes, et nous fera embarquer avec l'équipage dès le premier solo de clavier. Votre nuque implorera du repos après le deuxième refrain, mais le solo de guitare vous emportera au loin, alors que les ambiances de la deuxième partie du titre ne le verront pas du même oeil. Le navire finit par s'échouer sur la côte, nous laissant avec le bruit de vagues et un son acoustique qui rappelle le riff d'introduction du premier titre.

Vous êtes encore là, marins d'eau douce ? Vous avez fait un excellent boulot, maintenant vous pouvez aller boire quelques bières et compter vos richesses avec le groupe ! Alestorm a le pouvoir de nous faire voyager à travers n'importe quel océan en un rien de temps avec des titres entraînants mais également au son lourd à souhait. La combinaison des voix de Christopher Bowes avec les choeurs donne une toute autre allure à des titres déjà excellents, et si j'ai déjà vu le groupe sur scène au Hellfest 2015, j'irais probablement vider un canon à leur concert de cette année !


Matthieu
Mai 2017




"Sunset On The Golden Age"
Note : 13/20

Trois avant après un sympathique "Back Through Time" et un excellent live australien, Alestorm revient avec "Sunset On The Golden Age", son quatrième album à l'artwork toujours aussi efficace bien qu'un peu convenu... Que vaut alors ce nouvel opus ??? Est-il aussi peu original que sa pochette ou peut-on espérer dénicher quelques trésors sur cette galette fraîchement sortie de l'océan ??? Réponse en fin de chronique bien entendu...

Les Écossais débutent ce nouvel album par un titre nous mettant tout de suite dans le bain, j'ai nommé "Walk The Plank" !!! Un morceau dans la pure veine Alestorm, avec des guitares très power-metal et une rythmique très efficace... Le clavier semble plus discret, laissant la place à des riffs 100% metal, même si l'on retrouve tout de suite l'état d'esprit si caractéristique du groupe sur le refrain !!! Clavier et chœurs font ainsi leur retour pour notre plus grand bonheur... Bref, un titre plutôt efficace bien mis en valeur par une production aussi puissante que précise, même s'il manque un petit quelque chose pour quelle soit vraiment percutante... En tout cas, ce titre, bien que classique, nous offre un bien bonne entrée en matière !!!

Le morceau suivant n'est autre que le single "Drink", bénéficiant comme toujours avec le groupe d'un excellent clip vidéo !!! Un titre que se boit avec les oreilles, là aussi très metal, avec quelques touches folk et un refrain que fait une nouvelle fois mouche... En somme, un titre taillé pour le live, et surtout je pense pour les festivals de l'été, où il fera à coup sûr l'unanimité !!! Le genre de titre qui reste en tête et qui s'écoute avec beaucoup de plaisir entre potes une chope à la main... Dans cet exercice, les Écossais sont vraiment devenus des maîtres !!! Malheureusement, après un tel morceau, le titre suivant en pâti un peu, d'autant qu'il est plutôt orienté mid-tempo... Pourtant, à la surprise générale, "Magnetic North" va finalement réussir à tirer son épingle du jeu avec un refrain épique tout simplement parfait et un passage lourd aux vocaux quasiment hardcore on ne peut plus surprenants et diablement efficaces !!!

Le genre de petites attentions qui stimulent notre curiosité et qui donnent un relief non négligeable à des morceaux parfois un peu classiques !!! "1741 (The Battle Of Cartagena)" nous offre quant à lui une intro dédiée à tous ceux qui ont grandi avec les jeux vidéo des années 80, même si la suite du morceau est plus traditionnelle et là encore plutôt orientée mid-tempo... Mais quand il s'agit de parler bataille, Alestorm sait encore une fois nous sortir un refrain épique et quelques passages de clavier nous rappelant les fameux Bal-Sagoth !!! Et quand en plus le groupe nous offre un peu de chant extrême, le morceau prend une autre ampleur... Dommage que ce regain d'intérêt ne tienne pas la distance, le titre faisant quand même plus de 7 minutes !!! Mais ce morceau reste une preuve, s'il en fallait, que les Ecossais savent encore surprendre, à l'image d'un final en apothéose fort appréciable...

"Mead From Hell" fait partie des titres les plus énergiques de l'album, et même si le début du morceau pourra vous rappeler Korpiklaani, la suite est bien celle d'un pur titre "pirate", simple et efficace, dynamique et donnant vraiment envie de bouger !!! Ce sentiment est d'ailleurs renforcé par une basse ronflante à souhait, malheureusement trop discrète sur les autres morceaux, quelques passages "dédiés" mis à part... Avec un solo joliment envoyé, on a vraiment affaire une nouvelle fois à un vrai titre metal au refrain ravageur !!! Dommage que tout l'album ne soit pas de cet acabit car son orientation mid-tempo le contraint à des baisses de régime, à l'image de "Surf Squid Warfare" quelque peu décevant bien qu’initialement prometteur... Ce titre fait partie des morceaux poussifs de l'album, aussi vite oublié qu'écouté : dommage !!!

Malheureusement, le morceau suivant va continuer sur cette voie où l'absence de fougue côtoie sans vergogne le manque d'inspiration... Ces morceaux sont ainsi privés d'âme et sont par de nombreux aspects beaucoup trop convenus !!! C'est dans ce genre de cas que les petites surprises musicales du début seraient les bienvenues... Mais ma prière ne sera pas entendue !!! Espérons alors que cette baisse de régime ne soit que passagère... Et c'est là que le génie du groupe va faire son œuvre, car alors que j'étais au plus bas, je me suis pris une jambe de bois dans la gueule !!! Le titre "Wooden Leg !" va ainsi me sauver de la noyade de par son efficacité et son grain de folie : c'est le morceau qu'il fallait au moment où il le fallait !!! Un morceau énergique, rapide et très second degré... C'est vraiment ce genre de morceau qu'on aimerait retrouver en plus grand nombre sur les albums d'Alestorm, histoire de donner plus de relief et de mieux apprécier les morceaux mid-tempo, pour peu qu'ils soient festifs ou épiques !!!

"Sunset On The Golden Age" aurait pu se conclure sur "Hangover", sympathique cover de Taio Cruz, très bien ficelée, parfaitement maîtrisée, et tout à fait dans la thématique du groupe... Mais les Ecossais ont préféré finir sur le morceau portant le nom de l'album, un titre de plus de 11 minutes, très (trop ?) mid-tempo, sans âme / fougue / relief / inspiration... A vous de mettre le terme qui vous convient le mieux !!! Un titre trop long, sans surprise et gâchant véritablement la fin de l'album... De quoi faire oublier tous les bons moments de celui-ci tellement il est ennuyeux !!! En plus, c'est sûr ce morceau que Christopher Bowes va le plus se mettre en danger au niveau du chant, alors qu'il avait été impeccable sur tout le reste de l'album avec son accent écossais à couper au couteau, véritable marque de fabrique du groupe... Bref, passé cette déception, ce titre aura l'avantage, lors d'une deuxième écoute, de vous faire mieux apprécier les autres morceaux, ce qui n'est pas si mal, non ???

Au final, cet album aurait pu faire un gros carton avec des titres solides, plutôt bien construits, efficaces, parfois même épiques, et bénéficiant pour certains de petites surprises très agréables... Malheureusement, quelques morceaux, parfois trop longs, parfois trop lents, mais souvent trop classiques, vont d'une certaine manière plomber l'ambiance !!! Ces titres, même s'ils ne sont pas nombreux, trahissent un certain manque d'inspiration... Espérons alors que ce ne soit qu'une mauvaise passe et que le groupe retrouvera à temps plein la petite graine de folie qui sait aujourd'hui faire notre bonheur sur des titres comme "Drink" ou "Wooden Leg !" !!! Ainsi, "Sunset On The Golden Age" est un album dans l'ensemble plutôt agréable, mais qui ne restera pas gravé dans les mémoires, surtout si Alestorm arrive à se surpasser en enregistrant son successeur...


Carcharoth
Septembre 2014




"Back Through Time"
Note : 14/20

2 ans après "Black Sails At Midnight", les pirates d'Alestorm sont de retour avec "Back Through Time", un album débordant d'humour et d'enthousiasme. La pochette reprend tous les clichés sur la piraterie, elle n'est pas très belle mais elle représente bien l'état d'esprit du nouvel opus : de l'énergie et de la bonne humeur, sans se prendre au sérieux. Mais si le groupe aime rire et boire du rhum, il sait aussi composer des morceaux musicalement intéressants, au son très folk tout en conservant un côté très metal.

L'album commence par le morceau éponyme, "Back Through Time". Ce morceau donne tout de suite le ton : les passages très metal, avec un son puissant, rapide et mélodique, alternent avec des parties plus folk, où le clavier est très mis en valeur. Les points forts : un bon solo de guitare et des changements de rythme. "Shipwrecked" est dans la même veine, avec une guitare agressive en intro, un clavier très présent tout au long du morceau et un refrain qu'on retient bien. "The Sunk'n Norwegian" a une dimension plus épique, le son est plus puissant. A noter la présence de flûte, à la sonorité folk, qu'on retrouve aussi sur le très énergique "Midget Saw", sur lequel on remarque aussi le solo de guitare. Le titre suivant, "Buckfast Powersmash", est assez original, et très varié, il alterne son metal agressif et passages folk, rythmes rapides et temps plus calmes. "Scraping The Barrel" a une ambiance plus mélancolique que les pistes précédentes, le rythme est plus lent, le morceau se démarque des autres. Mais l'énergie revient vite avec "Rum", où la bonne humeur est de mise. Le refrain est assez simple et répétitif, comme sur la plupart des morceaux, mais la guitare reste agressive. "Swashbuckled" est également assez accrocheur, et présente un très bon solo de guitare.

"Rumpelkombo" ne dure que 2 secondes, on ne peut pas vraiment parler de morceau... Autre particularité des derniers titres de l'album : le début de "Barrett's Privateers" et de "Death Throes Of The Terrorsquid" se trouve à la fin de la piste qui les précède. "Barrett's Privateers" est marqué par la bonne humeur, c'est un morceau très folk, joyeux, sur lequel le groupe a l'air de bien s'amuser. Mais la qualité musicale reste, avec les solos de guitare très mélodiques. "Death Throes Of The Terrorsquid" clôt l'album en beauté : c'est le morceau le plus long, le plus varié et le mieux composé, judicieusement placé à la fin pour laisser l'auditeur sur une bonne impression. Le ton se fait plus sérieux, surtout vers le milieu du morceau, la présence de choeurs et de violons renforce cette ambiance sombre. L'intensité est plus forte que sur les autres titres, la musique se teinte d'influences black metal avec un chant assorti, Christopher abandonnant pour un moments son chant rauque pour des vocaux plus gutturaux. Les rythmes sont variés, le groupe entonne le refrain en choeur, comme il le fait toujours, mais le son est beaucoup moins folk que métal, ce qui distingue cette dernière composition des précédentes. La guitare et le clavier ne se font pas oublier, et l'album s'achève comme il a commencé, c'est-à-dire sur les bruits de la mer.

"Back Through Time" est donc un album qui vaut le coup d'oreille. Si la plupart des morceaux sont simples et festifs, il peut aussi surprendre avec son dernier titre, qui est nettement moins gai mais qui fait honneur au potentiel artistique du groupe. En conclusion, c'est un nouvel opus sympathique, parfois un peu répétitif, mais qui respire la bonne humeur et qui est très efficace pour se remonter le moral.


Brünhild La Viking
Juin 2011




"Black Sails At Midnight"
Note : 16/20

"The Quest" s'intitule le premier morceau de l'album, assurément avec Alestorm, on part à l'aventure, dans un monde marin environné par les pirates. Ils définissent de "pirate metal" leur style ce groupe qui nous vient d'Ecosse. Dans les pays Nordiques comme dans notre contrée Bretonne en France, il y a de nombreuses légendes et de plus en plus de groupes se forment pour nous les raconter. Evidemment, cela peut paraître un peu kitsch pour le spectateur habitué au metal à la Kreator. Mais quand on oublie cela, on se laisse facilement entraîner par l'énergie et la joie qui se dégagent des chansons. La pochette nous montre un dessin avec un chef pirate et ses autres bandits, ça me fait penser assez au Black Pearl de Pirates des Caraïbes. La chanson "Keelhauled" me fait penser à une chanson de fête Bretonne. Un rythme entraînant dès le début, comme si chacun allait se placer juste avant de danser, c'est marrant ce qui ressort de ce groupe. "No Quarter", septième chanson des 10 de l'album, commence par un "Hey" d'un groupe d'hommes qui part au combat et à la dernière minute de l'album reprend le thème principal de Pirates des Caraïbes, c'est pas mal du tout avec les guitares et la batterie d'entendre cet air ! Il y a vraiment un côté jouissif à écouter cet album, c'est pas révolutionnaire en soi, ça a son côté assez kitsch, c'est assez cinématographique, plein d'images de films nous viennent en tête, évidemment le plus célèbre avec Johnny Depp nous parle assez et des scènes resurgissent. Y'a même une "Pirate Song", chanson 8 de l'album, assurément il a plein d'aventures à nous raconter cet homme là !! Un 46 minutes à consommer sans modération, ça tourne en boucle facilement ! Je préfère être du bon côté car les voiles noires ne m'enchantent pas à minuit !


Davydeush
Mai 2009


Conclusion
L'interview : Gareth Murdock & Pete Alcorn

Le site officiel : www.alestorm.net