Interview faite par Antoine à Cambrai.

Première question, comment se passe le début de cette tournée avec Sick Of It All ?
Niko (chant / guitare) : Niko : Bah écoute, super bien ! On avait déjà fait une tournée avec eux il y a 3 ans donc on avait appris à se connaître. A ce moment-là ils nous ont demandé à ce qu'on fasse d'autres dates ensemble en France et donc quand on s'est vu au Hellfest l'année dernière c'est là qu'on a calé ça. Du coup c'est génial ! D'une part le plateau fonctionne bien, il y a du monde partout où on joue, il y a des super ambiances. C'est deux publics qui sont différents mais qui arrivent à tout à fait cohabiter. Et en plus en parallèle de ça quand on vit tous dans le même bus, tu rentres vraiment dans l'intimité du groupe, quand c'est des groupes comme eux… C'est des grands frangins, ils ont commencé 10 ans avant nous et ce qui est formidable au bout d'une semaine et demie c'est que maintenant ce sont devenus des potes.

Et ça permet de faire une partie de pétanque derrière ! (derrière la salle, les deux groupes profitent du soleil en jouant à la pétanque…)
Et c'est pas la première ! On les a chauffés à la pétanque, ils n'y avaient jamais joué de leur vie. C'est pas leur sport favori à New York !

La tournée "Du bruit dans l'Hexagone" avec les No One se fait dû au contexte politique actuel ?
Alors pour le nom, oui, "Du bruit dans l'Hexagone". Après c'est juste pour jouer ensemble, tu vois ça fait 23 ans qu'on joue, No One sûrement une trentaine d'années ou un peu plus et on n'avait jamais joué ensemble ! Une fois comme ça sur un festoch mais on ne s'est même pas croisés… Quand on s'est retrouvés ensemble, malheureusement sur un évènement triste, quand Stéphanie qui gérait Chez Narcisse au Val d'Ajol est décédée, les enfants ont fait un concert un peu hommage. On a fait notre maximum pour les aider à reprendre, à continuer l'aventure. La salle fonctionne à merveille donc ça c'est super mais c'est là qu'on s'est rencontrés avec Kemar et c'est marrant d'aller le voir et de lui dire qu'on écoutait son groupe depuis qu'on était minots, tout ça. De fil en aiguille, d'une on a bien sympathisés et de deux on s'est dit que c'était dommage de ne pas faire des tournées ensemble alors qu'on fait partie des rares groupes à avoir un message en France ! Parce qu'au final on n'est plus tant que ça. Il y en a peut-être jamais eu beaucoup mais on n'est vraiment plus beaucoup et on s'était dit qu'il faudrait absolument qu'on fasse une tournée ensemble. Les aléas du calendrier ont fait qu'on n'a pas pu le faire avant ce moment-là mais c'est un peu comme si on l'avait fait dès qu'on a pu tu vois. En fait, on l'a calé l'année dernière et on s'est dit que là on sortait notre album, avant il y avait la tournée du Bal, donc dès la fin du Bal on enregistre et les premières dates on les fait ensemble ! Et là c'est le hasard du calendrier mais on s'est retrouvés en même temps que les élections ! On a booké ça et après on s'est dit "Mais putain ça va être les élections !" et donc voilà pourquoi on l'a appelé "Du bruit dans l'Hexagone". C'est d'autant plus pertinent pour des groupes engagés que ça se fasse à ce moment-là surtout dans le contexte actuel où on voit que la politique ça part complètement à vau-l'eau et toutes les casseroles qu'ils ont au cul… Ou c'est dans l'individualité parce que les mecs de gauche sont incapables de se mettre d'accord pour le bien des citoyens, tu te dis qu'on est vraiment dans un monde où les politiques ne pensent qu'à leur gueule et sont complètement déconnectés de la réalité ! Donc bref on va faire ce petit mois de dates ensemble en tapant un peu du poing sur la table !

C'était la semaine dernière la première date de cette tournée, quel a été l'accueil du public ?
Ça s'est super bien passé, c'était à Colmar, super ambiance, je ne sais plus combien il y avait, 1200 ou 1300 personnes c'était super cool. Le public a super bien réagi et tu vois que les gens ils sont friands mais on le savait parce que comme il y a de moins en moins de programmateurs qui programmaient des groupes français ensemble, on était souvent les uns après les autres, tu vois, mais jamais deux têtes d'affiche en même temps. Ça ne se faisait jamais, on a été presque les premiers à le faire avec l'anniversaire de Tagada il y a 4 ans et ça a tellement bien marché que maintenant on en fait un tous les ans, ça cartonne tous les ans, cette année ça a été complet 3 mois à l'avance ! Et c'est bien que le public s'y retrouve, voir les groupes ensemble ça motive d'autant plus, même s'ils ont déjà vu 5 fois un groupe dans l'année et 3 fois l'autre, quand les deux jouent ensemble tu as vraiment envie d'y aller. Et là ça fonctionne, on a vu ça la semaine dernière et avec toutes les préventes des dates qui viennent pour Tagada / No One, les chiffres sont super bons ! On va être complets dans plein plein d'endroits, je pense que les gens s'y retrouvent un peu là-dedans.



Votre actu est plutôt chargée entre Tagada et le Bal, n'est-ce pas trop usant à force ? Est-ce que c'est votre façon de profiter à fond d'être musiciens ?
Ouais on s'est posé la question, c'est qu'on enchaîne les morceaux les uns après les autres, on enregistre sans jamais vraiment prendre de pause. Et là s'est posée la question il y a un an et demi, même deux ans maintenant quand on était déjà plus ou moins sur la tournée "Dissident" et qu'on allait enchaîner pendant 9 mois avec le Bal, si on enregistrait juste après la fin du Bal et bim direct après on reprend la route, ou alors on fait rien et on se la coule un peu plus douce pendant le Bal, on se prend 6 mois pour composer après le Bal. Et en fait on s'est dit que ça ferait un trou de 9 mois sans date et comme on aime tellement les dates, on s'est dit "On fait ça pendant le Bal et on y va directement !". C'est vraiment une volonté de notre part d'enchaîner le Bal et Tagada après. Le 24 Octobre au soir on jouait Chez Narcisse avec le Bal Des Enragés, le 25 on faisait la route et le 26 on rentrait au studio ! C'est direct !

A propos du Bal justement, avec le décès de Sven, est-ce que ça remet en cause l'avenir du Bal, est-ce que ça va changer quelque chose ?
Oui c'est évident ! Dans le Bal, chacun amène sa personnalité et tout le monde est vraiment hyper important. C'était déjà le cas avec Schultz, on s'était dit "Qu'est-ce qu'on fait ?". C'est pour ça qu'on avait demandé à Vince d'AqME de venir parce qu'on ne voulait pas le remplacer. Déjà d'une tu peux pas et de deux on ne cherche pas à remplacer quelqu'un, on part sur une nouvelle formule. T'as 15 mecs qui restent en commun donc c'est solide mais on ne voulait pas essayer de compenser, là il va se passer exactement la même chose. Le Bal 2019 c'est un peu ce qu'on s'était dit, en plus ce sera les 10 ans du Bal, donc Sven nous manquera à tous comme Schultz nous a à tous énormément manqués. Ça nous a fait drôle de tous monter sur scène sans Schultz, ça va nous faire d'autant plus drôle de monter sur scène sans Sven, sans Schultz. Surtout qu'on a terminé la tournée du Bal et il est décédé quelques semaines après, personne ne s'y attendait et tout le monde s'est pris ça en pleine gueule. C'était un grand choc pour tout le monde, maintenant c'est la vie et il faut continuer à vivre ! On ne va pas s'arrêter, le projet ne va pas s'arrêter non plus mais on rendra hommage à Sven comme on a essayé de rendre hommage cette année à Schultz. Ce soir on ne le fera pas parce qu'on a un set plus court mais tous les concerts Tagada, on s'est dit qu'on allait faire un medley, tout le set de Tagada et finir par un medley Parabellum. Histoire de rendre hommage à ces gars qui ont fait en sorte que nous on fasse de la musique, parce que c'est grâce à eux en tous cas, personnellement c'est clair que c'est dans mes groupes fétiches avec les Bérus ! Donc je trouve ça normal de rendre cet hommage-là. Donc effectivement on fera ça sur une formule que l'on n'a même pas discutée, ce n'est pas le genre de truc qu'on prémédite mais on continuera avec un pincement au cœur c'est sûr…

Est-ce que le Bal influe sur les compos de Tagada ?
Oui bien sûr et je pense même pas que pour Tagada mais ça influe tous les gens qui jouent dans le Bal. Parce que tu joues des morceaux que t'aurais jamais joués, tu apprends des techniques, tu apprends des choses différentes et c'est comme dans n'importe quel métier, même si nous c'est notre passion, ça ne change pas, ça fait une expérience supplémentaire. Quelque chose que tu ne connaissais pas, que tu ne maîtrisais pas, ça apporte à ton bagage, indirectement ça va influencer sur ce que tu reproduis derrière donc je trouve que c'est super bénéfique ! Tu vois, même dans notre processus de composition ça influe et je pense que ça influe en bien. Je pense que tous les zicos en tirent une expérience très positive.

Dans ma chronique de "La Peste Et Le Choléra" je dis que l'album retrouve le côté plus direct d'auparavant mais il est plus pêchu aussi que les précédents. Est-ce une évolution naturelle de votre musique ou peut-être lié à votre état d'esprit ?
Là, si tu veux, le gros truc qui a changé c'est qu'avant l'album "Dissident", on trouvait qu'à force de faire de la pré-production, de la post pré-prod' derrière un ordi, de trafiquer les morceaux, on perdait l'essence même de notre musique qui est basée énormément sur l'énergie. On ne cherche pas à faire une super grosse prod' avec un son incroyable mais il n'y avait pas toujours l'énergie que l'on avait envie de mettre, et nous on le sentait dans le local de répèt'. Et donc dès "Dissident", on s'est dit "On va dans un local de répèt' comme on faisait au tout début du groupe, on fait le morceau, il reste comme ça". Ces morceaux ont donc été faits dans le local de répèt', ça plus le fait qu'on ait décidé de le faire un peu dans l'urgence pendant le Bal, il n'y a rien de retouché et je pense que ça colle parfaitement à Tagada, le tout saupoudré d'une petite touche qui nous manquait je pense, avant, mais on ne le faisait pas tout simplement parce qu'on n'avait pas les mecs pour le faire, c'était les chœurs. Dans "Dissident" on a commencé à mettre plus de chœurs, ça nous plaît bien, je pense que ça se mixe bien à notre musique, ça fait aussi en sorte que je ne chante pas tout le temps. Enfin bref dans l'alchimie Tagada, ça fonctionne vraiment bien et là on en a mis beaucoup plus, tout ça fait que ce disque est sûrement plus direct et de ce qu'on entend, ça touche vraiment beaucoup plus les gens. On est sur une formule qui convient à tout le monde et nous les premiers donc c'est cool !

Vous avez sorti "Je Suis Démocratie" juste après les attentats, pourquoi avoir ré-enregistré "Je Suis Démocratie" pour le mettre sur l'album ?
En fait si tu veux il y a plein de gens qui n'ont pas le 45 tours et qui nous demandaient ce morceau. Il y en a même qui voulaient aussi qu'on mette le deuxième. Déjà on a hésité à le mettre, et on s'est dit qu'il y avait quand même plein de gens qui avaient envie d'avoir ce morceau sur le disque donc on l'a mis mais on trouvait ça dommage de mettre la même version donc on l'a ré-enregistré pour que ça suive le fil de l'album en fait.

Le clip de "Vendredi 13" est, à mon avis, un des plus marquants depuis un bon moment, notamment par le fait qu'il n'y ait pas de surenchère, on y voit comme une procession, ce qui tranche avec la musique de Tagada. Etait-ce une façon de recentrer sur l'hommage, de le mettre au cœur de ce clip ?
Voilà, on l'avait déjà fait sur "Charlie Hebdo" et là on connaissait plein de gens qui étaient au concert, ça nous a touchés comme tout le monde parce que ça touche tout le monde ces attentats mais là, il y avait un côté beaucoup plus personnel avec toutes les personnes qu'on connaissait qui étaient là-bas. Quand tu discutes avec ces gens qui y étaient, c'est prenant, et j'ai eu envie très vite de faire un titre mais on ne voulait pas faire le groupe qui fait sa promo et surfer sur la vague. On voulait vraiment s'écarter de ça et faire un vrai hommage. On a donc fait ce morceau et j'étais même extrêmement surpris qu'on soit le premier groupe à le faire ! Les attentats se sont passés, on s'est dit qu'on ferait un morceau sur le prochain album et au moment de le faire, on s'est dit "Mais personne ne l'a fait", les morceaux directs comme ça je suis super surpris ! Enfin bref, on ne voulait en aucun moment ramener la couverture vers nous. Le titre, on a essayé de le faire très sobre et le clip on voulait aussi qu'il soit très sobre, très simple donc là c'est un plan séquence. C'est le plus authentique possible, c'est ce qu'on voulait et il y a des gens qui nous ont écrit "Mais c'est quoi ce clip de merde ?", des gens qui n'ont pas compris mais c'est pas grave. C'est un truc très simple en noir et blanc.

Restons dans l'esthétique, cette idée des sérigraphies, elle vient d'où et comment vous allez la continuer ?
En fait, je trouve qu'en général il n'y a pas assez de collaboration entre les différents arts, c'est très sectorisé finalement. Nous avec la musique on est toujours en train de collaborer avec des artistes graphiques. Et là, sur l'album, on avait déjà choisi le titre, les morceaux étaient quasi-finis, et comme tout a été fait un peu dans l'urgence la pochette n'était toujours pas faite et on avait un laïus qui tenait en 3 lignes. On a mis du temps mais une fois que tu as trouvé l'idée, ça tient en 3 lignes et on s'est demandé à qui on allait l'envoyer, et là on s'est dit que du même laïus il allait y avoir l'interprétation de chaque artiste. C'est pour ça qu'on a eu cette idée de sérigraphie qui va sortir tous les mois peut-être. Là on en est au deuxième dessin, on en a 4-5 qui sont prêts et c'est génial je trouve car ça n'a rien à voir ! Je trouve que ça met un parallèle entre la musique et le graphisme très intéressant. Et des fois aussi ça peut attirer le public de la musique à s'intéresser au côté graphique car avec la musique il y a toujours de l'artwork, plein de choses derrière et c'est un lien vraiment important. Il y a des mecs qui ont fait des super pochettes et qui restent dans l'ombre, qui restent inconnus…



Au bout de 24 ans, vous n'en avez pas marre de traiter toujours les mêmes thèmes ? De voir que les choses n'évoluent généralement pas ou pas dans le bon sens ?
Si, mais comme tout le monde, j'ai l'impression que l'on est que le reflet de ce que les gens pensent et c'est pour ça qu'à la fin de chaque concert, sur les réseaux sociaux tu as des personnes qui nous disent "Ah cool on n'est pas tout seuls", si je te disais le nombre de fois où j'entends ça dans une semaine… Tant mieux d'entendre qu'on épaule les gens mais je regrette que les choses n'évoluent pas dans le bon sens, mais nous on ne fait que dire ce qu'on ressent et j'ai l'impression qu'il y a plein de gens qui pensent la même chose que nous et on continue à le dire, d'une façon un peu différente pour ne pas faire les mêmes morceaux, mais si ça ne va pas bien on va continuer à en parler. Le thème de prédilection du groupe c'est la défense des libertés d'une façon générale et par rapport à ça, c'est même plutôt pire que mieux donc ça amène encore un peu plus d'eau à notre moulin si je peux dire.

Plusieurs fois à travers les différents disques et encore sur "La Peste Et Le Choléra", tu parles d'actions individuelles, d'actions citoyennes. D'après toi, la solution vient de là ?
Oui, dans certaines interviews certains me disent "Vous appelez aux armes" mais non, on n'appelle pas aux armes si tu écoutes les paroles, par contre au soulèvement oui, mais des fois ça peut être juste sur des prises de mentalité. Je donne un exemple, en Bretagne c'est vraiment en train d'avancer maintenant, ils ont compris que l'agriculture intensive ça ne fonctionnait pas. Chez nous, il y a des fermes intensives qui ferment et c'est tant mieux car pour moi c'est une connerie monumentale, ça détruit la planète, enfin il n'y a rien qui marche dans ce système-là. Et là tu as des petites structures bio qui, elles, se portent très bien et chez les gens la mentalité change. C'est-à-dire que les gens ont compris que ce n'est pas une question de moyens mais de volonté, si tu veux de la viande mais que tu n'as pas les thunes, c'est pas grave tu vas en acheter tous les deux jours par exemple ou des trucs qui coûtent cher. Tout ça fait que même le marché bio est en train de descendre en termes de tarif, en Bretagne il y a plein d'endroits où tu achètes bio direct au producteur moins cher que ce que tu achèterais en grande surface car il n'y a plus les intermédiaires. Enfin bref tout ça pour dire que c'est le changement de mentalité qui va forcer la façon des industriels de travailler. Et aujourd'hui pas qu'en Bretagne, tu vois des rayons bio qui fleurissent de partout. L'industriel il est obligé, s'il avait pu rester pareil à rien foutre et à engranger du pognon, il n'aurait rien fait ! Mais ce sont les gens qui obligent les industriels à changer leur fusil d'épaule. C'est dans ce sens-là que l'on écrit. Les gens peuvent faire changer les choses c'est une évidence ! Tu vois, c'est un exemple tout con mais la Révolution c'était impossible pourtant ils l'ont fait sans armes, sans rien et pourtant ils ont quand même réussi. Tu prends Podemos en Espagne, ils ont changé les mentalités énormément aussi, donc il y a plein de choses qui changent. Il ne faut pas compter sur les politicards, surtout par les nôtres !

Vous mettez l'accent sur l'activisme, est-ce que vous recevez des propositions d'assos pour venir poser un stand à vos concerts ? Ou est-ce que ça peut être un point qui intéresse le groupe ?
C'est même le contraire si tu veux, on a proposé à presque la totalité des associations qui semblaient être dans le même "mood" que nous de distribuer des tracts depuis des années et il n'y en a qu'une qui nous en a filés. C’est-à-dire qu'on se retrouve dans une espèce de conflit je ne sais pas trop où à l'intérieur de la structure. Par exemple, des grosses structures comme Greenpeace, quand on les voit, ils nous disent oui mais on n'en a jamais reçus, pas un seul paquet ! Alors que nous c'était vraiment une volonté sympa de notre part de dire "On va vous aider, on met vos tracts sur notre stand", ça les diffuse et c'est cool quoi ! Les seuls avec qui il se passe des choses c'est Sea Shepherd qui viennent eux faire des stands. C'est les seuls avec lesquels on arrive à avoir des choses et sinon des stands du Scalp, ce genre de chose,s sinon avec les très grosses structures il ne se passe jamais rien. Ils te disent oui mais au final il ne se passe jamais rien et c'est dommage… Mais ils viendraient aujourd'hui nous dire oui, on le ferait quand même, mais on trouvait ça dommage à l'époque que rien ne se fasse mais c'est très révélateur du monde actuel dans lequel on est ! Il aurait fallu qu'on soit bien plus gros pour que ça les intéresse

Pour les 25 ans du groupe l'année prochaine, vous prévoyez un évènement en particulier ?
Je pense qu'en fait pour les 25 ans on va faire notre festival anniversaire qu'on fait maintenant tous les ans tellement ça a bien fonctionné, donc pour les 25 ans on fera une édition peut-être un peu plus grosse sur 2 jours. On n'y a pas encore trop réfléchi car on prend tout un peu au jour le jour. Les 25 ans, ça tombera l'année du Bal donc en fait la même année on va fêter les 25 ans de Tagada et les 10 ans du Bal, va falloir qu'on partage le calendrier en deux ou faire tout en même temps, c'est possible aussi. On ne s'est pas encore posé la question mais on essaiera de faire un truc sympa !

Un grand merci à Niko, Elodie et François pour avoir rendu cette interview possible !


Le site officiel : www.tagadajones.com