Interview faite par mail par Petebull

Salut, avant tout merci de m’accorder cette interview !
Brett (chant / guitare) : Merci à toi de nous donner la parole.

Peux-tu présenter Kalisia aux lecteurs de French Metal ? Comment s'est formé le groupe il y a une quinzaine d'années ?
Brett : Il s'est formé des cendres d'Insanity, groupe Montpelliérain que Laurent P., Loïc et moi même avions rejoint avant de le faire évoluer vers ce qui est devenu KALISIA.

Le line-up a évolué au cours des dernières années, quels sont les musiciens qui ont participé au projet "Cybion" ? Peux-tu nous faire une rapide présentation individuelle de chacun d'eux ?
Brett : Ce sont les mêmes que ceux qui jouent sur "Skies", Loïc a quitté le groupe une fois ses parties enregistrées, et Laurent B. quelques années après.

Petit retour en arrière, votre démo "Skies" est sortie à l'époque où Loudblast, Massacra, Mercyless, Agressor régnaient sur le metal Français... et pourtant il vous a suffit d'une démo 4 titres pour vous faire un nom et même bénéficier d'une sortie chez Adipocere. "Skies" est non seulement épuisée mais en plus elle se revend sur Internet tel un collector. Avec du recul, comment expliques-tu cela ?
Brett : On ne l'explique pas, surtout que nous n'étions pas tout à fait conscient de ce "nom" que tu dis que nous nous faisions. Mais nous croyions en notre musique et avions vraiment fait les choses sérieusement pour "Skies", aussi bien au niveau compo et paroles qu'enregistrement.
Laurent (claviers) : Tout était pourtant allé très vite souviens-toi, et avec une certaine facilité même. C’est pour ça qu’ensuite on s’est dit qu’en forçant un peu on devrait pouvoir faire quelque chose de terrible ! Bon, le problème c’est qu’on a peut-être placé la barre un peu trop haut, et du coup… nous revoici 13 ans après ! Mais bon… c’est terrible non ?! (rires)

Parlons à présent de "Cybion". Quand la composition de l'album a-t-elle commencé exactement ? Aviez-vous dès le départ l'idée d'un album concept avec un seul morceau ?
Laurent : "Skies" terminé, nous avons tout de suite commencé à composer la suite de son dernier morceau ("The Mental Frames - Part I"), qui n’était en fait qu’une intro à un morceau beaucoup plus grand que nous comptions développer. Mais à cette même époque j’ai lu un bouquin : "l’homme symbiotique", écrit par Joël de Rosnay. J’étais fasciné car il formalisait tout un tas d’idées que j’avais, et donnait un nom à notre macro-organisme planétaire : le cybionte. C’était passionnant, et je savais le sujet largement assez vaste pour en parler sur tout un album. J’ai commencé à écrire une histoire dans laquelle le héro serait le cybionte lui-même… L’idée a plu au reste du groupe. Ainsi est né ce concept, même s’il a fallu rapidement donner une dimension plus humaine à l’histoire pour la rendre plus facile d’accès. Comme à l’époque, galvanisés par le succès inattendu de "Skies", on voyait tout en grand - les sujets mais aussi la musique - c’est assez naturellement que l’idée d’un album d’un seul morceau s’est imposée. Il faut dire qu’avec Brett les longs morceaux progressifs nous fascinaient carrément, par leurs côtés ambitieux, épiques, sans contrainte… De même on nous a souvent dit que la longueur d’un morceau comme "Tower Of Vanities" ne se ressentait pas tellement il coulait naturellement, alors nous ambitionnions de faire la même chose en beaucoup plus grand. Dans KALISIA, nous composions de toute façon sans chercher à faire de couplets, de refrains, de débuts ou de fins. A partir des quelques thèmes qu’on retrouve dans les 10 premières minutes de "Cybion", nous avons ensuite joué à les développer dans tous les sens tout en collant au mieux avec l’histoire.

Comment vous êtes-vous partagés l'écriture des morceaux et des textes ?
Laurent : Les morceaux ? Il n’y en a qu’un ! Ça n’est que très tard que l’idée de scinder ce mastodonte en 20 parties a germé dans l’esprit de Brett, alors que tout était déjà composé. Au départ, il ne devait y en avoir que 4, et l’ensemble ne devait se découper qu’en une ou quatre pistes… Loïc, Brett et moi avons tout composé, et personne ne s’est vu attribué tel ou tel bout, même si certains segments de plusieurs minutes peuvent avoir été fait par un seul d’entre nous. "Cybion" est un mix de trois styles de composition différents mais qui se rejoignent et se marient plutôt bien. Pour les textes, il était prévu que j’écrive tout ce qui n’était pas destiné à la voix death, et Brett ferait le reste pour que ça colle au mieux à ses idées de chant. Mais en pratique, il a chanté certains de mes textes en death et en a écrit beaucoup d’autres pour tout style de chant… C’est donc un vrai mix d’écritures qu’on retrouve sur "Cybion", tant au niveau des paroles qu’au niveau musical.

Brett tu t'es personnellement chargé de l'enregistrement et de la production. Combien de temps a duré l'enregistrement de "Cybion" ? Combien de temps a-t-il fallu pour enregistrer toutes les pistes (guitares, batterie, synthé, chants, saxo et j'en passe) et comment cela s'est-il déroulé ? Tout a été enregistré chez toi ?
Brett : Ça m'a pris environ mille ans pour tout enregistrer. On a commencé en 2003, et on a terminé les toutes dernières prises en 2007 je crois, quelques overdubs... Sachant que certaines pistes dataient de 1996 ou 1997, certains sons de boîte à rythme un peu kitsch mais qui sentimentalement voulaient dire quelque chose. On n'a évidemment pas enregistré pendant tout ce temps en continu, il y a eu de très longues périodes d'attente de disponibilité des uns et des autres vu que notre planning s'est effondré très rapidement après les prises de batterie, et des problèmes techniques étaient sans cesse là pour nous ralentir et nous mettre des bâtons dans les roues. La batterie a été prise au studio Tymix à côté de Montpellier, où nous avions enregistré "Skies", et le reste l'a été par mes soins à différents endroits.



Vient ensuite le moment de "superposer" toutes les pistes, et là j'imagine que tu as dû bien t'amuser ! Pourtant le résultat est bluffant, tout s'enchaîne à merveille, à l'inverse par exemple du nouvel album de Dagoba où les pistes ne sont pas forcément bien mixées et où l'écoute est ainsi rendue difficile.
Brett : Ça a été un véritable cauchemar, et je pèse mes mots. Certains passages comprenaient plus de 200 pistes, ça a été l'enfer pour mon pauvre ordi qui n'était vraiment pas capable de gérer tout ça. Heureusement j'ai fini par m'en sortir tout de même, et le résultat, s'il n'est pas à la hauteur de mes espérances, est tout de même convenable. Il fallait choisir entre puissance ou clarté, et j'ai choisi puissance et clarté (rires). Aujourd'hui en comparaison, tous les albums que je mixe me paraissent bien simples à côté.

Quels groupes vous ont influencés musicalement pour cet album ? L'écoute de "Cybion" est totalement hallucinante, on passe du metal progressif, à du death metal, le tout avec du synthé à la Europe version "The Final Countdown", des sonorités médiévales, des chants sortis d'une cathédrale, du saxo... bref, quelles sont toutes ces influences ? D'où viennent-elles ?
Laurent : Nous aimons le metal sous toutes ses formes, et pas mal d’autres styles musicaux aussi. Jamais dans KALISIA nous nous sommes dit "Non, ce passage ne colle pas au groupe, on ne le garde pas".
Brett : Ah non, mon passage zouk n'a jamais été accepté c'est scandaleux !!! (rires)
Laurent : Ah zut, je l’avais oublié celui-là ! Voyez à quoi vous avez échappé quand même… Bon, alors disons que presque toutes les idées sont acceptées et conservées pour peu qu’elles sonnent ! C’est ainsi que nous sommes arrivés à une telle diversité dans "Cybion". Nous avons une approche très ouverte de la musique en fait, le critère principal est que ça soit agréable à écouter. De la même façon que nous ne voulions pas de contraintes avec les structures convenues des "chansons" classiques, nous ne voulions pas de contraintes sur le style. On fait de la musique libre finalement ! Ainsi tout ce qu’on peut entendre de bien nous inspire… Certes, les groupes de metal et de prog avant tout, mais depuis nos influences initiales (Dream Theater des débuts, Cynic, Loudblast…) beaucoup d’autres se sont ajoutées, il serait impossible de les lister car parfois c’est juste un plan très court qui retient notre attention, et le reste peut-être à jeter !
Brett : Il y a un passage particulier auquel je pense qui est un mélange de Marilyn Manson, U2, Strapping Young Lad, Conception et Madonna. Tu vois les influences sont fusionnées entres elles.
Laurent : Vu comme ça, ça fait presque peur d’ailleurs !

Plus globalement, que représente le concept "Cybion" ? Si c'était un film, quel serait le synopsis ? Des oeuvres littéraires ou cinématographiques, vous ont-elles influencés ?
Laurent : J’ai plus ou moins répondu à ces questions tout à l’heure en fait ! Comme je le disais, j’ai rapidement transformé l’histoire de départ, trop abstraite, en une aventure bien plus classique, avec des héros accessibles, et notamment un personnage central, Keiji, qui traverse les siècles. Les siècles oui, car la mesure du temps dans "Cybion" est à l’échelle du projet : pharaonique ! En plus de "L’Homme symbiotique" pour le thème, de nombreuses lectures de science-fiction ou revues scientifiques m’ont inspiré, mais pas de film. Il y a pourtant la présence d’un univers virtuel façon Matrix à la fin, mais l’histoire était déjà écrite bien avant que le film ne sorte ! On aurait du déposer les droits ! (rires)
Brett : En fait je crois que le film était basé sur un manga ou un truc dans le genre donc on aurait perdu de toute façon... Mais je me souviens de notre réaction à la sortie de Matrix... Comme lors de la sortie de "Crimson" de Edge Of Sanity d'ailleurs. C'est l'inconvénient quand on met si longtemps à sortir un disque... Même Dream Theater nous a piqué un riff sur "Scenes From A Memory" ! (rires)
Laurent : C’est vrai ! Il faut dire qu’il y a trois milliards d’idées dans "Cybion", alors ça n’est pas étonnant qu’en dix ans de gestation certaines aient pu surgir par ailleurs… Faire un synopsis de "Cybion" n’est vraiment pas facile, il s’y passe beaucoup de choses. Disons que "Cybion" raconte la destinée de l’Humanité et de son Univers...

Quelques mots sur le Kal, langage spécialement créé pour l'album. D'où t'est venue cette idée ? En quoi consiste le Kal ? Serait-il par exemple possible de me réponde en Kal ?
Brett : Je voulais que la chorale chante en latin mais j'avais la flemme de l'apprendre !!! Et puis cela n'avait aucune justification dans l'histoire, alors qu'une langue nouvelle, universelle, commune entre toutes les races de l'univers, une sorte d'esperanto galactique, en avait beaucoup plus et est même une nécessité quand on y réfléchit. Alors j'ai étudié différentes langues comme... le Latin (sic), le Sanskrit, l’Anglais, l’Arabe, le Grec, l’Allemand, le Japonais, et même le Quenya ainsi que le Tengwar (les langues inventées par Tolkien) pour obtenir le Kal, un language crédible, articulé, possédant sa grammaire propre et sa sémantique, son étymologie et sa logique. Je lui ai également crée une calligraphie propre. Et un avantage certain, c'est que je vois mal quelqu'un venir me voir pour me dire "y a une faute là" ! En revanche je tiens à préciser que je n'ai pas inventé de mots dont je n'aurais pas l'usage, mon "dictionnaire" s'agrandissait au fur et à mesure de mes besoins (ne me demandez pas comment dire "chaussette" ou "lave-linge" en Kal !!!).

Sur le CD bonus "Origins", on retrouve tout d'abord la démo "Skies". Pourquoi l'avoir "retravaillée" et non pas ré-enregistrée ?
Brett : Pour garder son authenticité. Les erreurs en font partie, les gens s'y sont habitué, c'était juste un coup de dépoussiérant et de lustrant, nous ne voulions pas la dénaturer.

Ensuite on retrouve quelques reprises, peux-tu me les présenter ? Et me dire ce que représente ces morceaux pour toi ?
Brett : Il y a tout d'abord "How Could I" de Cynic. Avant de la faire, je n'avais jamais entendu parler de la moindre reprise de ce groupe, ce que m'ont confirmé Paul et Sean par la suite quand je leur ai fait écouter notre version, la première reprise de Cynic à jamais atteindre leurs oreilles. Ensuite "A Fortune In Lies", le premier morceau de Dream Theater que j'ai entendu de ma vie, issu de leur video Live à Tokyo chez des amis. Cynic et DT ont été nos principales influences et ont pas mal révolutionné notre vision de la musique, ces deux choix étaient plutôt évidents. Vient ensuite Emperor avec "I Am The Black Wizards" que nous reprenions déjà en live en 1996. La solution de "facilité" aurait ensuite été de reprendre du Death (le groupe) mais c'était trop proche de l'univers de Cynic et le but de ces morceaux était de montrer les différentes facettes musicales qui nous constituaient à l'époque. Alors j'ai pensé à Loudblast qui était notre groupe Français préféré, mais je ne trouvais pas le morceau adéquat jusqu'à ce que je tombe par hasard sur ce titre de la compilation "Brutale Génération", "This Dazzling Abyss" et que j'ai le déclic ! Du metal progressif, du death, du black et du jazz death progressif experimental, c'est assez varié je trouve et j'ai du mal à imaginer beaucoup d'autres groupes opérer de tels écarts stylistiques (sans que ceux-ci ne soient volontaires et semblent forcés).



Connais-tu personnellement les invités qui ont participé à ces reprises ? Comment leur as-tu présenté le projet et concrètement comment cela s'est-il réalisé ?
Brett : Je n'ai pas rencontré tous les invités non, tout s'est pratiquement fait par Internet via mails et échanges de fichiers, même pour ceux que je connais. C'est tellement pratique aujourd'hui de pouvoir travailler ainsi avec des artistes à l'autre bout du monde.

Venons-en ensuite au packaging. Qui a réalisé l'artwork et toutes les illustrations dans le livret ? Est ce que chaque image du livret a été réalisée en fonction du texte qu'elle allait illustrer ?
Laurent : Un tel projet ne pouvait avoir qu’un packaging à la hauteur, dès le tout début nous savions qu’il aurait un gros livret. Nous avons pris contact avec deux artistes qui se connaissaient, UltimeAtome et Lazareth pour leur confier la tâche d’illustrer "Cybion". Brett les a guidé en leur fournissant un modèle fait d’images piquées un peu partout et correspondant aux scènes clefs de l’histoire. Ils ont travaillé en créant les leurs et en faisant des modifications au fur et à mesure, en fonction de nos indications. Cependant au final Brett a du retoucher certaines images pour que nous en soyons pleinement satisfait, et il en a même intégralement réalisé plus d’une ! Bien sûr au départ nous voulions que chaque illustration corresponde au texte de la page, mais ça s’est parfois avéré impossible lors de la mise en page finale. On a donc rajouté un titre à chaque image, tiré directement des paroles, afin que les gens puissent bien faire le lien entre ce qu’ils voient et le texte.

Parlons chiffres. Aucun label n'a voulu vous suivre financièrement, compte tenu de l'importance du packaging pour un premier album. A combien d'exemplaires sera donc pressé "Cybion" et combien vous a coûté le pressage ?
Laurent : Le premier tirage "Limited Deluxe Edition" s’est fait en 2000 exemplaires, et ce qu’on peut te dire c’est que même en écoulant tout le stock nous ne rentrerons pas dans nos frais ! En partie parce que nous vendons "Cybion" à un prix très très correct compte tenu du produit, mais aussi parce que l’investissement matériel pour une telle autoproduction a été vraiment lourd. Cependant, si les gens aiment "Cybion" et soutiennent notre démarche, nous aurons peut-être l’occasion de faire un second tirage et de dégager un bugdet… pour pouvoir monter sur scène par exemple ! Car nous en avons tous très envie, mais il nous faut encore investir dans du matériel spécifique. Je te passe les détails techniques, mais reproduire "Cybion" sur scène est assez exigent !

Allez-vous faire appel à une agence de promo pour les suivis avec la presse, ou allez-vous tout gérer de A à Z ?
Laurent : A priori, nous allons gérer seuls la relation avec la presse. Maintenant si on nous propose quelque chose de vraiment intéressant, on est ouvert…

Pour défendre un album, il y a aussi la scène. Comptez-vous faire des dates ou mieux, une tournée ? Et si oui, comment allez-vous vous organiser pour interpréter "Cybion" en live ? Compte tenu de tous les arangements studio et du morceau unique de plus de 70 minutes !
Laurent : Bien sûr que nous pensons à la scène ! Personnellement, je peux reproduire à l’identique toutes mes parties synthés en live ; c’était une chose à laquelle je tenais absolument. Brett a cependant ajouté quelques pistes supplémentaires lors de la production finale, alors Elodie aura aussi un clavier sur scène pour pouvoir me seconder et les jouer. Et puis comme ça ça l’occupera quand elle ne chante pas ! (rires)
Brett : Oui ça lui évitera d'avoir à danser ou de lire un bouquin sur scène !
Laurent : Il est peu probable qu’on nous offre dès le début l’opportunité de jouer "Cybion" en entier sur scène. Nous avons donc prévu de ne jouer qu’une ou deux parties, en fonction du temps que nous aurons. On peut même faire une sélection des meilleurs passages ! En fait tout est possible, mais le top serait bien entendu de pouvoir tout jouer… Cependant, j’en parle plus haut, pour l’instant ça coince un peu au niveau du budget, alors nous espérons que les ventes vont venir débloquer la situation…

Enfin pour finir, comment juges-tu l'évolution de la scène metal Française depuis le début des années 90 ? On observe un net regain pour le thrash et le death, cela ne doit pas être pour te déplaire !
Brett : La scène Française a toujours été très riche et originale, même les "experts" étrangers s'accordent pour le dire. Malheureusement, le manque de soutien des autorités (parfois même du public), le manque de professionnalisme de la grande majorité des groupes, voire même leur arrogance pour beaucoup (ce qu'on appellera un certain "esprit Français"), ont joué contre eux pendant longtemps. Aujourd'hui, les choses changent petit à petit et je m'en réjouis ! Le succès totalement mérité (qu'on aime ou pas) d'un groupe comme Gojira ouvrira je l'espère des portes à d'autres, montrera l'exemple, mais il faut se serrer les coudes. C'est pas en faisant des croches pattes aux autres qu'on va y arriver. Et puis les "locomotives" Françaises me semblent enfin démarquées de leurs influences parfois beaucoup trop pesantes à mon goût...

Quels sont tes disques de chevet actuellement ? Des livres peut-être ?
Brett : Pour ma part les disques que j'écoute le plus en ce moment sont les derniers Guns N' Roses, Cynic, Nickelback, Cradle Of Filth, Marillion et Slipknot. Mais je n'écoute plus autant de musique qu'avant, travaillant quasiment tous les jours sur les albums d'autres groupes dans mon studio, quand vient le soir j'ai souvent plus envie de silence que de mettre un disque...

Que peut-on te souhaiter pour cette nouvelle année 2009 ?
Brett : D'être heureux.

Merci d'avoir répondu à ces quelques questions, je te laisse conclure !
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