Interview faite par mail par Arch Gros Barbare

Deuxième album sorti chez Great Dane Records, Stortregn fait partie du dernier bastion de groupes de black / death mélodique qui arborent fièrement et superbement les couleurs de groupes suédois de la vieille école mélodique. Les Suisses maîtrisent à merveille leur sujet. "Evocation Of Light" qui a vu le jour cette année est un pur joyau d'harmonies.

Salut à toi, je sais qu'il est toujours fastidieux de présenter son groupe en amorce d'interview surtout quand on l'a répété plusieurs fois, mais il est important que les gens sachent d'où vient Stortregn et qui est le groupe, car toi et Johan êtes à l'origine de celui-ci si je ne me trompe pas, et vous avez changé par deux fois de nom avant de devenir l'entité que vous êtes aujourd'hui... De plus il me semble bien qu'entre "Uncreation" et "Evocation Of Light", vous avez changé de batteur, pour quelles raisons car il n'y avait pas vraiment de longue période entre les deux ? Et plus récemment d'ailleurs Alex est parti aussi, non ?

Romain (guitare / chant) : Salut ! Alors pour commencer le groupe est né en 2005, sous un autre nom et avec d'autre membres, mais Johan et Moi somme la depuis le début. Nous avons eu 2/3 années assez mouvementées au niveau du line-up et dans la recherche de notre musique et de notre son. Puis en 2007 nous avons enregistré une première démo assez rudimentaire afin de faire découvrir notre musique autour de nous, mais c'est en 2008 que nous avons enregistré notre premier vrai EP qui s'appelle "Devoured By Oblivion" et qui a reçu de bonnes critiques. Malheureusement le batteur de l'époque nous a quitté quelques temps après et ce fut Garry qui le remplaça à la batterie et Alexandre nous à rejoint à la basse. C'est là que le groupe à connu une évolution notable avec l'enregistrement du premier album "Uncreation" en 2010 dans un studio pro (le Conatus Studio de Vladimir Cochet) et signé chez le label Great Dane Records. Cette même année ce fut également notre première tournée à Cuba, une magnifique expérience. En 2012 Garry quitte le groupe et Sam prend la batterie, le groupe s'améliore techniquement et enregistre un second album "Evocation Of light" qui sort également sur le label Great Dane Records. Il y a quelque mois, Alexandre à du quitter le groupe pour partir faire des études musicales à l'étranger, et nous avons accueilli notre nouveau bassiste Duran. Nous sommes actuellement entrain de démarcher (concerts/promo) afin de faire découvrir ce nouvel album d'un part, et également en train de travailler sur le troisième opus. Nous devrions rentrer en studio début / milieu 2014.

Ok... Alors ce second album, je disais juste avant qu'il n'y avait pas de longue période entre le premier et celui-ci, vous n'avez pas trop chômé finalement après la sortie de "Uncreation"... On a l'impression que ça montre en fait une attente qui a été dure dans la carrière du groupe et que le premier était l'accouchement d'une longue gestation, de morceaux écrits de longue date, tandis que celui-ci respire la fraîcheur est-ce que je me trompe ?
Johan (guitare) : Oui, effectivement ! C’est ce que nous avons recherché sur l’album. La production qui est aussi plus dynamique et mieux gérée y est pour quelque chose aussi. En fait, le tout est surtout beaucoup plus mature que précédemment, c’est ce qui donne cette impression.

Pour continuer de parler de l'album lui-même, personnellement, même si j'avais beaucoup apprécié votre premier album, musicalement "Evocation Of Light" a pris en puissance, en mélodie, en technique. On parlait de vos inspirations black / death mélodique de la grande époque comme Eucharist par exemple, l'autre jour, c'est un peu ce qui ressort de votre style musical. On retrouve cette sincérité avant tout de donner à la musique ce côté mélancolique, ce côté spécifiquement mélodique qu'il y avait chez les groupes comme A Canorous Quintet ou Ablaze My Sorrow et en même temps ce côté noir comme pour Sacramentum sans oublier Dissection évidemment... ça fait longtemps que vous écoutez cette scène-là ?
Johan : Tu as vu juste. Nous avons toujours été de très grands fans de cette scène et de cette grande époque. C’est pour moi la période la plus sincère et pure dans cette musique. Maintenant les groupes tartinent leur compos de claviers et de pleins d’effets superficiels, c’est souvent assez ridicule.
Romain : En effet, c'est vraiment les groupes qui nous inspirent le plus, et cela fait un paquet de temps que nous nous penchons dessus, je crois que j'ai tellement fouillé que j'en ai fait le tour malheureusement, et aujourd'hui on a peu de groupe de cette qualité dans le style, ou alors ce sont des groupes hommage, ou des simples plagieurs… Nous écoutons également des groupes de death technique actuels, ce qui crée un assez bon mélange entre cette touche old school à la suédoise et cette technicité. Mais je crois aussi que nous avons trouvé notre son, et que nous avons beaucoup moins besoin de toute ces influences pour produire du STORTREGN.

Ensuite l'évolution de Stortregn est-elle aussi dûe à l'arrivée de Sam à la batterie ? Son jeu vous a-t-il permis de modifier un peu l'orientation de Stortregn ou de progresser vers des choses auxquelles vous n'auriez pas pu avoir accès avec Garry ?
Romain : Oui, c'est une évidence que le jeu de batterie c'est amélioré, ce qui nous a poussé à aller plus loin dans la technique globale du groupe, d'ailleurs je pense que ça se ressent si on écoute "Uncreation" et que l'on passe ensuite à "Evocation Of Light".

La production de "Evocation Of Light" est encore une fois très bonne, c'est intéressant que vous ayez fait une fois de plus appel à Vladimir Cochet et au Conatus Studio, car je suppose que c'est quelqu'un que vous connaissez bien, attendu qu'une confiance ne se gagne pas du jour au lendemain. Mais souvent les groupes ont envie d'avoir une couleur différente et de tenter des choses nouvelles, vous non ?
Johan : Le choix de retourner chez Vlad était un choix évident pour nous. C’est un musicien et un coach incroyable en studio, et il est surtout devenu un ami avec le temps. J’étais déjà à l’époque un fan de son travail, même avant de le connaitre personnellement… Je le considère vraiment comme faisant partie du groupe : sans lui, l’album n’aurait pas été pareil.

Ce qui fait aussi vibrer dans vos morceaux, c'est non seulement ces petites attentions très acoustiques comme les intros de "Between Shadows...", ou "The Call", et l'instrumentale "A Mournful Saraband", vous avez l'air très friands de ce genre de passages qui donnent cette couleur mélancolique et qui aèrent totalement l'album... D'ailleurs vous jouez sur quoi parce que le son des guitares est particulièrement cristallin ?
Johan : Les pistes acoustiques on été enregistrées avec une guitare classique George Lowden de 1992, c’est un luthier irlandais réputé dans son milieu. Je suis tout particulièrement attaché aux interludes acoustiques, je pense qu’ils apportent énormément à la musique par ce coté "baroque". Nous nous inspirons de compositeurs de la renaissance et du baroque, comme R. De Visee, S. L. Weiss ou encore J. S. Bach, qui ont beaucoup composé pour luth.



Après évidemment que ce n'est pas la seule qualité musicale de Stortregn, vous avez la capacité justement, particularité des groupes black / death mélo du siècle dernier, d'harmoniser vos guitares constamment et de conserver cette mélodie même dans les passages les plus sombres et les plus violents, et c'est ça qui transporte l'auditeur. Un morceau comme "So Much Dust" présente toutes les caractéristiques de cette envie de faire frémir de plaisir en même temps que vous montrez une certaine violence. Quand vous composez un riff, est-ce qu'immédiatement vous posez le second riff harmonisé pour voir ce que ça donnera mélodiquement ?
Johan : Pas forcément, nous n’harmonisons pas les guitares de façon mécanique “parce qu’il le faut”, mais seulement quand cela apporte un réel “plus” à la composition. Et dans la plupart des cas, ça l’est. Pour revenir à la question précédente, c’est encore un clin d’oeil à nos influences baroques. C’est aussi pour nous une façon contrapointique de composer, plusieurs lignes mélodiques indépendantes les unes des autres et superposées.

Mais je suppose qu'il faut que ça reste facilement faisable en concert, non ?
Johan : Evidemment, il faut sans cesse trouver un compromis : nous n’avons que deux guitares en live et certains passages nécessitent quatre, voir cinq guitares pour être joués comme sur album. C’est pour ça que nous ne jouons pas certaines compositions en live, car elles apparaîtraient appauvries et perdraient de l’impact.

Les dualités de chant y font pas mal aussi, vous jouez pas mal sur cette confrontation chant plus grave et plus aigu, on s'aperçoit même que sur certains titre la voix est parlée... un chanteur attitré ne vous intéresserait-il pas ?
Romain : On essaie de varier au maximum le chant, car c'est aussi ce qui nous intéresse quand nous même nous écoutons d'autres groupes. Ce serait monotone d'avoir un même type de chant tout au long d'un album. Sur nos précédentes sorties, dans les chroniques, le fait que le chant n'était pas varié revenait souvent, aujourd'hui je pense que l'équilibre est bon.

Allez, parlons un peu de cette pochette, et aussi du logo... La plupart des groupes qui avancent dans le temps en perdent leur logo, et vous dès "Uncreation" vous l'avez mis déjà en second plan sur l'arrière du booklet, aujourd'hui vous proposez encore une police plus sobre... Avez-vous définitivement perdu le logo d'origine ? Quelques années en arrière c'était une grande signature visuelle le logo les Chris Szpajdel et consorts étaient maîtres en la demeure, aujourd'hui on a l'impression que ça se perd un peu non ?
Romain : C'est vrai que le premier logo est vite passé à la trappe, mais on le trouvait finalement assez peu représentatif de notre musique au vu de la tournure qu'elle prenait, et donc sur "Uncreation" nous avons opté sur une typo sans fioritures afin de faire parler plus la musique que le nom. Depuis 2012 nous avons repris ce dernier et lui avons donné plus de caractère afin qu'il colle au style actuel, et je pense qu'il va rester un bon moment, car il nous correspond bien.

En revanche vous vous êtes fait plaisir pour la pochette en faisant appel à Kristian "Necrolord" Wählin, connu pour ceux qui ne le savent pas pour avoir réalisé les pochettes de DIissection, Emperor, Dismember, Bathory, Dark Funeral, Sacramentum j'en passe, relativement souvent d'ailleurs dans ces couleurs là, comme la vôtre... c'était dans la logique des choses que ce soit lui pour cet album ?
Romain : Oui, cela fait un petit moment que cette idée nous trottait dans la tête. Pour moi cet album est et restera le premier album phare de STORTREGN. Même si notre premier album "Uncreation" est bon, "Evocation Of Light" est l'aboutissement d'un travail de longue haleine autant au point de vu mélodique que technique. C'est donc tout logiquement qu'une peinture de Necrolord devait illustrer cet album, et le bleu c'est sa touche !

C'est le second album qui sort chez Great Dane pour vous, il devient assez rare pour un groupe de survivre à plus d'un album chez un label qui n'a pas l'envergure d'un Nuclear Blast, cela est-il la manifestation d'un contrat de confiance entre vous ? J'ai découvert aussi que l'album était sorti en pro-tape limitée chez Apocalyptic Art ? J'ai l'impression que la cassette revient bien à la mode ces derniers temps dans le metal, même si certains ne l'avaient jamais quittée, on a la sensation qu'il y a un petit regain, du style je suis un vrai old school parce que je sors mon truc en cassette... non ?
Romain : Oui, nous avons une nouvelle fois collaboré avec Great Dane Records. Tout c'était bien passé sur le premier album, et donc c'est bien de continuer notre histoire avec eux. En parallèle nous avions envie de le sortir sur des supports plus old school, comme le vinyle et la cassette. Pour la cassette nous avons trouvé le label allemand Apocalyptic Art, c'est un mec vraiment très sympa et passionné qui tient son label du mieux qu'il peut, et cela fait plaisir de votre des personnes aussi motivées et passionnées. Pour le vinyle, nous avons démarché auprès de différents label, mais nous n'avons pas trouvé. C'est un support trop coûteux pour que nous le prenions entièrement en charge, et nous voulons avoir un minimum de distribution et de visibilité afin de faire connaître le groupe, et c'est exactement ce que peut offrir un label. Nous sommes donc toujours à la recherche d'un label pour l'édition vinyle, et avec la pochette que nous avons, ce serait vraiment un bel objet...

Dernièrement, je me posais la question sur le fait que les gens ont du mal à venir aux concerts, ont du mal à acheter des albums, acheter du merch... Ce qui évidemment porte préjudice à la bonne santé d'un groupe forcément, je parle de sa survie en tant qu'entité morale... La crise actuelle y est pour quelques chose, bien sûr, l'individualisme et le net aussi... Mais est-ce que les groupes ont fait quelques chose pour inverser la tendance ? Est-ce que les groupes aujourd'hui ne sont pas devenus pour certains, pas tous mais certains, des gens qui mettent en avant une solidarité que eux-mêmes n'appliquent pas ? Je veux dire que beaucoup de gens jouent dans des groupes, et à part leurs propres concerts, ne se bougent quasiment pas pour aller voir d'autres concerts ou alors n'y vont que pour parler avec les membres des autres groupes avec qui ils ont joué, sans se soucier du public qui est là finalement pour les voir... Parfois peu de groupes vont vers le public, ce que font encore Napalm Death (notamment Barney pour l'avoir vu faire au Hellfest) alors qu'ils n'ont rien à prouver... tandis qu'à côté des groupes qui finalement ne sont qu'une goutte dans l'ocean musical ont un boulard énorme alors qu'il n'y aurait pas à l'avoir... Ton avis là-dessus et quel genre de contact avec le public, toi ou le groupe en général vous avez avec les gens qui viennent vous voir, vous contactent ou vous écrivent ?
Romain : Je suis assez d'accord avec toi. Personnellement, je soutiens la scène locale autant que je peux en venant au concerts, mais il faut quand même que le style m'intéresse. Après au niveau d'acheter du merch / CD, il faut que j'ai mon coup de coeur, mais c'est sûr que les groupes qui comptent pour moi je n'hésite pas à acheter pour les soutenir. Sinon en tant que groupe on a le contact facile, et donc pour les gens qui apprécient ce que l'on fait autant en concert que sur le net, nous sommes très accessibles, et je dirais que c'est une évidence pour moi, car pour nous c'est un réel plaisir de recevoir des encouragement et de se rendre compte que même à notre échelle nous avons des fans qui nous portent et nous pousse toujours plus haut.



Je me demandais ce qu'il en était de ça, justement, quand on est un groupe qui fait des petites salles, on a cette proximité avec le public peut-être qu'au lieu d'attendre qu'on vienne vers eux, il faudrait aussi se mettre à la portée des gens qui viennent voir le groupe... Beaucoup disent que c'est pour le public que le groupe fait de la route... Peut-être que c'est surtout pour son propre plaisir qu'on fait de la route non ? Et ce contact qu'on met en avant avec le public ne se perd-il pas quand on devient de plus en plus grands, connus, où juste le devant de la scène pendant le set devient le seul vrai contact humain avec la plèbe... Est-ce qu'à ce niveau-là aussi ne devrait-il pas y avoir du changement pour que les gens ne se sentent pas juste des vaches à lait ? Bien sûr que cela a toujours été depuis la nuit des temps...
Romain : Il y a un élément à ne pas négliger, c'est que suivant le style, on a plus ou moins l'opportunité d'avoir ce contact avec le public. Dans notre cas, on exécute un black / death mélodique, ce qui est qu'on le veuille ou non un style qui se veut chaleureux dans la musique, mais assez intense brutal, ce qui se ressent dans la posture des musiciens qui l'exécutent. Malgré tout nous sommes assez mobiles sur scène, et aimons la confrontation avec le public, et donc je crois que le partage est là. C'est pour cela qu'on fait du live, pour rentrer dans le lard !

Bon et donc depuis le départ récent d'Alex à la basse, vous allez faire comment pour les concerts ?
Romain : Suite au départ d'Alexandre nous avons recruté Duran à la basse, c'était un pote d'Alex et johan, Sam le connaissait aussi, et moi je l'avais croisé à 2 ou 3 concerts, et donc la transition c'est faite facilement. C'est un très bon bassiste, on a une bonne entente musicale, et les compos vont encore prendre une autre ampleur avec la technique dont il fait preuve. Nous avons déjà fait un premier concert avec lui début Novembre, et cela c'est merveilleusement bien passé !

Est-ce que vous avez prévu de bouger pas mal en début d'année prochaine ? J'ai vu que vous aviez quelques dates en Suisse en cette fin d'année, plus une à Nice et c'est pas à côté !!!? Une tournée s'organise ou pas ? Dis moi tout... Parce qu'il me semble aussi que ton travail professionnel a l'air de t'empêcher un peu d'avancer de ce côté-là, et d'avoir les disponibilités que tu aimerais parfois, non ?
Romain : Alors rien de vraiment prévu / confirmé pour 2014, mais nous aimerions bien pouvoir tourner un peu pour présenter ce nouvel album un peu partout (à bon entendeur). Il faut dire que l'enregistrement du troisième album va nous prendre pas mal de temps aussi… On a effectivement quelques dates en cette fin d'année, ce qui permet de faire tourner les nouvelles compos et de faire du live avec Duran. Il y a eu une belle date à Nice le 14 Décembre avec Artefact qui fêtait les 10 ans de la sortie de leur album "Son Of Solstice", et qui se reformait pour cette unique date. Par rapport à mes disponibilités personnelles je suis entrain de régler des choses du côté professionnel afin de me libérer du temps pour travailler avec le groupes et pour faire du live, car en effet ce n'était pas très évident ces derniers temps.

Johan et toi êtes dans le groupe depuis le début, est-ce qu'il devient difficile aujourd'hui de trouver des musiciens qui ont déjà la même vision que la vôtre quant aux orientations, mais surtout qui ont le même avis sur la manière d'évoluer pour Stortregn, sur les sacrifices que vous êtes prêts à réaliser pour l'aboutissement de vos ambitions ?
Romain : En effet ce n'est pas toujours évident, pour Johan et moi c'est particulier car STORTREGN c'est vraiment notre projet, notre création, et c'est clair que nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour l'amener toujours plus haut. Pour ce qu'il en est des membres plus reçents, on doit faire parfois des concessions car ils ne sont peut être pas autant impliqués que nous sur le plan émotionnel, mais on finit toujours par trouver des solutions.

Vous avez récemment reçu le merch et notamment les t-shirts, tu nous en parles un peu sur le où, comment choper auprès de vous celui-ci ainsi que votre album directement avec le groupe ? Tu vois, il est là le contact dont je te parlais, celui avec les gens...
Romain : Oui ! Nous avons une boutique en ligne : stortregn.bigcartel.com
Nous y vendons CDs, cassettes, t-shirts, et vous pouvez prendre contact avec nous pour toute autre question à : stortregn@hotmail.com

Allez, on n'a peut-être pas fait tout le tour, mais c'est déjà pas mal pour un premier jet haha, merci d'avoir répondu présent à cette interview, on souhaite le meilleur pour Stortregn bien évidemment et surtout un petit tour en France qu'on puisse voir ce que ça donne sur scène et je te dis à très bientôt en te laissant une dernière fois, non pas la parole, mais la plume virtuelle...
Romain : Merci à toi pour l'intérêt porté au groupe et pour ta belle chronique ! Merci à ceux qui prendrons le temps de s'intéresser au groupe, et comme on dit souvent en fin d'interview, n'hésitez pas à nous contacter pour nous faire jouer en live, c'est ça qui fait vivre le métal, et en ce qui nous concerne, le black / death metal à la suédoise !


Le site officiel : www.stortregn.com