Interview faite par mail par Davidnonoise

Salut, peux-tu me résumer la création de Lost Ubikyst In Apeiron ?
Schrissse (chant / instruments) : Salut David ! J’ai créé ce projet en été 2006 après avoir splitté de mon fait The Gateway, un groupe de metal atmosphérique avec quelques amis. J’avais composé des morceaux pour le deuxième album de ce groupe et comme les premiers jets n’étaient pas trop mal j’ai décidé de leur faire prendre une direction plus dense et plus extrême que dans The Gateway. C’est en Avril 2007 que j’ai commencé l’enregistrement après m’être équipé en matos d’enregistrement et on peut dire que le gros du boulot a été terminé en Juin 2013.

Lost Ubikyst In Apeiron est un one-man band, pourquoi ce choix ?
Pour ne pas avoir à imposer mes choix artistiques à d’autres personnes qui ne seraient pas forcément d’accord avec moi et qui m’empêcheraient d’avancer à ma guise. Ça permet d’éviter bien des conflits surtout si ce sont des personnes que tu apprécies. Et aussi pour ne pas être limité par d’autres personnes techniquement parlant. The Gateway a été une expérience ultra enrichissante autant au niveau écriture que pour les techniques d’enregistrement. Mais ça a été une galère pour faire avancer le projet, car on venait tous d’un background musical différent, background que j’ai dû structuré durant les 3 ans pendant lesquels on a enregistré notre album éponyme. Ajoute à cela les tensions inévitables qui apparaissent entre certains membres et le relâchement concernant la fréquence des répèt’ parce que les concerts avaient du mal à pointer le bout de leur nez et tu obtiens les raisons qui m’ont poussé à refaire les choses seul. Déjà en 1997 j’avais enregistré seul une démo cassette "Absconding Directions" et un CD "Gaia’s Dreams" sous le nom de The Afterglow où j’avais tout joué y compris la batterie sauf quelques parties de guitares sur "Gaia’s…". Le fait de tout faire seul à des avantages immenses : pas de prises de têtes concernant la direction artistique, pas besoin de montrer et remontrer telles parties d’un instrument, pas de compromis. Seul, toutes les décisions t’appartiennent et tu n’as à faire face qu’a tes propres limites, physiques, mentales et matérielles, pour concrétiser ce que tu veux faire. Tu avances à ton propre rythme et tu t’engueules toi-même quand tu as du mal à jouer carré. L’inconvénient par contre c’est que trancher pour ou contre une idée peut prendre des semaines voire des mois. Tu es obligé d’être ton propre critique et tu as tendance à devenir inquiet, à trop remettre en questions ce que tu fais. Quand ça arrive, c’est le moment de lâcher prise et de s’amuser à reprendre autre chose pour se rafraîchir l’esprit.

Tu as mis 7 ans pour extirper "Abstruse Imbeciles Nailed On Slavery", comment se sont passées ces 7 années ?
Ça a été long, fastidieux, et entrecoupé de périodes de pannes d’inspiration. C’est une période où j’ai remis en doute ce que je faisais tellement de fois que je devenais complètement indécis. À force de l’écouter des milliers de fois pour en déceler toutes les faiblesses il m’est arrivé parfois de trouver mon truc tellement insipide que j’en déprimais. Ça arrivait surtout quand je découvrais un nouvel album d’un groupe que je trouvais excellent et je me disais "Mon pauvre vieux, t’es complètement à la ramasse !". Mais très vite, plutôt que de me laisser abattre, j’incorporais cette nouvelle influence à ce que je fais pour de nouveau faire avancer l’album. Ça a pris aussi pas mal de temps pour « humaniser » au maximum la batterie faite par le EZdrummer classic, un plugin dépassé aujourd’hui qui date de 2006, mais qui a bien fait son boulot. Je devais au départ utiliser le Drum Kit From Hell créé entre autres par Fredrik Thordendal et Tomas Haake sorti à la même époque, mais mon PC n’arrivait pas à le faire tourner. L’écriture des textes et l’enregistrement des voix a pris plus de 20 mois pour faire ce que tu entends. Il faut dire qu’au départ je ne suis pas du tout chanteur et ma voix en a pris pour son grade durant cette période. Sans compter la façon dont j’ai procédé pour sculpter le son : comme je ne suis pas ingénieur du son j’ai mixé et masterisé en même temps, ce qui pour certain est tout simplement un sacrilège. On peut même dire que j’ai composé / enregistré / mixé / masterisé tout en même temps, car quand je trouvais une idée d’arrangement cela modifiait la texture sonore et il fallait retoucher derrière.

Le résultat est assez hallucinant d’autant plus que tu as tout fait toi-même, est ce qu’à un moment tu as eu envie de laisser tomber le projet ou est-ce devenu quasi obsessionnel de le mener à son terme ?
Jamais dans mon esprit n’est venue l’idée de laisser tomber. À aucun moment. Dès le départ je me suis laissé le temps de faire les choses. Je suis parti du principe, que peu importe le temps qu’il faudra, tu ne feras peut-être qu’un seul album valable dans ta vie, fais les choses bien jusqu'à ce que tu en sois complètement satisfait.  Il fallait que j’arrive au bout et je savais que pour laisser une trace valable il fallait rivaliser d’inventivité avec les autres groupes. Hors de question de faire quelque chose au rabais tellement il y a de gens talentueux aujourd’hui.



Un album de 70 minutes pourrait en rebuter plus d’un vu sa durée et pourtant elles passent à une vitesse folle, l’album est passionnant jusqu’au bout, mais as-tu dû te freiner à un moment et écarter certains morceaux ?
Non, c’est plutôt des gens de mon entourage qui ont eu une petite tendance à me freiner ou à me dissuader. Certains me disaient "Tu ne peux pas mettre 9 grattes différentes ici, on ne va rien comprendre", "T’as trop boosté le son, mixer et masteriser en même temps. Ce n’est pas comme ça qu’on fait, il y a des règles". Ou encore "C’est trop technique, trop rapide, c’est du suicide commercial". Mais justement, puisque ça ne marchera jamais autant faire ce qu’on veut, non ? Dès le début, je n'ai pas fait attention à ces règles que ce soit au niveau du mixage ou de la composition, de ce qu’il était admis de faire pour que "ça marche". Je crois que c’est un gars de Blut Aus Nord qui disait qu’il n’y a pas de musique inaccessible, il n’y a que des oreilles inexpérimentées. La seule règle était que ça reste audible, que je sois satisfait du résultat. En fait, je ne me suis imposé que des barrières techniques et physiques : ce que je ne savais pas faire à l’instrument et à la production. La seule chose qui a pu me freiner, c’est l’argent dont j’avais besoin pour financer le pressage. J’ai fait le sacrilège de revendre un Peavey 5150 Phase 2 pour pouvoir le faire.

La perfection des arrangements est palpable, quand t’es-tu dit "Ok je ne touche plus à rien, il faut que l’album sorte" ?
Je ne me suis pour ainsi dire jamais dit ça. Je sais bien que le mieux est l’ennemi du bien, mais puisque je mixais et masterisais en même temps, même si j’avais fait le gros du boulot entre 2011 et 2013, j’avais tout le loisir de retoucher certaines choses après. Et je l’ai fait jusqu’au dernier moment : en Mai dernier (2014), quelques heures avant de mettre le CD master dans l’enveloppe pour l’envoyer au pressage, j’ai modifié la batterie de la fin de "The Way", car je trouvais les cymbales trop présentes. C’est dire.

Pour ma part, je trouve que "Abstruse Imbeciles Nailed On Slavery" frôle le chef d’œuvre, as-tu conscience d’avoir sorti un disque de classe internationale ? Quels sont les retours actuellement ?
Merci c’est cool mais de classe internationale je ne sais… J’ai conscience d’avoir fait quelque chose d’assez costaud mais je ne me pose pas cette question car il est clair que cet album a bien des imperfections comme toute œuvre. Je sais que le fait que ce soit une batterie programmée va en faire bondir plus d’un même si aujourd’hui beaucoup de batteur ne prennent plus le soin d’enregistrer leur parties de batterie. Les retours principalement français pour le moment très bons ! Ça fait vraiment du bien de voir son travail reconnu. J’y ai tellement bossé, réfléchi et travaillé ! Mais je dois dire que ça met une certaine pression pour la suite, car il faudra faire mieux, ou sinon autrement.

À l’écoute de l’album, j’ai eu l’impression de pénétrer dans ton esprit, car malgré sa diversité, il émane une dimension très personnelle, j’ai eu l’impression de visiter un monde aux multiples influences. Qu’aimerais-tu que l’auditeur ressente à l’écoute de ton album ?
À mon avis, la perception musicale est quelque chose de très personnel donc je ne veux pas imposer quoi que ce soit. J’espère ne pas être prétentieux en souhaitant que les gens y voient quelque chose de fort émotionnellement. J’ai tenté de résumer toutes mes influences musicales dans un projet qui soit le plus cohérent possible. Donc, ça serait plus concernant le message que j’aimerais faire ressentir quelque chose, du fait que nous sommes tous, nous les 99% de la population, des esclaves volontaires ou non d’un système complexe mis en place par les élites pour diviser et mieux régner. On peut trouver beaucoup de documentaires comme la trilogie des Zeitgeist sur Internet qui dépeignent extrêmement bien ce que j’essaie de décrire.

En parlant du nom du groupe, je pense que tu aimerais l’avoir ce don d’ubiquité pour connaître les réactions des fans qui vont acheter l’album, non ? Et d’ailleurs, peux-tu expliquer le nom de ton groupe aux non-initiés ?
Oui dans un sens, ça pourrait être intéressant de voir comment les gens réagissent ne serait-ce qu’en l’écoutant. Certains de ceux qui l’ont écouté pour la première fois devant moi ont été un peu désorientés par la masse d’informations sonores qui arrivent à certains moments. Mais en général, je n’ai eu quasiment que de bons retours. On peut traduire "Lost Ubikyst In Apeiron" par un ubiquiste perdu dans l’infini. Mais le concept d’Apeiron développé par Anaximandre de Milet au 6e siècle avant notre ère est quelque chose de compliqué et aussi soumis à interprétation. Élève de Thalès qui voyait en l’eau le principe originel de toute chose, Anaximandre lui préfère l’Apeiron qui vient du grec peiras, la limite auquel on rajoute le préfixe "a", sans limites, qui donne Apeiron, l’illimité, ni dans le temps ni dans l’espace. Selon d’autres étymologies qui peuvent se rajouter à celle-ci, Apeiron signifie aussi, indéfini, indéterminé. Pour Anaximandre, tout ce qui devient a un commencement et une fin, donc des limites spatio-temporelles. Et ce qui a un commencement et une fin ne peut être la cause de tout ce qui existe. L’Apeiron, principe originel de toute chose, est inengendré, il existe de tout temps et ne peut provenir de rien. Un ubiquiste perdu dans l’Apeiron : on obtient un nom que l’on peut lire, mais qui me semble pour ainsi dire impossible à se représenter en image. Et finalement, c’est ce que je voulais, quelque chose de tordu, d’étrange, d’abscons ou abstrus. Ça peut presque nous renvoyer vers les théories des univers multiples qui découlent de la théorie de l’inflation universelle des astrophysiciens Alan Guth et Andrei Linde.

Justement, le stress de la sortie d’un album après avoir passé 7 ans dessus, qu’as-tu ressenti et comment s’est-il traduit chez toi ?
Une certaine libération et un accomplissement. Un "ça y est" je suis arrivé au bout. D’autant plus que le projet a fait du sur place pas mal de fois et là le fruit de ton travail va enfin pouvoir être écouté. D’ailleurs, je suis plus apaisé depuis qu’il est sorti, moins nerveux. 7 ans c’est long et à un moment donné tu as l’impression que tu n’arriveras jamais au bout. J’ai organisé une release party dans le bar où je vais souvent et j’ai joué quelques morceaux à la guitare sur une version de l’album amputée des parties que je jouais. Une super bonne soirée dans une ambiance cool.

Revenons à "Abstruse Imbeciles Nailed On Savery", où as-tu puisé les différentes sources d’inspiration ? Je suppose que tout au long des 7 années tes goûts ont changé.
Je puise dans absolument tout ce que j’écoute depuis 1988, année où je suis rentré dans le metal et où j’ai posé mes doigts sur un instrument de musique. Dans les cinq cents CD de mon étagère. Dans les artistes qui m’ont le plus influencé comme bien sûr, Devin Townsend / Strapping Young Lad, l’album solo de Fredrik Thordendal dont je suis fan depuis 1997, Sadus qui à été mon groupe préféré durant un bon moment et dont le basse / batterie m’ont marqué à vie, les 4 premiers The Haunted, Scarve un groupe talentueux dont je me suis vraiment inspiré, Iron Maiden, Cynic, Nile, Atheist, Coroner dont leur gratteux est un maitre à penser tout comme Jon Scheaffer d’Iced Earth première époque, Septicflesh toute période confondues, le "Crimson" d’Edge Of Sanity, Dark Tranquillity : "The Gallery", le "Crack The Skye" de Mastodon, "Grand Declaration Of War" de Mayhem, A Perfect Circle, Coheed And Cambria, Dimmu Borgir, et aussi The Mars Volta que j’adore ! En fait je ne pense pas que mes goûts aient beaucoup changé, ils se sont plutôt étoffés au fil du temps. Même si j’en écoute rarement aujourd’hui, je pense toujours que "Mindwars" d’Holy Terror (un groupe de thrash bay area peu connu) est toujours un super disque tout comme le "Time Does Not Heal" de Dark Angel. On va rajouter "Svidd Neger" d’"Ulver" et Naked City : "Torture Garden", un disque complètement barré. Concernant les thèmes abordés, je n’arrive à écrire quelque chose d’à peu près correct que dans un état de colère ou de tristesse : la souffrance animale, le fascisme financier, la dégradation volontaire de l’environnement pour faire des profits, la servitude volontaire ou forcée des esclaves que nous sommes. Comme je l’ai dit précédemment, les documentaires Zeitgeist, De la servitude moderne et autres, ainsi que des bouquins comme "La fabrication du consentement" de Noam Chomsky m’ont amené à réfléchir.



Le morceau "Swallow The Earth" se partage en deux parties distinctes, une plutôt directe et l’autre plutôt progressive qui s’étalent sur 10 minutes, un morceau exceptionnel, comment est né ce titre-là en particulier et de quoi traite-il ?
Ce morceau est inspiré de la façon qu’avait Gil, l’autre chanteur-guitariste de The Gateway, de jouer des choses simples et qui sonnent toute de suite. Disons qu’en faisant comme lui, par improvisation, je suis arrivé à faire quelques chose de plus posé, de moins démonstratif même si je ne pense pas faire dans le technique à outrance. C’est une chanson influencée par Opeth, un groupe que j’adore de "My Arms…" jusqu'à "Delivrance". Pour être honnête et sans vouloir passer pour le gars qui a eu une expérience mystique, j’ai plus l’impression que ce titre m’est apparu qu’autre chose. Les souvenirs de sa création sont un peu flous surtout qu’ils sont étalés dans le temps. Je me rappelle que, alors qu’il ne devait pas y avoir de solo à la fin, un jour j’en ai improvisé un sur le riff de fin comme ça pour m’amuser, comme je le fais aussi sur des morceaux d’autres groupes que j’aime, juste pour le plaisir. Et finalement, j’ai rallongé la fin pour y coller celui que tu peux entendre. Surtout que dans la même période, le bassiste de The Gateway est passé chez moi et m’a dit en l’écoutant "C’est excellent, il faut garder ça !" Dans un sens, LOST UBIKYST IN APEIRON est un prolongement de The Gateway, même si ce n’est pas vraiment conscient. Cette chanson parle de l’humain qui consomme, épuise la planète au détriment des autres espèces animales, en les méprisant et en se donnant le droit d’en faire ce qu’il veut. Il vide la nature de ses ressources sans se préoccuper des dégâts qui de toute façon lui retombe déjà dessus : cancer et pathologies diverses dues à l’agriculture intensive et aux pesticides, sans compter les conséquences des plus de deux milles bombes nucléaires qui ont explosé sur terre, dans l’atmosphère et dans l’océan. Comme la plupart des autres morceaux, ces textes sont écrits sous la colère, l’affliction.

Penses-tu appuyer l’impact de "Abstruse Imbeciles Nailed On Slavery" avec un clip maison ?
J’aimerais effectivement essayer de tourner un clip pour un morceau en 2015 et un ou deux guitar / bass playthrough. Du boulot en perspective. Mais dans l’absolu et depuis pas mal de temps, j’ai l’idée de tourner carrément un clip de l’album, une vidéo de 70 minutes. Mais autant dire : mission impossible.

En parlant de projet, j’ai cru lire qu’il serait possible que Lost Ubikyst In Apeiron puisse devenir un projet avec d’autres musiciens, ne penses-tu pas que l’entreprise est très difficile et risquerait de faire perdre l’intensité et la diversité musicale de l’album ? Car reproduire tout sa densité semble mission impossible, non ?
Tu as effectivement mis le doigt sur un problème et ta question contient des éléments de réponse. Est-ce que LOST UBIKYST IN APEIRON doit devenir un projet avec plusieurs musiciens ou doit-il rester tel quel, un projet studio complètement surproduit ? Il est clair que si live il y a un jour, il faudra le prendre comme quelque chose de différent. Impossible en effet de reproduire le disque à 100% tu as raison. Mais on peut s’en approcher, surtout si on se retrouve à 3 guitaristes et un chanteur. Car, je ne pourrais jamais faire la guitare et le chant en même temps, je ne suis pas assez bon. Je pense qu’il faut essayer de le faire, voir ce que ça donne, si ça vaut le coup. Ça pourrait vraiment être cool, mais ça va demander un boulot de titan pour arriver à un résultat probant. Quelques personnes sont sur le coup même si pour l’instant rien n’a été lancé, ni répet’ ni quoi que ce soit. Par contre LUIA sera toujours un projet dont je maîtriserai la musique à 100%. À moins que la collaboration avec d’autres personnes s’avère bénéfique, il est fort probable que je reste seul pour conduire ce projet. On verra ce que l’avenir me réserve…

Tu sembles déjà être sur d’autres projets, non ?
Je bosse actuellement sur deux albums en même temps. L’un a une tendance plus extrême et dense qu’"AINOS". Pour le moment, certains morceaux sont à un état embryonnaire et d’autres ont une structure déjà bien développée. L’autre a un objectif un peu particulier que je ne peux pas dévoiler pour l’instant. Tout ceci avance gentiment aux grés de mes éclairs d’inspiration. J’attends surtout de m’équiper en matériel plus récent car, j’ai enregistré "Abstruse…" avec bien peu de choses et il est temps d’évoluer à ce niveau : impossible de refaire un album avec un vieux POD XT live de 2004 et un cubase SX sous windows XP.

Ça va être tout pour moi, merci encore pour cet album fabuleux, à toi de terminer sur l’album ou autre chose.
Désolé pour cette interview fleuve ! J’espère que ça a tout de même donné à tes lecteurs d’aller faire un tour sur la page Bandcamp pour s’en faire une idée. En tout cas merci Nonoise et French Metal pour m’avoir permis de m’exprimer sur ce que je fais ! J’en suis honoré !


Le site officiel : www.lostubikystinapeiron.com