"Charentes-Poitou, ça rentre partout" comme disait un célèbre humoriste. Acarus Sarcopt c’est un putain de chant qui me fait penser à Martin Van Drunen, et c’est juste jouissif ce style de chant, ce qui inaugure de bien bonnes choses pour leur premier album. Je l’ai vaguement survolé quand je l’ai reçu, car j’avais d’autres chroniques à terminer, et je me suis dit "Tiens tiens, ça m’a l’air excellent tout ça !". Me voilà enfin seul face au groupe qui se livre au travers de cette galette. Le petit survol avant l’écoute pour la chronique m’a fait entrapercevoir que Acarus Sarcopt ose différentes choses tout au long du skeud. Les morceaux n’ont pas un seul et unique rythme, c’est bien varié. Entre lourdeur et rapidité, je frôle rapidement le régal !! Comme je l’ai dit : vocalement c’est top de top, la production aussi est excellente, c’est assez old school tout en restant parfaitement audible pour tous les instruments.

"Praise The Scum" commence l’album rapidement, c’est du death metal direct qui ne bourrine pas pour bourriner, les plans plus mélodiques interviennent rapidement pour éviter de tomber dans un morceau linéaire. Miam miam, que ça commence bien vin diou ! "Humongous" commence de la même façon que le titre précèdent. Le chant donne l’impression que le vocaliste te prend directement par la pine pour t’attirer vers lui et te déverser sa haine au visage. Comme je disais, Acarus Sarcopt nous livre une musique complètement décomplexée et j’ai du mal à croire que c’est seulement leur second album. Musicalement, le boulot est ultra précis, les compos regorgent d’une multitude de riffs qui s’emboîtent comme des Lego et à aucun moment je ne me demande ce qu’un riff fout là. Bordel, l’extase ! J’arrive à "Osmium Heart", parfois un chant clair surgit de nulle part vient nous chatouiller les esgourdes, moi qui déteste, voire qui hais, le chant clair, je ne suis pas choqué le moins du monde, car en fait avec ce groupe je m’attends à tout et ça passe comme une lettre à la poste. Comment vous résumer ce morceau ?? Il est très rythmique, avec en plein milieu un magnifique solo typiquement hard rock, la musique se calme, le chant est plus lointain. Je tiens juste à dire que ce morceau est un chef d’œuvre et qu’il est dans mon top 5 des morceaux que j’ai pu entendre depuis ce début d’année 2014. Bordel, il faut que je passe au morceau suivant, euh attendez les gars, il y a un problème, c’est tout le skeud qui est comme ça ?? Parce que moi j’en peux plus là, comment est ce que je peux chroniquer un album si je me tape 4 fois de suite les morceaux tellement je m’éclate dessus ? 13 morceaux, 13 balles dans la tronche, c’est tout de même assez surprenant qu’un groupe, pour son second brûlot, nous offre une réussite totale, je suis le premier surpris car souvent sur un album, il y a toujours des morceaux plus faiblards, ce qui est normal, mais là NON. Et c’est dingue ça !! Je vais bientôt terminer la chronique sinon je vais en faire des pages et des pages tellement je suis emballé.

Les points positifs sont : le chant exceptionnel, rien que ça !! Les riffs, putain, ce sont des riffs qui ne te lâchent plus dans cet album. Le truc c’est que les passages plus lents s’emboîtent avec une logique déconcertante et que cet album est fait et construit sans chichis, les gars se font plaisir à jouer la musique qui leur fait vibrer les tripes. Tout est bon, les titres sont construits de manière imparable, le chant, le son, la batterie parfaite, les rythmes, la basse... Bordel, c’est simplement l’éclate ! Si je devais trouver un point négatif, je dirais l’artwork, mais en fait ce n’est même pas important car musicalement, c’est tellement bon qu’on veut juste écouter. Cet album est INDISPENSABLE !