Interview faite par Céd à Pagney-Derrière Barine.

Les Autrichiens de Serenity que l'on ne présente plus étaient de passage le Dimanche 23 Octobre dans la mythique salle de concert Chez Paulette. Entretien avec le groupe.

Bonjour Serenity, merci pour cette interview, votre dernier album en date "Codex Atlanticus" est sorti cette année, comment s'est passé l'enregistrement ?

Georg Neuhauser (chant) : Nous avons commencé a écrire l'album en Avril 2015 et nous l'avons enregistré en Août, Septembre et Octobre 2015. il est sortie le 25 Janvier 2016. Nous faisons des dates en support de Tarja, Kamelot, nous allons faire notre premier show en Israël et nous avons deux dates en Pologne.

De quoi parle votre album ?
Georg : C'est un album de metal progressif dans le style le plus traditionnel, il n'y a pas forcément de thème, c'est principalement basé sur Léonard De Vinci, nous avons essayé d'écrire globalement l'histoire de sa vie, de ce qu'il pouvait penser à des étapes clés durant sa carrière.

La pochette de "Codex Atlanticus" est différente des autres, elle fait plus groupe de heavy metal, qui l'a créée ?
Georg : C'était une première pour nous, c'est un artiste qui est principalement connu dans les pochettes metal, il a travaillé pour Kreator, Stratovarius, entre autres. On est partants pour retravailler avec lui car ce qu'il a pu créer à propos de Léonard De Vinci assis sur cette table, ça nous a beaucoup plu.



Comment a été accueilli votre album par vos fans et comment se passe la tournée ?
Fabio D'Amore (basse) : L'album a été très bien reçu par nos fans, nous sommes partis en tournée depuis le 29 Janvier, date de sortie de notre album et 10 mois après sa sortie, nous avons l’opportunité de jouer dans des pays où nous sommes jamais allés avant comme la Roumanie, la Bulgarie. Nous sommes très satisfaits du retour du public, ça nous permet aussi d'augmenter notre fan base et de rencontrer des gens que nous n'avions jamais vus avant dans d'autres pays.

Depuis la création de Serenity, vous avez beaucoup changé de membres, dont Clémentine Delauney qui ne fait plus partie du groupe, comment cela s'explique-t-il ?
Cris Hermsdörfer (guitare) : Comme pour tous les groupes, le plus difficile au niveau de line-up c'est d'arriver à équilibrer entre notre vies privées, professionnelles, car hormis la musique nous avons tous un emploi et notre passion pour la musique. C'est pour cela que c'est un peu compliqué pour nous au niveau des changements de line-up, notamment au niveau de Clémentine qui cherchait un groupe à part entière alors que nous, on cherchait à revenir à ce que nous faisions au départ avec une conception plus basée sur le featuring avec Tasha (Natascha Koch). Nous essayons de rester sur le noyau dur de notre groupe et d'avoir des featurings sur les albums et en live.

Vous avez chacun des projets annexes comme Georg et Andreas dans Fairyland, n'est-ce pas compliqué pour vous ?
Georg : Nous n'avons plus de projets annexes sauf moi qui aie un projet avec Charlotte de Delain mais nous préférons nous concentrer plus sur SERENITY qui nous prend énormément de temps, sauf notre guitariste qui fait du football à un niveau professionnel.

Comment se porte la scène metal en Autriche ?
Tasha (chant) : En Autriche la scène metal n'est pas très active, il y a plus de folk ou pop, c'est pour cette raison que nous tournons peu en Autriche. Nous y avons fait qu'une date et nous en étions très contents car c'est notre pays. Je laisse la parole à Fabio qui vient d'Italie où la scène metal est beaucoup plus active.
Fabio : Effectivement la scène metal est beaucoup plus grande qu'en Autriche, elle est moins grosse qu'elle ne l'était dans les années 90. 90% des groupes sont nés en Toscane comme Rhapsody, Labyrinth, qui existent encore et qui sont très reconnus en Italie. Dans le cas de SERENITY, nous ne sommes pas spécialement assimilés à cette scène italienne mais nous sommes contents qu'il y aii un public en Italie pour nous et pour la musique.



Durant votre tournée, vous êtes passés par différentes villes françaises comme Paris, Clermont-Ferrand, Cognac et enfin ici, chez Paulette. Que retenez-vous de vos dates françaises et du public français ?
Georg : Le public français est vraiment génial, je garde des bons souvenirs de Paris et de Toulouse, c'était vraiment cool.

Auriez-vous une anecdote à nous raconter ?
Andreas Schipflinger (batterie) : Ça s'est passé a Tournai, en Belgique, dans une salle dans un coin paumé où il n'y avait rien autour à part des champs et des vaches, on y a croisé quelqu'un qui était habillé un peu comme un lord anglais, c'était assez spécial, on s'est demandé si on avait pris des drogues. (rires) Ce fut une soirée très spéciale. Je suis sorti et je me suis cogné contre une branche d'arbre. Au moment de jouer, j'ai voulu m'asseoir sur mon siège et je suis tombé. Le show en Belgique, on s'en souvient bien. (rires)

Merci à vous Serenity, auriez-vous un mot de fin pour conclure cette interview ?
Georg : Un grand merci au public français, un grand merci à Tony du groupe Max Pie qui a permis à cette date de se faire, on va faire un grand show ce soir, en profiter. On vous donne rendez-vous l'année prochaine pour une nouvelle tournée et un nouvel album.


Le site officiel : www.serenity-band.com