Le groupe
Biographie :

Accept est un groupe de heavy metal allemand. Il est fondé par le chanteur Udo Dirkschneider et par le guitariste Michael Wagener (devenu producteur depuis). Le groupe débute sous le nom de Band X, en 1968, avant de prendre le nom d'Accept, en 1971. Il ne commence une carrière professionnelle qu'à la fin des années 1970. Le groupe se dissout et se reforme plusieurs fois ; dernièrement en 2009. Il est notamment reconnu pour avoir joué un rôle important dans l'essor du speed metal, avec leur chanson "Fast As A Shark". L'album "Balls To The Wall", sort en 1983, et est vu comme l'un des disques classiques de l'histoire du metal. Au niveau esthétique, leur musique est plus particulièrement connue pour un style de heavy metal incisif et puissant. Elle est aussi marquée par de nombreuses références à la musique classique. Le groupe a également exploré différentes possibilités stylistiques (entre autres dans le hard FM, le speed metal, le hard rock, le metal alternatif, etc). Au niveau des paroles, une partie importante du répertoire est marquée par des textes engagés liés aux questions sociales et aux droits de l'homme (l'oppression des minorités dans le monde, la dénonciation du racisme, des préjugés, de la peine de mort, de la guerre et du militarisme, du fondamentalisme religieux ou, encore, du conformisme social, etc.). Le groupe connaît un succès important au cours des années 1980. Il est souvent considéré comme la seconde figure importante du heavy metal allemand, après Scorpions. Il fait également l'objet de controverses au cours des années 1980, dans lesquelles il est accusé, sans fondement, de sympathies nazies (en France et en Pologne), de sympathies soviétiques (aux États-Unis), d'attitudes antisoviétiques (en URSS). On leur reproche, aussi, la thématique apparemment gay-friendly de certaines chansons et imageries. Ces controverses se sont dissipées avec le temps.

Discographie :

1979 : "Accept"
1980 : "I'm A Rebel"
1981 : "Breaker"
1982 : "Restless And Wild"
1984 : "Balls To The Wall"
1985 : "Metal Heart"
1986 : "Russian Roulette"
1989 : "Eat The Heat"
1993 : "Objection Overruled"
1994 : "Death Row"
1996 : "Predator"
2010 : "Blood Of The Nations"
2012 : "Stalingrad"
2014 : "Blind Rage"
2017 : "The Rise Of Chaos"
2021 : "Too Mean To Die"


Les chroniques


"Too Mean To Die"
Note : 18/20

Une nouvelle année commence et nous espérons tous – en particulier le monde culturel – qu’elle nous sera plus bénéfique. L’industrie musicale nage en pleine incertitude, mais pour notre bien à tous les albums continuent de sortir et les groupes vont leur petit bonhomme de chemin. Janvier 2021 est marqué par la sortie de "Too Mean To Die", dernier album studio des pères du heavy metal allemand Accept. Bien que l’on dénombre de nombreux changements de line-up – dont un remontant à 2019 -, rien ne semble ébranler le groupe qui poursuit son activité. Lançons-nous donc à la découverte de cet opus qui, je l’espère, saura faire oublier le précédent… !

Et quelle ne fut pas ma surprise à l’écoute du premier titre "Zombie Apocalypse" qui réunit tous les ingrédients d’une composition de qualité. Les riffs, la rythmique et le timbre de Mark Tornillo sont en symbiose et posent les bases du heavy metal traditionnel. Accept qui fait du Accept, il n’y a rien de surprenant... ! Nous poursuivons cependant dans une branche hard / heavy avec le morceau phare "Too Mean To Die" encore une fois porté par une instrumentale irréprochable où le jeu de Wolf Hoffmann viendra voler la vedette. Mais "Overnight Sensation" qui suit va pousser le vice encore plus loin en balançant dans les amplis une mélodie estampillée hard US des années 80 franchement très appréciable ! On atteint les sommets avec un refrain au poil, mené par des chœurs kitsch qui font toute la différence. Un morceau sans rien de nouveau mais qui apporte sa bouffée d’air revigorant, en soit tout à fait ce que l’on peut attendre d’un groupe comme Accept. C’est à ce moment précis qu’un virement va s’opérer dans l’opus et que nous allons pénétrer dans un univers plus sombre, voire même mélancolique.

Nous pouvons citer la très bonne "No Ones Master" que je trouve gorgée d’émotions, concentrée dans une dimension orchestrée à la perfection par Tornillo. Son timbre, on le sait très ressemblant à celui du légendaire Udo Dirkschneider, se prête parfaitement au heavy mélodique qui se joue ici et apporte la touche de brutalité inhérente au metal allemand. Dans une certaine mesure nous pourrions rapprocher cette composition de "The Best Is Yet To Come", la ballade de l’album. Les paroles touchantes pleines de sagesse reposent sur un rideau de fond aux reflets subtils et harmonieux, c’est un succès. Accept aurait pu s’y trouver comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, mais il n’en est rien, au contraire. Mais que les mordus du BPM ne fuient pas et se concentrent sur "Sucks To Be You" ou encore "Not My Problem" au caractère plus tranchant et rentre-dedans. Bien qu’il ne s’agisse pas là des meilleures compositions du groupe et qu’elles soient assez éloignées du heavy qu’on lui connaît, elles sont tout de même sympathiques et leur énergie est communicative. Elles seront cependant rapidement éclipsées par l’aura mystique dégagée par l’ultime morceau qui suit et clôt l’album, "Samson And Delilah". Cette instrumentale assez longue (4min30) composée à l’origine par Camille Saint-Saëns est magistralement remaniée et dirigée par nul autre que Wolf Hoffmann, dont le jeu n’aura cessé de nous faire vibrer du début à la fin.

Vous l’aurez deviné, "Too Mean To Die" est un rayon de soleil parmi les nuages denses de ce début d’année. Les quatre ans de latence entre les deux opus auront été utiles, Accept a ainsi pu revenir avec un album travaillé dans les moindres détails et surtout diversifié, sans dénaturer le son qu’on leur connaît depuis maintenant plus de quarante ans. "Too Mean To Die" a ce caractère intemporel si rare, qui saura toucher tous les publics, de tout âge, du plus old school au plus novice.


Candice
Février 2021




"The Rise Of Chaos"
Note : 17/20

Chaque année, de nouveaux groupes se créent, animés de la volonté de quelques jeunes de faire du metal et de ressembler aux plus grands. Alors qu’ils ont commencé en 1968 sous le nom de Band X et souffert de quelques pauses, Accept fait en effet partie des titans du metal de ce monde. Menés depuis 1976 par Peter Baltes (basse) et Wolf Hoffmann (guitare), la formation qui a participé à faire connaître Udo Dirkschneider et Herman Frank accueille Mark Tornillo au chant depuis 2009, ainsi que Christopher Williams derrière les fûts et Uwe Lulis à la deuxième guitare. Si le heavy metal des Allemands n’a pas faibli, leur inspiration non plus, bien au contraire ! "The Rise Of Chaos", leur quinzième album, en est la preuve, puisqu’en l’écoutant vous aurez l’impression de tracer votre route en Harley avec le groupe. On démarre ?

Quoi de mieux pour commencer que "Die By The Sword" ? Un titre énergique et qui tape en plein dans les clichés du metal au niveau des paroles, comme Accept les maîtrise depuis une bonne quarantaine d’années. Mark Tornillo n’a visiblement rien perdu de sa fougue, même lorsqu’il monte un peu, et les choeurs sont parfaits, mais "Hole In The Head" attirera plus mon attention. Le son de la basse tellement old school y est probablement pour quelque chose, je l’avoue. Le titre éponyme, "The Rise Of Chaos", sera parfait pour déclencher circle pits, walls of death et autres joyeuseries dans une fosse déjà conquise par le heavy metal sans âge du groupe. "Koolaid"… Derrière ce titre énigmatique se cache une mélodie accrocheuse dès les premières notes, alors que le groupe jouera la sécurité avec "No Regrets". Une rythmique carrée pour accompagner des passages un peu plus légers renforcés par le chant de Mark Tornillo, alors que Wolf Hoffmann s’en donnera à coeur joie sur un solo dantesque. Le calme reviendra peu à peu avec "Analog Man" qui sonne comme le nouvel hymne heavy metal de cet album, repris en choeur par les musiciens. Lorsque le groupe aborde un problème de l’humanité entière avec "What’s Done Is Done", la section rythmique revient en force, alors que c’est une guitare lead assassine qui nous transportera sur "Worlds Colliding". Le groupe reprendra de la vitesse pour entamer "Carry The Weight" sur des riffs qui flirtent avec le thrash metal, de même que "Race To Extinction", le dernier titre, se veut entraînant au possible.

Vous pensiez qu’ils allaient arrêter n’est ce pas ? Pourtant, ces “papys” du heavy metal ont plus d’énergie à revendre sur scène que pas mal de jeunes groupes. Avec cet excellent album, Accept est déterminé à nous prouver qu’ils ont encore des titres variés à ajouter à leur répertoire, qui commence réellement à devenir immense. La retraite ? Jamais !


Matthieu
Août 2017




"Blind Rage"
Note : 18/20

Les légendes ne s'oublient pas paraît-il, avec Accept il est facile d'observer à quel point une formation, un groupe, peut connaître plusieurs carrières en une... Il est dingue d'observer à quel point Accept a marqué la vague du metal du début des années 80 avec des albums aussi cultes que "Retless And Wild", "Balls To The Walls" ou "Metal Heart", pour s'éteindre quelque peu avec des albums comme "Death Raw" ou "Predator", puis ô miracle, en 2010 changement de label pour Nuclear Blast, l'arrivée d'un super nouveau chanteur en la personne de Mark Tornillo et un "Blood Of The Nation" percutant, un "Stalingrad (Brothers In Death)" en 2012 atomique et enfin, celui qui se présente à nous en cet été 2014, "Blind Rage" avec son visuel quelque peu explicite !

Et que dire ? Accept a la rage, l'envie et est plus motivé que jamais avec ce nouvel album. Le vrai retour d'Accept parmi le monde du metal. "Blind Rage" sort sous la houlette une nouvelle fois du monstre label Nuclear blast qui a eu raison de faire confiance à la formation de Soligen qui nous balance un album tout feu tout flamme et qui fait entendre à quel point Accept marque, a marqué et aura marqué des générations de métalleux. "Blind Rage", à l'image des deux albums précédents, est purement et simplement excellent, on retrouve le fondement même du heavy traditionnel à la sauce Accept : de grosses guitares, des superbes solos, une batterie déchaînée et une voix rocailleuse magnifique ; le titre "Dark Side Of My Heart" résume à lui seul ce qu'est Accept et ce qu'il aurait toujours dû être. Durant la phase de promotion, le groupe, et en particulier le très charismatique guitariste Wolf Hoffmann, n'a cessé de dire "Attention, on revient très fort", et il avait raison le bougre, "Blind Rage" est de loin le meilleur album d'Accept nouvelle mouture. Mais personne n'a été dupe, il n'y a qu'à voir le nombre de concerts donnés par le groupe ces dernières années... Les problèmes ont été balayés, les égos quelque peu mis au placard et en avant la machine, gageons qu'Accept continue encore pendant longtemps à avoir autant la pêche et l'envie. Quand Accept se fait plus doux, à l'image de "Fall Of The Empire", c'est tout simplement superbe, du mid tempo avec de gros chœurs en soutien, on est obligé de craquer. Mais ne vous inquiétez pas, Accept a le speed dans la peau et "Trail Of Tears" se rappelle à votre bon souvenir un "Fast As A Shark" (même si ce titre est unique, je le conçois, attention).

Inutile de continuer plus loin, Accept revient avec un nouvel album qui a la pêche, qui la donne et qui, espérons-le, aura encore de nombreux petits frangins. "Blind Rage" est édité et est accessible pour tous les porte-monnaies, et ça c'est bien, du simple CD au coffret super collector, belle attention pour tous les fans du groupe partout dans le monde qui, peut-être, connaissent des moments difficiles. Accept à la vie à la mort. Pourquoi à la mort ? Car je vous mets au défi de vous mettre devant le taureau de la pochette et de l’arrêter !


Vince
Août 2014




"Stalingrad"
Note : 17/20

Après avoir chroniqué leur précédent album "Blood Of The Nations" sorti en 2010, je ne pouvais passer à côté de "Stalingrad". Démarrage quelque peu classique sur "Hung, Drawn And Quantered", Accept démarre gentiment ce nouvel opus avec un titre qui fait l'efficacité d’Accept, une voix qui porte, Mark Torillo a clairement pris place au sein de la formation, et se lâche un grand coup ici, bonne voix, bonne poussée de vocalise et des riffs qui sont toujours aussi prenants, malgré tout ce titre reste un peu trop dans les cordes de "Blood Of The Nations" à mon goût, mais Accept ne s’endormira pas sur son prédécesseur.

Morceau éponyme de cet opus, "Stalingrad", riffs acérés, une voix qui growle très légèrement sur un passage au début, c’est assez nouveau et bien calé dans l’ensemble, ça change et ça fait du bien, les choeurs ont toujours ce grand plus dans les compositions d’Accept malgré une redondance sur les "oh oh", mais sans ça un album d’Accept ne serait pas un album d’Accept. Seul petit regret au niveau de ce morceau quelque peu redondant sur les guitares, mais ici l’accent et la dimension de ce morceau ont été apportés sur le chant et les choeurs, qui viennent donner tout l’entrain de ce titre. Voilà de quoi rassasier mon appétit de renouveau avec "Hellfire" et son côté pesant, jonglant avec les riffs tantôt en saccade, tantôt plus speed pour passer dans un registre beaucoup plus posé, les choeurs sur le "Hellfire!" te donnent une seule envie, gueuler avec eux, Stefan Schwazmann balance de la double bien équilibrée et a un jeu des plus appréciables, sans compter ses solos interminables et démentiels, voilà ce que j’attendais sur ce nouvel opus d’Accept, la petite claquouille sonore qui va te marquer au fer rouge, ça c’est fait ! "Flash To Bang Time" est dans la même veine que "Hellfire", ces deux morceaux se suivent et se complètent assez bien, démarrage en trombe sur une batterie géniale, des guitares qui balancent du soli à tout va, et qui sont clairement énormes !! Le tout avec un côté speed apporté par le jeu basse / batterie, un morceau qui est loin de laisser indifférent, avec ces breaks au chant donnant beaucoup de rythmique et de pêche pour notre plus grand plaisir. On aura des morceaux assez posés, sans rentrer dans un genre "ballade" mais dont les rythmes soutenus avec une certaine saccade donnent cet aspect calme, à l’image de "Shadow Soldiers" qui nous marquera par cette magnifique introduction, et "Twist Of Fate". Deux morceaux très planants et atmosphériques, avec des guitares magnifiques. Je regrettais une batterie trop discrète sur "Blood Of The Nations", ici ce n’est plus le cas, même si les guitares sont toujours mises plus en avant sur chaque morceau, je trouve que sur "Stalingrad" on arrive à plus apprécier encore le jeu de Stefan Schwazmann, comme sur "The Quick And The Dead", où la batterie mène le titre par le bout du nez, même si ça reste dans un registre assez basique, où encore le jeu terrible offert sur "Flash To Bang Time". Par contre la basse de "The Quick And The Dead" est tout bonnement énorme, un jeu excellent avec ce petit passage dédié sur un crescendo / decrescendo venant faire le petit plus pour relancer l’attaque de de morceau.

La galette se terminera sur "The Galley", avec son début très lourd, les riffs tombent et pèsent un grand coup à l’écoute, avant de repartir sur un morceau très classique à la Accept mais empli de rebondissements, ce qui est clairement leur signature, des variations de tempo à tout va, des morceaux brutes et un sens aigu de la composition. Les Metal Gods, après le succès de "Blood Of The Nation", ne se sont pas reposés sur leurs lauriers et nous offrent une fois de plus une galette de très grande qualité, les aficionados s’y retrouveront sans problème.


Phenix
Avril 2012




"Blood Of The Nations"
Note : 18/20

Il aura fallu un bon nombre d’années avant d’espérer revoir Accept, je dirais même que cela semblait utopiste qu’Accept revienne avec un nouvel album. Et pourtant ils sont de retour avec "Blood Of The Nations", album qui sonne comme un boulet de canon, beaucoup regrettent qu’Udo ne fasse plus partie de la formation mais il faut dire que son successeur Mark Torillo, à défaut comparé à un certain Bruce Dickinson (Iron Maiden), fait ses preuves sur cet album.

L’album démarre au quart de tour avec "Beat The Bastards", petit hors d’oeuvre d’un album sonnant comme un retour au source de la période "Objection Overruled" de 1993 avec ce côté rentre - dedans si bien annoncé par le titre, mais ici les guitares de Wolf Hoffman et Herman Franck ont bien plus d’attaque, il faut dire que les techniques de production musicale ont "grandi" depuis. Et Accept montre que malgré la grande expérience acquise au fil des années, le groupe s’affirme avec une intention de grandir continuellement, cette intention se ressent d’emblée sur "Teutonic Terror" et "Abyss", où Peter Baltes et Wolf Hoffman nous en mettent plein les oreilles, par du son travaillé, travaillé et retravaillé pour atteindre la petite vibration que l’on a des passages de basse jusqu’au solo à s’en brûler les doigts. Le côté symphonique de "Shade Of Death" est tel petit clin d’oeil à l’époque de "Metal Heart" (1985), on s’imagine aisément un philharmonique complet pour accompagner ces messieurs sur scène comme tous les plus grands l’ont fait et de se laisser emporter pendant les 7 minutes 30 de ce titre envoûtant, sombre et un peu malsain à la fois. Pas le temps de s’endormir ou de rester insensible et apathique devant "Locked And Loaded" qui vous remue de l’intérieur pour ensuite être bercé par les guitares de "Kill The Pain", les textes n’étant pas aussi poussifs que ce que ce cher Udo pouvait écrire, mais l’instrumental prend le dessus et marque clairement ce que l’on pourrait prendre comme une pause à l’écoute de la seule ballade de "Blood Of The Nations". La pause est terminée avec "Rollin’ Thunder" méritant bien son nom, bon départ en force mais qui a tendance hélas à vite s'essouffler... on se consolera avec les montées basse / guitare de "Pandemic", et des solos de la lignée de l’album "Balls To The Wall" (1983). La batterie de Stefan Schwazmann est un tantinet discrète sur l’ensemble de cet album, cela manque de présence mais reste suffisant. Le titre "No Shelter" nous offre six minutes de pur plaisir et que chaque fan considèrera sûrement comme le meilleur titre de cet album nous berçant de souvenirs de l’album "Breaker" (1981) mais qui aura su évoluer avec son temps.

Le retour d’Accept était attendu et redouté à la fois, beaucoup avaient peur de ne pas s’y retrouver après tant d’années d’écart et un nouveau chanteur, mais le défi est relevé, ces Allemands réussissent une fois de plus à nous mettre une belle baffe sur un album qui n’atteint pas les classiques comme "Balls To The Wall" et "Russian Roulette" mais qui pourrait se classer tout de même parmi les meilleurs qu’Accept nous ait concoctés. Les Metal Gods sont de retour.


Phenix
Septembre 2010


Conclusion
L'interview : Wolf & Mark

Le site officiel : www.acceptworldwide.com