"In Search Of Light"
Note : 17/20
Les Aabsinthe nous avait déja étonné avec leur premier album qui certes n'était pas parfait, en témoigne
certains passages plutot mal "arrangés" mais avec ce second album on dépasse les points négatifs du premier album.
Les parties plus ou moins calmes se succèdent beaucoup plus fluidement et le tout est très bien orchestré.
La technique est bien sur toujours au rendez-vous et ce côté lourd propre à Aabsinthe (et Gojira) aussi. Côté production,
le son est bien mieux travaillé et les claviers ressortent beaucoup mieux, ce qui est vraiment très plaisant et
donne un aspect beaucoup plus profond à ce metal prog / atmosphérique. Malgré cela, je n'arrive pas à m'imprégner
de cette émotion dégagée, peut-être trop subtile pour moi ou pas assez exploitée... je ne sais pas. Je pense
que des parties un brin plus légères m'auraient aidé à mieux apprécier cette musique. Mais quoi qu'il en soit
la musique est très intéressante et d'une très grande efficacité. Pour ce qui est des instruments en eux-mêmes,
que ce soit batterie, guitare, basse, chant ou claviers, chacun des membres maitrise son petit bijou avec
perfection, pour en faire ressortir le meilleur d'eux-mêmes (mais qui pourrait toutefois être encore mieux).
Pour ce qui est de l'artwork, le côté sombre est toujours dominant, tout comme le contenu de l'album.
Si vous avez aimé le premier album d'Aabsinthe, n'hésitez surtout pas à porter une oreille sur leur nouvel opus
vous ne serez sûrement pas déçus.
"The Loss Of Illusions"
Note : 18/20
Opeth et Messhugah. Ce sont les premiers groupes qui me sont venus à l'esprit la première fois que j'ai écouté "The Loss Of Illusions".
Le CD que j'ai entre les mains est excellement produit pour une autoproduction. Bon évidemment, les influences pré citées ne sont pas égalées, mais il faut avouer qu'Aabsinthe est un excellent groupe, qui à mon avis va faire beaucoup parler de lui.
La musique d'Aasbsinthe est remarquablement complexe, recherchée, travaillée, arrangée, et surtout inspirée.
La comparaison avec Opeth est ici incontournable. Les compositions, dont la longueur oscille entre 6 et 9 minutes amènent progressivement l'auditeur à pénétrer dans l'univers des illusions perdues.
Les excellents textes qui traitent de thèmes plutôt sombres (la souffrance, la mort, la religion) sont bien mis en valeur par une musique sombre et oppressante.
Un clavier et même un violoncelle permettent au groupe d'enrichir ses compositions, et quelques passages mélodiques se laissent entrevoir tel l'oeil au milieu du cyclone.
La seule faiblesse (c'est vraiment histoire de...) est de mon point de vue la voix sur les passages en chant clair, qui manque de présence.
Le son est vraiment excellent, et le niveau technique des musiciens est plus que bon.
Aabsinthe, j'en reboirai bien une petite gorgée...
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