Interview faite par mail par Petebull

Salut Oliv ! Bon, c'est ta première interview pour French Metal, nos lecteurs vous connaissent surtout à travers notre compilation "Dans la fosse aux lions" sortie il y a deux ans. Peux-tu me rappeler à quelle occasion et/ou dans quelles conditions est né le groupe en 2007 ?
Oliv (basse) : Salut Pete et merci de nous accordés cette interview ! Le groupe est né des cendres d’un groupe de death mélodique Essonnien où officiaient Edd et Symheris. Avec Raf au chant ils enregistrent rapidement un EP sous le nom de TANK. Je suis arrivé dans le groupe quelques mois plus tard puis Clem à la batterie un an après. La formation actuelle, Think Of A New Kind aka T.A.N.K, était née !

Votre EP sorti en 2007 servait, je suppose, essentiellement au "démarchage" et à vous faire connaître. Avec du recul, la mission est-elle remplie et est ce que cela a peut-être même dépassé vos espérances ?
Effectivement les retombés de cet EP ont dépassé nos espérances puisque jouer au Wacken Open Air après seulement un CD 2 titres, ça reste surréaliste ! On a pu se faire un petit nom, des contacts, et envisager sereinement l’album qui a suivi.

Vous avez récemment changé l'orthographe du nom du groupe, en passant de "Tank" à "T.A.N.K". Etait-ce en prévision d'éventuels futurs contentieux avec les groupes possédant déjà ce nom ou avez-vous eu un début de réel contentieux ? On sait que des groupes changent de nom sous la "menace" ou sur les conseils de leur label.
Lorsqu’on a vu que les choses devenaient un peu plus sérieuses pour nous, il est devenu évident qu’il nous fallait changer de nom pour nous démarquer. Néanmoins nous ne voulions pas reprendre notre communication à zéro. Nous nous sommes donc creusés la tête pour créer un acronyme qui signifie quelque chose pour nous et garde ces 4 lettres comme logo. Nous n’avons pas reçu de menaces mais un groupe de heavy, un rappeur et un chanteur de J-Pop assez connus se produisent déjà sous ce patronyme. Il nous fallait prendre les devant et déposer notre nom. C’était ça ou TANK of Fire (rires).

Vous avez maintenu votre confiance à Guillaume Mauduit pour l'enregistrement, le mixage et le mastering de l'album. Comment se sont déroulées ces différentes étapes avec lui ? Etes-vous restés tout le temps à ses côtés pour avoir aussi votre mot à dire ou lui avez-vous laissé carte blanche ?
On avait filé à Guillaume quelques préprods mais il a véritablement découvert tous les morceaux au moment de l’enregistrement. Raf est resté avec lui du début à la fin, ils ont plutôt bien travaillé ensemble. On a d’abord enregistré la batterie en Février 2009 puis le reste des instruments en Avril 2009. Guillaume est un génie du son doublé d’un excellent musicien, ses remarques sont donc très souvent justifiées et pertinentes. Il a fait partie intégrante du groupe.

En parlant du mastering, pas mal de groupes font appel à un producteur étranger genre Tue Madsen ou Peter In De Betou. Et justement, vous vous dites influencés par des groupes Scandinaves et Américains, mais paradoxalement vous avez privilégié un mastering "à la Française". Pourquoi ce choix ? Un manque de moyens ?
Sans remettre en cause le talent et le professionnalisme d’un Tue Madsen ou d’un Fredrik Nordström, leurs productions peuvent parfois être assez inégales d’un groupe à l’autre. Alors certes, de toutes façons nous n’avons pas les moyens d’avoir recours à leurs services, mais lorsqu’on a en France des gens assez compétents, autant bosser avec eux. C’est plus intéressant d’un point de vue financier, mais aussi logistique.

Penchons nous sur le titre de l'album et l'artwork. Tout d'abord, quel est le lien entre eux s'il y en a un ? Et ensuite, à qui doit-on l'artwork ?
Il y a bien un lien entre le titre de l’album et la pochette. "The Burden Of Will" signifie littéralement "le fardeau de la volonté". Vouloir avancer dans la vie est synonyme de choix difficiles et lourds de conséquences. Nous voulions symboliser ainsi plusieurs thèmes récurrents de l’album tels que l’avenir ou la folie, et mettre en exergue la souffrance qui accompagne chacun de nos pas dans la construction de nos vies. La grotte symbolise la raison, cette faculté de l’esprit qui nous retient de profiter d’une vie pourtant très courte. C’est Fyrat Kadhom qui s’est occupé de l’artwork, à partir d’une photographie d’Anthony Dubois.



Votre album sort à la suite à la signature décrochée chez Symbol Musik. Je me souviens d'un temps où vous recherchiez un label d'un certain standing pour que l'album sorte dans d'excellentes conditions. Est-il donc bien distribué dans les bacs ? Par exemple, je vois qu'il est référencé sur le site de la FNAC en mp3, mais impossible de l'acheter en CD.
Nous avons démarché de nombreux labels, plus ou moins importants. Certains nous ont ignoré et d’autres nous ont répondu qu’ils ne signaient plus de nouveaux groupes. Comment blâmer ces derniers lorsque l’on connait la situation du marché de la musique… Il nous a donc fallu revoir nos ambitions à la baisse. Symbol nous a proposé un plan intéressant pour le pressage et une distribution via Season Of Mist. L’album est donc distribué, notamment en FNAC et dans les espaces culturels Leclerc, mais il n’a pas été pressé à beaucoup d’exemplaires. En cas de rupture de stock, n’hésitez d’ailleurs pas à le signifier au vendeur. Il est toujours possible de l’acheter en ligne auprès du groupe via MySpace ou Facebook.

Parlons chiffres si tu le veux bien. Qui a financé le studio et le pressage ? A combien d'exemplaires a été pressé "The Burden Of Will" et combien d'exemplaires ont été vendus à ce jour ? Le sais-tu ?
Ce disque est auto-produit à 100%. Nous nous sommes véritablement saignés pour nous offrir de tels coûts de production. Nos vies personnelles en ont été impactées. C’est ce genre de sacrifices que symbolise le titre de l’album (rires). Nous n’avons pas encore les chiffres des ventes physiques et numériques à ce jour, 1000 exemplaires ont été pressés dont une bonne partie pour la promotion et le booking.

Avez-vous en projet une distribution Européenne via Symbol Musik ou un autre label/distributeur ? Et par rapport à ça, vos prestations aux festivals à l'étranger (Wacken et Metal Camp entre autres) ont-elles suscité de la demande de la part des métalleux de ces pays ? Voire carrément mieux, vous a-t-on déjà proposé un deal à l'étranger ?
Symbol travaille à une distribution à l’étranger, nous espérons bien sur pouvoir sortir de nos frontières ! Nous avons reçu un excellent accueil que ce soir en Allemagne, en Slovénie voir en République Tchèque (récemment au Basinfirefest), mais nous n’avons pas encore décroché de deal.

Au niveau de la promo, êtes-vous pour le moment satisfaits de Symbol Musik ? Il semblerait que vous soyez obligés de mettre la main à la pâte... "The Burden Of Will" devait d'ailleurs être pris en main par le label Send The Wood. Que s'est-il passé pour que finalement vous ne travailliez plus avec eux ?
On aimerait toujours avoir plus de promo, que les gens croient en notre projet autant que nous y croyons. Nous savions en signant chez Symbol qu’ils n’avaient pas les moyens de promotion d’un Nuclear Blast ! C’est notre premier album, on apprend tous les jours sur le business musical. C’est véritablement une bataille de tous les instants. Heureusement on peut compter sur des personnes comme Rose de Season Of Mist qui nous a filé un sacré coup de main ! Mais la promo est réalisée avec nos petits moyens sur notre temps libre. Pour Send The Wood, le divorce s’est fait naturellement puisque finalement nos visions de la promo et des démarches, pour un groupe dans notre situation, n’étaient pas les mêmes.

On sait aujourd'hui que pour qu'un album ait plus de chances qu'un autre dans les bacs, il lui faut être différent sur la forme. Par exemple : fourreau, digipack, couleurs qui sortent de l'ordinaire, vidéos en bonus, et j'en passe. Je suppose que vous avez manqué de moyens à ce niveau là, qu'auriez-vous fait en plus ou de différent si vous aviez pu ?
Comme tu t’en doutes effectivement nous n’avions pas les moyens financiers de proposer de tels produits. Proposer un livret complet comme celui de "The Burden Of Will" a déjà un coût non négligeable. Mais nous avons aussi pris en compte nos expériences personnelles : nous n’achetons pas beaucoup de digipacks car c’est très difficile à ranger. Quand aux vidéos bonus, à l’heure d’Internet autant les proposer directement sur les sites en streaming où elles finiront de toutes manières ! Il faut garder en tête que pour un groupe tel que le nôtre, le CD n’est ni plus ni moins qu’un produit de merchandising/promotion au même titre qu’un t-shirt. Je ne pense pas que nous aurions beaucoup plus fédéré avec un vinyle ou un digipack. Ce genre d’investissement sur le produit n’a de sens que si la promo et la communication sur le groupe sont suffisantes pour pousser le fan à l’achat compulsif. Si nous avions eu plus de moyens c’est sur la promo et notre merchandising que nous aurions d’abord investi.

Attardons nous un peu sur les morceaux de l'album. Avez-vous tous participé à l'écriture ou bien est ce le travail de seulement certains membres du groupe ? Vous êtes pour la plupart issus de groupes divers et variés, comment faire pour que tout le monde suive la même direction artistique ? Certains d'entre vous ont-ils fait des compromis ou pas du tout ?
C’est un véritable effort collectif puisque tout le monde a composé, que ce soit des titres entiers, quelques riffs ou des arrangements. Guillaume Bideau a également écrit ses propres lignes de chant sur "Idle Ghost". Je pense que nous faisons tous des compromis. On a un background différent mais on se retrouve autour de ce que nous faisons dans T.A.N.K qui est la synthèse de nos goûts pour la mélodie, des parties catchy et brutales, et une certaine technicité sur l’instrument.

Certains de vos titres tels "Corpse" et "Necrosoldier" vous feraient passer pour un groupe de brutal death mais il n'en est rien. Pouvez-vous d'ailleurs me parler un peu de vos textes ? Sont-ils le reflet d'expériences ou de peurs peut-être ? Je pense par exemple à "It Bleeds Inside"...
Sur "Corpse" le contraste est complètement voulu : c’est un titre très second degré sur un pote étudiant en médecine qui devait disséquer des cadavres humains et s’est exécuté sans sourcilier… "Necrosoldier" est par contre une chanson assez dark et mélancolique traitant de cyber génétique. Il existe sur "The Burden Of Will" une trame principale axée sur la peur de l’avenir, l’incertitude et les choix difficiles à prendre. "It Bleeds Inside" se penche plus particulièrement sur les cauchemars.

Pourquoi ne pas avoir fait une version 2010 de "Destination" et par la même occasion un "vrai" titre de l'album, alors que c'est pourtant le cas avec "Brother In Arms" (qui figurait sur votre premier EP) ?
On a eu un débat interne sur ce titre : fallait-il ou non le mettre ? Nous avons réenregistré "Brother in Arms" et "T.A.N.K 09" car nous avions modifié leurs structures et des paroles. "Destination" reste à ce jour inchangée. Nous avons ainsi tranché en décidant que le morceau avait sa place en tant que Bonus Track, même avec un son différent du reste de l’album. Le fait d’avoir tous nos titres sur la version CD permet au mot "Album" de prendre tout son sens : "The Burden Of Will" présente l’intégralité de notre travail depuis 3 ans.



Sans langue de bois, Guillaume Bideau apparait-il sur le titre "Idle Ghost" par choix artistique, parce que votre batteur joue avec lui depuis peu dans One-Way Mirror, ou bien parce que ça fera vendre quelques albums en plus ? En tout cas pourquoi lui et pourquoi sur ce titre ? Et enfin, puiqu'on sait qu'il est également producteur en plus d'être chanteur, en avez-vous profité pour échanger quelques idées ou conseils quant à l'enregistrement de l'album ?
En fait certains du groupe sont fans de Scarve. Comme nous voulions sur l’album un titre avec un excellent chanteur voix claire, le choix s’est vite porté sur Guillaume Bideau. Nous sommes donc allé à sa rencontre avec Edd lors d’un concert au Trabendo de One-Way Mirror avec Soilwork et Ananta. Guillaume nous connaissait grâce à la compile French Metal "Dans la fosse aux lions" et nous a répondu que si le titre lui plaisait il accepterait. Pendant que Clem enregistrait les batteries de l’album, Guillaume est entré en contact avec lui pour qu’il remplace Dirk Verbeuren dans One-Way Mirror. Ce concours de circonstances nous a permis d’harceler Guillaume plus facilement (rires). Du coup lui et Clem ont enregistré le chant sur Nancy. On est tellement satisfaits du résultat !
Forcément, le fait d’avoir le chanteur de Mnemic et One-Way Mirror sur le CD lui donne un peu plus d’impact médiatique (bien qu’à notre niveau ce soit à prendre avec des pincettes), mais l’album gagne surtout en crédibilité. On n’a pas reçu de conseils sur la prod de l’album. Je crois que les seuls choses que Clem et Guillaume se soient échangés à Nancy ce sont des bouteilles. (rires)

La première chose qui "choque" quand on regarde vos concerts effectués, c'est que depuis vos débuts vous n'avez jamais joué dans certaines grandes villes de France, alors que dans le même temps vous avez déjà fait le Wacken et le Metal Camp. Est ce une volonté de votre part de vous exporter et donc de délaisser quelque peu la France, ou bien avez-vous plus tapé dans l'oeil (et les oreilles) des organisateurs étrangers que Français ? La plupart des groupes se font d'abord un nom dans leur propre pays avant de s'exporter. En procédant comme vous le faites (volontairement ou involontairement), n'avez-vous pas peur d'accuser un certain retard en France et donc en quelque sorte de ne jamais trouver votre public ?
Ce n’est pas un choix de notre part de ne pas avoir encore joué à Nantes, Bordeaux ou Marseille. Les dates à Lille et Lyon restent de bons souvenirs ! Nos dates à l’étranger sont prestigieuses mais elles restent ponctuelles. Notre volonté est de tourner un maximum. Nous avons bon espoir qu’avec l’album nous puissions enfin nous produire un peu partout en France mais aussi à l’étranger où le metal est moins stigmatisé par les grands médias. Nous cherchons un tourneur aussi motivé que nous le sommes. Appel aux MJC et aux assos également…

La seconde chose qui choque et là pour le coup je ne mettrai pas de guillemets, c'est que vous avez fait le Wacken et le Metal Camp sans être passé par la case Hellfest. Un groupe Français qui s'exporte sur les plus grosses scènes mais qui ne trouve pas sa place dans la programmation d'un festival Français, c'est pour moi une anomalie. Quel est ton avis sur la question ?
Il est logique et normal que le Hellfest privilégie des groupes de la région Nantaise dans sa programmation. Se produire au Hellfest est une récompense qui se mérite. Dagoba, Adagio, The Arrs et tous ceux qui ont eu l’opportunité d’y jouer, avaient derrière eux un vécu. Aller au Wacken et au Metal Camp c’est une chance exceptionnelle mais c’est aussi la récompense de plusieurs années dédiées au travail de l’instrument et au développement du groupe. Notre prestation de Juillet au Basinfirefest s’inscrit dans cette continuité avec la sortie de l’album. Nous espérons forcément être programmés au Hellfest l’an prochain, ce serait un honneur, ni plus ni moins. Wait and see !

Pour en finir avec les festivals étrangers, vous avez bien quelques anedoctes à me raconter ! Des bonnes surprises comme des mauvaises, je veux tout savoir ! Mais surtout, quelle expérience en tirez-vous ? J'imagine que se mesurer à des pointures fait relativiser pas mal de choses et fait se rendre compte du chemin encore à effectuer. Non ?
Forcément beaucoup de souvenirs reviennent en tête ! Le plus fort d’entre eux c’est la rencontre avec Phil Anselmo au Metal Camp. On a pu parler un peu de T.A.N.K et lui filer un CD. Après ça on a fait une photo mortelle où on le portait par les fesses… qui n’a pas fonctionnée ! On a fait tout le festival pour trouver un photographe qui aurait pris la photo. Avec succès ! Croiser au bar Blaze Bayley, Peter Tagtrën, Michael Poulsen ou Johan Hegg sont autant de souvenirs mémorables mais une image me reste en tête : le circle pit qu’a réussi à lancer Machine Head au Wacken Open Air. On regardait le concert depuis une zone VIP surélevée et la taille du mouvement était surréaliste !
Dans les mauvaises surprises, que ce soit au Wacken ou au Basinfirefest, on n’a pas eu le temps de faire de soundcheck. Des problèmes matériels indépendants de notre backline ont empiété sur le temps dédié à l’installation. Il faut alors fait avec… ou plutôt sans ! (rires)
Outre ce genre de soucis techniques auxquels il est toujours enrichissant de faire face, on a pu prendre notre pied sur de très grandes scènes, rencontrer des techniciens de qualité (notamment toute l’équipe du Metal Camp) et apprendre à vivre les uns sur les autres avec le bruit… et l’odeur (rires).
Concernant les pointures qu’on a pu regarder de derrière la scène, ce qui nous a marqué c’est l’unité entre ces groupes qui n’ont plus besoin de se casser les cervicales pour soulever les foules (Napalm Death), ceux dont l’aura naturelle suffit à transcender le public (Down, Machine Head) et ceux dont le show réglé au millimètre en fout pleins les yeux (Hatebreed). Mais même sans ça, comparer le tour bus de Machine Head et notre bagnole suffit à nous rendre compte du chemin à parcourir (rires).

Quel va être votre planning dans les prochaines semaines et dans les prochains mois pour défendre l'album comme il se doit ? Pas trop compliqué de combiner cela avec les agendas de vos autres groupes respectifs ?
Des dates vont être annoncées pour la rentrée, en espérant rapidement annoncer une tournée. Pour le moment on n’a pas trop de difficultés à combiner les agendas des groupes même si le mois d’Octobre risque d’être chargé du côté de Clem. Sinon on va continuer à faire notre promo du mieux possible et on proposera rapidement des vidéos live de bonne qualité !

Bon, puisque tu as été sérieux jusque là, tu as droit de ne plus l'être à présent ! Qui parmi vous a toujours rêvé de devenir un jour... conducteur de chars Leclerc ?
Ecoute, on n’est pas vraiment branchés par ce genre d’engins… mais Edd travaille dans une auto-école alors si l’envie de conduire un char te prenait, il te fera une réduc ! (rires)

Pas trop dur pour un groupe comme vous d'être crédible aux yeux du monde alors que vous venez de la même ville que... le Paris Saint Germain ?
Ah ah, grave erreur ! Nous venons de Melun, ville mondialement connue grâce à Chevalier et Laspalès, Jean-Marie Bigard, Franck Dubosc et Jean-Pierre Treiber. La classe Américaine quoi. (rires)

Allez, je ne te retiens pas plus longtemps ! Merci de m'avoir accordé de ton temps et bravo pour ce premier album !
Merci à toi pour ces questions pertinentes et pour ton soutien depuis l’EP ! Bravo et merci à French Metal qui fait tant pour le metal de l’hexagone ! On se voit au Paris Chars Leclerc Tuning Show !


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