Interview faite par mail par Gloomy

NB : Faute de disponibilité, Asphodel s'est révélée être dans l'impossibilité de répondre à nos questions. C'est pourquoi nous sommes dans le regret de ne publier ici qu'une part réduite de cette interview. Veuillez nous en excuser !

Bonjour à toi ! Deux ans après "2 Unlimited", vous voici de retour avec un nouvel opus. Pour commencer, que s’est-il passé pendant ces deux ans en question ?

Alexis (instrumens / chant) : Le groupe est encore très jeune, nous avons donc dû travailler dur pour réaliser un deuxième disque qui soit à la hauteur. Nous avons mûri, et affirmé certains choix esthétiques. Le disque est plus expérimental par moment, plus rock à d’autres. Nous voulions réaliser un disque différent de "2 Unlimited".

Vous avez choisi d’appeler votre nouvel album "342", nom étrange s’il en est ! Quel en est le sens ?
C’est un clin d’œil à l’arrivée de mon frère Nicolas au piano, il faut comprendre "three for two". Tout simple. Il y a bien des groupes qui s’appellent Blink 182 ou Sum 41…alors pourquoi pas 342 ?

Quant au travail sur la pochette, il fait à nouveau preuve d’originalité, grâce à son côté à la fois épuré et intriguant. Pourquoi avoir décidé de représenter le nom de l’album par le langage des signes ?
Nous voulions un design épuré, effectivement. Qui sait, le troisième album sera peut être ultra-metal avec un cimetière en couverture ?

Si l’influence metal se ressentait sans peine sur "2 Unlimited", elle se montre nettement plus discrète dans les compositions de "342". D’abord, à quel point vous sentez-vous proches de l’univers de la musique metal ? Vous en éloigner petit à petit est-il un acte conscient et/ou volontaire ? Dans quel état d’esprit avez-vous abordé ce nouvel album ?
Je rappelle que des groupes considérés comme des fondateurs du metal ont aussi dans leur répertoire des morceaux différents. Metal ne veut pas forcement dire bourriner, encore bourriner, et toujours bourriner, morceau après morceau, album après album. Souvenez-vous des morceaux de Judas Priest comme "Before The Dawn", "Night Comes Down", "Take These Chains", ou encore "Here Come The Tears"…Est-ce du bourrin ? Non, c’est de la musique. Je commence à vraiment m’inquiéter de la tournure radicale que prend le metal. J’adore le death, le néo ou tout ce que tu veux. Mais le metal ce n’est pas que ça. C’est une famille de courants.

Et, à propos, lorsque l’on découvre un groupe faisant preuve d’autant de diversité et d’éclectisme, on se dit… que le monde musical doit lui sembler parfois affreusement banal ! Alors, quels sont les groupes qui font craquer Pin-Up Went Down ?
Porcupine Tree, Devin Townsend, Skunk Anansie, Metallica, Mike Patton, Steve Vai période "Sex & Religion", System Of A Down



Il est bien connu que le fait de restreindre les influences au seul monde musical est réducteur. Donc, en dehors de cela, où allez-vous puiser votre inspiration ?
Effectivement, j’écoute plusieurs styles musicaux. J’aime la musique, et pas seulement le metal. Vous savez on trouve des sources d’inspiration dans le jeu de basse de Jaco Pastorius, dans un concert de jazz au club du coin, ou au cinéma en écoutant une B.O… C’est la vie.

Il est vrai que la face insondable, mystique de votre groupe le place à part du reste de la scène. Comment tout cela s’est-il construit ?
Mystique ? Nous ne sommes pas Magma tout de même ! Non, mais écoutez, ça devient une habitude de nous décrire comme ça, faut arrêter les gars. Notre musique n’est pas compliquée. Il y a des efforts sur la production, mais elle reste simple.

Chacun d’entre vous a fait partie de diverses formations avant la fondation de Pin-Up Went Down (Nowomai et Penumbra pour Asphodel, Carnival In Coal pour Alexis). Qu’est-ce que Pin-Up Went Down vous apporte de plus que les groupes cités précédemment ?
La liberté, et la passion. Mais aussi parfois du découragement, de l’agacement. Faire des albums est difficile, croyez moi.

Merci à vous pour votre disponibilité, et encore bravo pour ce "342" enchanteur ! Je te cède la conclusion de cette interview.
Je tiens à rappeler la difficulté des labels actuellement, des groupes, etc… Le public doit se rendre compte que faire un album comme "342" représente des mois de travail. Encouragez-nous en nous écrivant sur le MySpace, le Facebook, etc… et commandez notre disque !


Le site officiel : www.myspace.com/pinupwentdown